Claude Philippe : La Biotonie

Le terme souffle est un peu abstrait; je parle de respiration. C’est plus facile à appréhender. En biotonie, on apprend à laisser faire la respiration, car notre respiration est le lien le plus direct avec notre inconscient et notre santé. Elle est le régulateur central de l’équilibre et de la vitalité. Dans les autres pratiques respiratoires on apprend à contrôler la durée de la respiration. En fait, on oublie quelque chose qui me paraît essentiel : la respiration est avant tout une fonction naturelle qui fonctionne bien lorsque la personne est en bonne santé.


Les symboles de Pythagore et les enseignements de H.P. Blavatsky

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Si nous osons pénétrer avec décision dans les Mystères fondés par Pythagore, nous verrons que les brumes qui les couvrent se dissipent devant nous, à mesure que nous avançons, et que les ténèbres qui nous entouraient font place à la plus vive lumière. Ce qui d’abord était embrouillé et confus est devenu simple et clair. Et lorsque nous arrivons à ce qu’il y a de plus profond, notre admiration n’a pas de limites, car nous voyons que la simplicité et la clarté s’expriment en une demi-douzaine de symboles qui sont la synthèse, non seulement de la doctrine pythagoricienne, mais de la connaissance occulte universelle.


Gabriel Loison : Psychologie et spagierie

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Beaucoup de gens arrêtent leur évolution, psychiquement parlant, à un certain moment de leur enfance ou de leur adolescence, parce que l’affrontement au milieu leur donne un ressenti d’angoisse par la mise en cause de leurs affects. Il se produit donc un blocage de l’état évolutif au stade de l’identification. Autrement dit, la réalisation du Moi ne s’accomplit pas et l’affirmation du Moi encore moins. Ces gens vivent alors en répétition, stagnant dans leur masque d’identification. L’évolution, dans le sens de la réalisation de l’être est importante, principalement si on tend à « devenir », dans une autre dimension, le Soi.


Le déploiement de la matière et de la conscience, interview de David Bohm

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Dans le domaine psychologique, la chose à réaliser ne peut pas être distinguée de celui qui veut la réaliser. Lorsque vous êtes impliqué dans une situation que vous ressentez fortement comme la colère et la peur, l’esprit qui essaie de regarder est profondément affecté par ce qu’il est en train d’essayer de voir qui l’emporte sur la rationalité. Par conséquent, dans l’effort pour résoudre ce problème de séparation par l’introspection, ou en regardant, ou en posant un problème pour essayer d’obtenir un résultat, vous ne faites que continuer l’approche dichotomique qui cause le problème de départ.


Robert Tocquet : Leonid Leonidovitch Vassiliev

La suggestion à distance pourrait acquérir une importance énorme, insoupçonnée jusqu’à présent, pour la science et la vie, si la liaison télépathique se réalisait, comme nous l’estimons par nos expériences, grâce à une forme d’énergie ou à un facteur inconnu de nous, inhérent seulement à la forme supérieure de la matière. La constatation de l’existence de ce facteur ou de cette forme d’énergie aurait une importance égale à celle de la découverte de l’énergie nucléaire


Pierre D'Angkor : Itinéraire 6: Noms et symboles divins

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Quoiqu’il en soit, au niveau spirituel ou nous nous tenons, il semble que le Divin représente un ordre de réalité dont l’accession, ou la simple approche même, demeure encore fort ardue pour notre esprit comme pour notre cœur. Principe, Essence ou Souverain Bien, quel que soit le nom que l’on imagine, la plupart des esprits religieux eux-mêmes n’ont de la Divinité, nous l’avons vu, que la notion la plus vague, loin d’en avoir la moindre perception réelle. Il semble d’ailleurs que l’immense majorité des croyants, aujourd’hui comme hier, éprouve encore le besoin d’adorer un Dieu personnel, un Etre suprême, et que pour aimer Dieu, ils doivent aimer un Dieu, et non une formule abstraite comme le Souverain Bien ou la Suprême Réalité.


Les paradoxes de la complexité entretien avec Edgar Morin

Je suis parti de la théorie des systèmes et de la cybernétique en pensant que c’était nécessaire mais pas suffisant pour la théorie de l’organisation que je veux faire. Mais elle-même est nécessaire, comme théorie générale, mais insuffisante pour examiner une organisation spécifique comme le vivant. Il faut faire une théorie de l’auto-organisation. J’essaie de montrer à la fois l’unité et la diversité. Ensuite, certains phénomènes sont à la fois complémentaires et antagonistes.


Bob Quinn : L’art et la spirale

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Beaucoup de races s’interdisaient d’imiter l’œuvre de Dieu et jusqu’à l’ère chrétienne les Pictes n’avaient pas le droit de représenter même la végétation, comme motif ornemental, d’où leur intérêt pour la géométrie, les mathématiques et toute abstraction qui ne soit pas une copie de la vie créée. Des motifs entrelacés entourant des corps d’hommes, d’animaux, d’oiseaux et de reptiles, chacun pris dans une volute sont apparus au pays pictes de l’Est et en Irlande, pour émigrer plus tardivement en Scandinavie où cette forme d’art devait dégénérer.


Antoine Verleye, capucin : Le catholicisme et l'idée de la tolérance

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Chaque époque a eu ses thèmes préférés. Si des générations antérieures se sont passionnées pour la rédemption par l’initiation aux mystères, comme c’était le cas au début de l’ère chrétienne, pour l’unification et l’expansion de la chrétienté — thème dominant le Moyen âge — pour le principe des nationalités, pour la liberté, pour le progrès technique et le bien-être généralisé, dont les temps modernes se sont faits les avocats enthousiastes, l’on peut dire qu’une des préoccupations saillantes de l’humanité contemporaine consiste dans le problème de la tolérance, lié lui-même au thème de la Paix.


Julien Tondriau : Les philosophies chinoises

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A l’origine existait le terrifiant géant Pan-Kou. Il créa le ciel et la terre en les dissociant « comme on sépare le jaune de l’œuf du blanc », disent les textes. Laborieuse fut sa création, puisqu’elle dura dix huit mille ans, encore était-elle incomplète à son décès. Lorsqu’il mourut, son squelette en s’écroulant forma les montagnes de Chine, sa chair les plaines, ses larmes les grands fleuves, sa graisse la mer de Chine et, ajoutent les Célestes qui savent être caustiques même à leurs dépens, sa vermine devint le peuple chinois