La photo, l’écriture, la peinture, c’est pareil. C’est un cachet d’aspirine qu’on prend quand on peut saisir un tout petit peu de ce qui passe. Ça vous calme. Je souffre quand la nature est trop belle. Supposez qu’on m’emmène en voiture et que je traverse des bourgs, des champs de blé sauvages ; alors, je deviens de mauvaise humeur avec les passagers qui ne comprennent pas pourquoi. Et c’est parce que je laisse tout ça se perdre.
Un autre regard, entretien avec J.H. Lartigue