E. Lester Smith : Le rôle de l'homme dans l'évolution

Cependant, c’est l’évolution de l’homme lui-même qui importe réellement. L’homme peut transmettre à ses successeurs non seulement les caractéristiques génétiques contenues dans ses gamètes, mais aussi la provision qu’il a faite de connaissance et d’expérience. Cette provision peut se partager immédiatement sans attendre la génération suivante. Ainsi, l’homme a déjà énormément accéléré l’évolution dans ce sens culturel. En outre, il est maintenant capable de guider l’évolution vers un but qu’il a choisi lui-même. C’est en acceptant et en exerçant cette formidable responsabilité que l’homme doit prochainement exprimer sa divinité.

Martine et Henry Normand : Science, prescience et tradition

Le concept matériel ne peut être totalement abandonné. On entend dire trop souvent que l’on va rejeter la matérialité et la science pour s’occuper de spiritualité ! Comment pourrait-on supporter la spiritualité s’il n’y avait un corps physique pour en avoir la compréhension ? Rejeter une forme parce qu’on en perçoit les travers n’empêche pas cette forme d’exister. Il est plus important d’apporter la complémentarité, qui fait défaut à notre époque, entre la matérialité, la satisfaction intellectuelle et surtout un épanouissement du cœur. Mais un énoncé ne peut être qu’écouté, sa compréhension est l’affaire de chacun. Personne ne peut communiquer le goût du thé à qui n’en a jamais bu.

George W. Weaver : Mysticisme et science

Le mysticisme, qu’il ne faut pas confondre avec le psychisme, n’implique ni émotivité ni valeurs morales. Quant à la science, dont il faut tenir compte, elle n’est pas vraiment opposée aux tendances mystiques, mais telle quelle est comprise généralement par la majorité des gens, elle est nettement antagoniste au mysticisme et refuse de s’occuper de problèmes métaphysiques.

Robert Linssen : Du conflit à l’unité des profondeurs

L’amour réel est toujours une ouverture au monde. Il développe naturellement notre capacité relationnelle avec les êtres et les choses, par un affranchissement des automatismes du passé. Mais les habitudes et les jugements de valeur du passé ont une force d’inertie considérable. De ce fait, nous ne sommes jamais complètement dans le présent. Le présent n’est plus qu’un mot vide de sens. Il n’est qu’un passage rapide entre un passé mort et un avenir qui n’est pas encore. Or, c’est dans le présent que l’énergie créatrice de l’Univers anime le cœur ultime des êtres et des choses. Ainsi que l’enseignaient les anciens Maîtres du Zen, « l’Infini est dans le fini de chaque instant ».

Fritjof Capra : Physique moderne et spiritualité orientale

La vision mystique — et j’ajoute tout de suite qu’il y a des mystiques aussi bien en Occident qu’en Orient — semble néanmoins plus répandue en Orient qu’en Occident. Pour simplifier, j’appellerai donc la vision mystique la vision orientale. Celle-ci est une vision « organique » que l’on pourrait désigner comme « écologique ». Pour le mystique, toutes les choses et tous les phénomènes que nous apercevons avec nos sens sont interconnectés, interdépendants et ne sont en fait que des manifestations d’une même Réalité ultime.

Médiation et Univers Par Robert Linssen

D’instant en instant, émanent du champ de conscience universelle des paquets d’ondes de probabilité Ceux-ci forment le niveau ultime de toute matière y compris celle du cerveau humain. Celui-ci, grâce à son énorme complexité cellulaire et sa finesse de perception a la capacité de répondre à tout instant à ces paquets d’ondes par un accueil d’une certaine qualité. Cet accueil peut-être adéquat ou inadéquat.

Raymond Ruyer : La cosmologie néo-gnostique de Jean Charon

Si l’on est tellement choqué par l’« électron intelligent » de J. Charon, que l’on ose au moins regarder en face ce grand fait. Dans la formation génétique, puis embryonnaire, d’un être vivant et de son système nerveux, c’est un fait que les atomes ou plus exactement les électrons des couches superficielles des atomes cherchent et trouvent les atomes-partenaires adéquats, et conjuguent leurs actions. On aimerait que les réductionnistes nous expliquent la différence entre un phénomène d’organisation micro, puis macroscopique, et un phénomène de foule, où le temps désorganisateur règne seul. Il faut évidemment faire intervenir des facteurs d’organisation dès le niveau élémentaire, capables d’établir les canaux conducteurs et les relais énergétiques de la machine vivante, si l’on veut comprendre une grande organisation. La vie refait la complexité de l’individu à partir d’une cellule. Elle refait aussi un noyau cellulaire complet à partir d’un demi-noyau, une hélice d’A.D.N. à partir d’une demi-hélice

S. Devoldre : Science d'aujourd'hui et de demain

C’est ainsi qu’au-delà de quelques formules, qui ne sont que des instruments de parcours de la dialectique scientifique, nous avons la possibilité dans une vue globale du monde, de réaliser enfin une expression de l’équilibre vital. Cet équilibre ne se trouve pas au dehors des choses, à l’extérieur, mais au dedans de nous-mêmes par la connaissance de notre propre être.

Robert Linssen : Électronique Psychique - Réincarnation - Physique Moderne

Depuis cette expérience fondamentale, appelée « Samadhi » en Inde, je me suis intéressé passionnément à la structure exacte des constituants ultimes de la Matière. Je sentais avec une certaine acuité que les énergies spirituelles auxquelles j’étais soudainement sensibilisé provenaient autant des profondeurs de ma propre constitution cellulaire que d’autres domaines encore mystérieux. Je me plongeai alors dans l’étude de la biologie, de la physico-chimie et, finalement, la physique nucléaire. Quelle était bien la nature de ces électrons, de ces neutrons, de ces protons ? Quelle pouvait bien être la nature de ce champ unitaire et de l’énergie universelle formant la substance même des mondes visibles et invisibles ?