Or, les physiciens qui nous intéressent, sont précisément de fidèles adeptes du Rig Veda ; ils savent qu’il est une possibilité, chez certains méditants avancés, d’expérimenter les expressions quantiques de la Conscience à l’état pur en comparaison avec les états associés au mental et cela en parallèle avec les états nobles ou ordinaires des substances physiques.
Catégorie : C
Maud Cousin : La science de l’occulte de Steiner 1
La nature corporelle de l’homme se compose du corps physique, du corps éthérique et du corps astral. Sa nature psychique comprend l’âme de sensibilité, l’âme d’entendement ou de raison et l’âme conscience. Sa nature spirituelle est constituée par le Moi spirituel, l’Esprit de Vie et l’Homme-Esprit. L’âme de sensibilité et le corps astral forment un tout, de même que l’âme de conscience et le Moi spirituel. Car c’est dans l’âme de conscience que s’illumine l’esprit et c’est de là qu’il rayonne sur les autres éléments de la nature humaine. Le Moi peut-être appelé âme d’entendement, parce que celle-ci participe à la nature du Moi, elle est le Moi qui n’a pas encore conscience de sa nature spirituelle. On arrive ainsi à distinguer chez l’être humain les sept éléments suivants : corps physique, corps éthérique, corps astral, Moi, Moi spirituel, Esprit de Vie, Homme-Esprit.
Dogmes et mystique dans les différentes traditions
Il y a une continuité : où s’arrête la foi et où commence la connaissance directe, le contact direct? Est-ce que le contact direct ne donne pas un sens plus profond à la foi? Est-ce que la foi ne permet pas un contact direct ? (…)
Maud Cousin : Approches alternatives du corps et de la personne
Entendre des sons développe l’oreille et ce même à travers la mère avant la naissance. Au moment de celle-ci des perturbations importantes se produisent. On a pu les faire revivre rien qu’en faisant entendre des sons maternels, l’enfant spontanément a tendance à se remettre en position fœtale.
Maud Cousin : Le corps et l’eau
Or on peut dire que l’élément de base de la vie, c’est l’eau. Aucune vie — en tant que vie active — n’est pratiquement possible sans eau, c’est une substance absolument vitale : tous nos échanges se font dans un milieu aqueux, que ce soit dans nos cellules, entre elles, dans notre sang, la lymphe, nos absorptions. Sans eau, on ne peut vivre que quelques jours. L’eau entre pour 67 % dans le poids de notre corps. La salive, les sucs digestifs, l’urine, sont composés d’eau à 99 %.
Maud Cousin : Le corps et l’air
Il importe de descendre dans la matière, de faire l’expérience de la matière. Puis ensuite il faut revivre dans l’autre sens : c’est la régénération de tous les corps. Ce n’est pas l’attraction qui est la règle, mais la répulsion, tout est tenu en équilibre parce que tout se repousse. Si, au contraire tout s’attirait, tout se mêlerait en une seule chose. C’est comme le besoin d’absorber et de rejeter l’oxygène dans la respiration et l’expiration. La vie serait impensable sur une terre où les corps se trouveraient attirés par la terre au lieu d’être repoussés par le ciel et ainsi maintenus et intégrés par lui avec tous leurs constituants.
Maud Cousin : Nos douze sens
Contrairement à l’usage, Steiner reconnaît douze sens et non cinq, à savoir : le toucher, la vie, le mouvement, l’équilibre, l’odorat, le goût, la vue, la chaleur, le son, le sens du langage, de la pensée, du moi d’autrui.
Maud Cousin : Le corps et la chaleur
Si la production de la chaleur est la plus importante, la régulation est ce qu’il y a de plus personnel. C’est là qu’on est le plus conscient de soi. Les hommes ordinaires ne peuvent agir que sur la respiration et encore…, selon des indications et avec précaution. D’autres individus ont acquis une telle maîtrise qu’ils sont capables d’agir sur les battements de leur cœur. On dit que le rythme de base est d’une respiration pour quatre battements cardiaques: cet équilibre va de pair avec le rythme, or tout est rythme.
Maud Cousin : L’alimentation, les tempéraments
Les reins qui généralement sont assimilés à un organe eau, pour Steiner sont un organe air. Le foie est un organe du moi, donc du feu, de l’énergie. Les intestins varient selon les endroits, ils sont éthériques avant tout, c’est-à-dire qu’ils correspondent à la croissance. L’estomac qui est à moitié conscient, est astral, c’est-à-dire sentiment. La rate est un organe terre, c’est elle qui donne l’assimilation. Vivre sans rate fait mal assimiler. La partie minérale correspond aux os. Le pôle le moins réactif, froid, c’est le cerveau. C’est lui qui utilise les aliments pour les détruire, tandis que tout le reste relève de la construction. Lorsque la personne a récupéré toute son énergie, il y a encore des choses à éliminer. Le côlon se charge d’une partie et cela devient de plus en plus conscient lorsqu’on va vers l’anus.
Maud Cousin : Le sommeil, les sons et la digestion
Steiner avait aussi une conception tripartite de l’homme : le pôle neurosensoriel, relativement immobile, la tête ; un pôle de volonté essentiellement mobile qui comprend les membres et la digestion, et un pôle intermédiaire, la partie rythmique, le cœur et les poumons. C’est cette partie qui harmonise le système de commande et le système réactionnel d’action dont fait partie la digestion. Le métabolisme est indispensable à l’action. Cette notion tripartite se retrouve dans tout l’organisme, car tout est dans tout, avec toutefois une prédominance de mobilité ou d’immobilité.