Mohammed Mathlouthi : L'eau matrice de la vie

(Revue 3e Millénaire. Ancienne série. No 16. Septembre-Octobre 1986) Biologiste, chercheur-enseignant, Mohammed Mathlouthi se consacre depuis des années à des recherches très poussées sur l’eau. Son approche, lui permet de traiter ici de cette prodigieuse création, l’eau. L’eau nourricière et dévastatrice, l’eau mémoire du monde, l’eau qui n’a pas encore livré tous ses secrets. L’eau […]

Jean Markale : Le royaume à l'ombre des dieux

(Revue Question De. No 59. 1984) De tous les peuples dont la structure sociale a été d’origine indo-européenne, les Celtes sont ceux qui paraissent avoir eu le système de royauté le plus étrange par rapport aux autres. A vrai dire, une étude de la royauté celtique n’est pas très facile pour plusieurs raisons. Il y […]

Aimé Michel : Prélude à l'homme

(Pensées hors du rond sous la direction de Marc Beigbeder : Revue La liberté de l’Esprit. No 12. Hachette Juin 1986) Toi et moi, ô Markos Kalloptikos, sommes d’étranges animaux. Ayant comme les autres (animaux) mangé, dormi, fait des enfants, il nous faut encore pâlir sur des énigmes qui n’existeraient pas si nous ne les avions […]

Éric Marié : Les planètes en astrologie médicale

(Revue Le chant de la licorne. No 15. 1986) Alors que les signes et les maisons manifestent respectivement les 12 archétypes cosmiques et telluriques au sein desquels évolue l’Être humain et tandis qu’ils indiquent sur le plan médical des localisations anatomiques pour les uns et des fonctions physiologiques pour les autres, les planètes expriment des […]

Aimé Michel : Les français n'aiment que… la liberté

(Revue 3e Millénaire. Ancienne série. No 15 Juillet-Août 1984) 2000 ans d’histoire qui ont peu à peu fait la France et soudé un peuple. Vingt siècles de guerres, de soubresauts, de convulsions, d’apathie aussi ont constitué l’essence même d’une population née d’ethnies disparates. Ce qui soude ces hommes et ces femmes que l’on appelle Français, […]

Éric Marié : Paracelse

(Revue Le chant de la licorne. No 14. 1986) En France, non seulement la vie, mais également l’œuvre de ce précurseur génial que fut Paracelse, ne préoccupe guère actuellement que les curieux, les amateurs d’insolite, voire, comme nous l’avons tristement constaté à certaines occasions, les opportunistes qui, sans s’être donné la peine de le lire, […]

Éric Marié : Épigenèse et destinée mure

(Revue Le chant de la licorne. No 10. Été 1985) Éric Marié est docteur en M.T.C. (Nanchang, Chine) et docteur de l’École des Hautes Études en Sciences Sociales, il a été nommé, dès 1992, professeur puis, quelques années plus tard, directeur d’une unité de recherche à la Faculté de Médecine Traditionnelle Chinoise du Jiangxi. Ses […]

Aimé Michel : Plus personne pour comprendre les mystiques?

(Revue Question De. No 2. 1e trimestre 1974) Alors que, dans maintes disciplines, les progrès scientifiques sont incontestables, le domaine de la mystique appartient encore à l’ineffable, à l’inconnu, voire le plus souvent au méconnu. Toute physiologie des mystiques, qui s’appuierait sur la réalité expérimentale, reste à faire. Et pourtant, Aimé Michel, qui a suivi […]

Jean Markale : Le conte populaire

Car tout conte populaire intègre des données d’observa­tion concernant la lutte de l’individu contre le Destin. En fait, il s’agit presque toujours d’une transgression d’interdits. Le héros du conte populaire défie le temps, défie la société, défie la mort. Il lui arrive même de défier Dieu. Cet aspect blasphématoire n’est d’ailleurs ressenti comme tel que dans le cadre qui est le nôtre, c’est-à-dire celui d’une religiosité teintée d’un christianisme passif, entièrement voué à l’obéissance d’un Dieu tout puissant. Il en a été différemment dans d’autres sociétés, même des sociétés qui affirmaient leur christianisme, comme l’Irlande de l’âge des Saints…

Jean Markale : Le temps étalé ou le destin-volonté

Dieu a souvent été proposé comme un Créateur perpétuel. Si l’on s’en tient à cette proposition, il faut admettre qu’un seul geste de Dieu — ou une seule parole suffit pour créer tout l’enchaînement des faits qui consti­tue le Monde, un peu comme le coup d’épingle dans le papier plié dont parlait Cocteau. Mais cette création per­pétuelle se fait à travers la créature, laquelle doit néces­sairement contribuer à la création sous peine d’être néan­tisée. Le système de pensée des Druides, pour ce que nous en savons, semble avoir eu cette prodigieuse intuition : c’est par la créature que Dieu — quel que soit son aspect —, créateur en perpétuel devenir, se crée lui-même : autrement, il n’existerait pas, ou il équivaudrait, selon le raisonnement hégélien, au pur néant. De là la confiance totale de la pensée druidique en la volonté hu­maine, la confiance totale des Celtes chrétiens dans le Libre-Arbitre absolu.