Christian De Bartillat : Le rétro-futurisme ou la recherche d’une vraie cohérence

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Aujourd’hui, le rétro-futurisme m’apparaît comme la construction d’un nouvel homme, au-delà de celui de Freud et de Marx. Totalement lié à son passé et à son avenir, à l’immense et à l’infinitésimal. Une vie, une œuvre, me paraissent être tout entières fondées là-dessus. Ouverture au monde, aux êtres, disponibilité à l’espace. Mais aussi fermeture, descente vers soi ou plus loin que soi vers le grouillement secret des atomes. Notre première patrie se nomme la planète, le cosmos où rien désormais ne peut être étranger. Ainsi devons-nous nous sentir parmi les gens du voyage. Voyage dans l’espace, dans le temps et surtout vers les autres. A l’inverse, notre seconde passion tempère cette soif de distance, de vent, d’altitude et de vertige dans une volonté d’enracinement au sein de mini-patries successives: tous ces petits jardins qui doivent nous vivifier sans nous isoler.


Elisabeth Meichelbeck : Genèse d’un outil de la création

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Les hommes sont habités par l’énergie créatrice. Ceux qui tentent de conserver cette énergie l’étouffent et s’étouffent.
Ceux qui la dépensent en s’éclatant l’épuisent et s’épuisent. Ceux qui, au contraire, l’investissent de manière cohérente, selon sa nature qui est de créer, la développent et se développent.
Seuls ces derniers accomplissent la finalité de la vie humaine : le développement de la Conscience de la Conscience.
Pour canaliser l’énergie créatrice, il est nécessaire d’utiliser une méthode permettant la mise en interaction de ses différentes manifestations.


Jean-Pierre Bayard : Les vierges noires

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Par analogie, l’Adam de Moïse est formé directement de la Terre ; mais lorsque la femme Aischa ou Eve reçoit l’existence, elle est tirée de la substance même de l’homme, le principe masculin. Cette compagne, égale de l’homme, reste cependant dans un état d’infériorité. Dans les Cieux, la Vierge, épouse de la divinité, ne peut devenir son égale ; les kabbalistes la nomment la Nature Naturante. Elle est supérieure à tout, sauf à Dieu lui-même. Rien ne peut se faire sans elle. Génératrice de toutes choses, cet élément vierge et fécondateur produit la cohésion et détermine toutes les phases évolutives des substances. La Vierge féconde les semences au cœur de la terre ; elle préside à la germination et les mystères cosmiques se développent en son sein. Nous parvenons à la notion de la Mère supérieure régnant sur la profondeur.


Romano Rezek et Kâroly Golen : Les fondements gnoséologiques et épistémologiques de la vision du monde de Teilhard

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A prendre dans sa totalité l’édifice d’ondes et de particules monté par notre science, il devient manifeste que cette belle architecture contient, au moins autant de « nous-mêmes » que de l’« autre ». Parvenus à l’Extrême de leurs analyses, les hommes de sciences ne savent plus trop si la structure qu’ils atteignent est l’essence de la Matière qu’ils étudient, ou bien le reflet de leur propre pensée; et par un choc en retour de leurs découvertes, eux-mêmes se trouvent engagés, corps et âme, dans le réseau des relations qu’ils pensaient jeter du dehors sur les choses : pris dans leur propre filet… « Objet et sujet s’épousent et se transforment mutuellement dans l’acte de connaissance. »


N. Sri Ram : Le chant de la vie

| Catégories : Sri Ram Nilakanta, Théosophie | Mots-clés :

C’est parce que la vie est essentiellement une unité, bien que les éléments et forces par lesquelles elle s’exprime soient multiples dans leur harmonie, qu’il y a tant de beauté dans la manifestation. Le sens de la beauté ne peut avoir sa source dans le raisonnement ou dans un processus purement mental. Il est plus inclusif et plus fondamental que ces processus. L’unité qui existe dans la Vie cherche à étendre son harmonie dans tout le cosmos, et dans chaque être individuel. Il y a, parmi les divers processus de la Nature, une tendance vers la beauté, une intelligence toujours présente qui opère de manière extrêmement subtile, et apporte, dès qu’une voie lui est ouverte, toute l’harmonie possible.


Antonio Girardi : Vivre au bénéfice de l'humanité

| Catégories : Théosophie | Mots-clés :

Aujourd’hui, pour l’être humain qui a du bon sens, il ne s’agit pas exactement de refuser ce qui existe pour atteindre un improbable état futur de perfection, mais plutôt d’accepter pleinement l’état actuel des choses, sur tous les plans (à commencer par sa propre réalité individuelle), pour exprimer dans le concept ici et maintenant les aspects lumineux de l’existence, ceux qui naissent de la réalisation d’un pont concret entre les émotions, les sentiments, la pensée et les idéaux. L’être humain récupère ainsi le sens de sa profonde unité et réalise en lui-même ce que nous pourrions définir comme la voie réelle, qui est liée à une acceptation totale de la vie et à une prise de conscience de la fausseté de la distinction rigide entre réalité matérielle et réalité spirituelle.


La rencontre du sacré par « Yeh, point germinal » par Marie-Ina Bergeron

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Le Maître invite l’homme à trouver son être par le dedans, plutôt qu’en se dispersant dans une multitude d’actes et de mouvements extérieurs. Les cinq couleurs, les cinq sons, les cinq saveurs ne font, dit-il, que désorienter l’homme. Avant tout, celui-ci doit purifier son regard pour parvenir à l’extrême du Vide. Le Vide (wou) est un des grands symboles de la pensée taoïste. Le sage connaît la loi suprême. Vidé de ses passions, de ses désirs, il est pleinement habité par le Tao.


Étienne Guillé : De la réception des énergies vibratoires à la pensée créatrice

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L’étude des énergies vibratoires par l’alchimie, l’astrologie et la radiesthésie confrontée aux données des sciences analytiques contemporaines telles que la biologie moléculaire et la génétique nous a permis de proposer l’existence de deux codes génétiques dans le génôme des êtres vivants. Ces deux codes sont distincts mais interdépendants.


Jean Coulonval : Quand l'esprit explose dans le quotidien

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L’infini ne peut s’atteindre par accumulation de morceaux. Cette démarche, en tant qu’ouvrier m’était profondément étrangère. C’est celle de l’étudiant et du chercheur, de l’«homme d’étude». Cependant, il m’était apparu que le fait d’être catholique, ou protestant, ou musulman, ou capitaliste, ou communiste, en religion, philosophie, science et tutti quanti, n’était que le résultat de conditionnements sociaux, géographiques, historiques, sentimentaux, scolaires etc. Et tous disent: «C’est ma vérité». Ça fait beaucoup trop de vérités alors que par définition il ne peut y en avoir qu’une. Tout cela n’est qu’«opinion», condensat psychique né de circonstances conditionnantes familiales, raciales, sociales, géographiques et autres. Et aucune opinion ne peut être «la vérité». Se casser la gueule pour défendre ce qui n’est qu’opinion c’est la connerie des conneries et pourtant c’est ainsi que le monde fonctionne.


Pierre D'Angkor : Itinéraire 3: La religion peut-elle nous sauver?

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Il s’agit au contraire d’intégrer l’homme dans le difficile problème de l’Unité du tout divin, en reconnaissant la transcendance de cette Unité; de montrer que par un de ses Rayons, le même Soleil divin est en chaque homme, quoique difficile à découvrir, parce qu’Il est en chacun au delà de sa conscience normale, au delà de son moi changeant, au delà de sa personnalité éphémère. Là nous paraît être en effet l’erreur fondamentale de nos philosophes et moralistes chrétiens, qu’ils n’ont jamais vu en l’être humain autre chose que ce moi, cette personnalité mortelle, et qu’ils l’ont prise pour le tout de l’homme, son âme immortelle et sa réalité suprême.