Marc Beigbeder : Le pont-lavie

(Pensées hors du rond sous la direction de Marc Beigbeder : Revue La liberté de l’Esprit. No 12. Hachette Juin 1986) La tradition occidentale dominante oscille entre la sensation (ou la perception) et le concept, pour accéder à la connaissance. Il est vrai que de Descartes à Einstein elle met tout de même à son […]

Stéphane Lupasco : La topologie énergétique

(Pensées hors du rond sous la direction de Marc Beigbeder : Revue La liberté de l’Esprit. No 12. Hachette Juin 1986) Les dialectiques des espaces-temps et des temps-espaces Kant, comme on sait, considérait les données spatio-temporelles comme des cadres a priori de la sensibilité. Cependant, pour les physiciens et les biologistes, quels qu’ils soient, l’espace et […]

Vision de l'unité, entretien Basarab Nicolescu et Christine Hardy

Cela veut dire que ce que l’on met en doute ici, c’est la notion même de l’identité précise d’une particule, et on essaie de lui substituer la notion de relation entre particules. Ainsi, ce sont les relations entre les particules qui sont responsables de l’apparition d’un objet qu’on appelle particule. Il n’y a pas d’objet en soi, ni d’identité propre qu’on puisse définir d’une manière séparée ou distincte des autres particules. Une particule est ce qu’elle est parce que toutes les autres particules existent à la fois…

Une logique à trois termes, entretien Stéphane Lupasco et Chrisitne Hardy

Nous sommes dans un univers phy­sique et biologique ; nous avons également en nous une matière psychique. Il se peut que l’anti-univers soit une dominante biologique sur un dominé physique, alors qu’ici nous sommes une dominante physique sur un dominé biologique. On peut donc imaginer un troisième univers qui serait l’équi­libre des deux autres dans un état précisément de semi-actua­lisations, et de semi-potentialisations, physiques et biologiques. Il serait constitué de deux matières, mais comme dans le cerveau ou dans le noyau atomique, il se tiendrait dans un état d’équi­libre. Ce serait donc un troisième univers essentiellement psy­chique.

Le processus de création selon S. Lupasco

Ainsi les procédures de toute connaissance ne révèlent pas un Moi conscient s’opposant à un Objet extrinsèque, mais une dynamique d’énergies antagonistes dont l’imbrication engendre des processus cognitifs multiples. C’est le monde qui se connaît lui-même, en même temps qu’il évolue et se crée.

Stéphane Lupasco : L’énergétique sociologique

Aucune société, quelle qu’elle soit, ne peut exister sans ces paramètres de l’antagonisme énergétique : attraction et répulsion, homogénéité et hétérogénéité, avec propriété d’actualisation et de potentialisation respective, s’interdisant le passage à l’absolu, d’un côté comme de l’autre de ses constituants structuraux et systématisants

Stéphane Lupasco : Pour une nécessaire mutation de la logique de l'entendement

Cette troisième matière est la matière la plus dense du noyau atomique et en même temps, chose étonnante, de la matière psychique, comme je le montre dans plusieurs de mes travaux . Dans cet état de coexistence antagoniste et contradictoire, de semi-potentialisation et de semi-actualisation, les énergies de l’homogène et de l’hétérogène, prennent, dans le système neuropsychique, conscience d’elles-mêmes, en inaugurant cette propriété considérable du système nerveux central de l’homme, de la conscience de la conscience et de la connaissance de la connaissance.