Frédéric Lionel : Le serpent de feu

En Inde, le serpent est Kundalini, tout à la fois force, dynamisme vital, destruction suprême et résurrection. Kundalini, l’énergie lovée sur elle-même, est le Serpent de Feu endormi. Le serpent éveillé dans l’harmonie des forces créatives conduit à l’enfantement, et cela à tous les niveaux. Kundalini éveillé par volonté ou par accident est la force destructrice et dévastatrice.

Frédéric Lionel : Bien des choses sont à déchiffrer en ce monde

Tant que l’homme croit mériter les faveurs du Ciel, tant qu’il s’enorgueillit de qualités, souvent imaginaires, tant qu’il se complaît dans le rôle de victime, il ne passe pas. N’oubliez pas que c’est votre mental, votre intellect qui déterminent vos actions et que ces actions réagissent sur votre intellect, commandant en cascade un mécanisme conduisant de réaction en réaction, d’affrontement en affrontement, à ce que vous ressentez comme absurde.

Frédéric Lionel : La nature est la servante du mage

La magie est aussi vieille que le monde. Appelée science des sciences, elle constituait, jadis, le dernier échelon de l’Initiation sacerdotale en Egypte et en Grèce. A ce niveau, elle représentait la manifestation active de la spiritualité vraie. L’une des expressions de la magie blanche, sous sa forme la plus pure, fait de l’alchimie l’ « Art royal » que même l’Église ne condamna jamais, tout au moins officiellement.

Frédéric Lionel : La recherche du sacré

Dénoncer les tares qui rongent une civilisation est insuffisant. Aussi longtemps que l’homme, qui est un élément de la civilisation, ne changera pas, aussi longtemps qu’il restera avide de succès et de puissance, aussi longtemps qu’il n’abordera pas la voie de la transformation essentielle par laquelle se modifieront du tout au tout ses mécanismes de pensées et l’action qu’ils déterminent, il fuira en avant, quelle que soit la forme que prendra cette fuite. Qu’il s’agisse d’une retraite au sein d’une communauté, qu’il s’agisse d’une adhésion à un groupe dont le but spirituel correspond à des aspirations authentiques, qu’il s’agisse de terrorisme devant changer le monde, de drogues conduisant à l’oubli, aussi longtemps que n’aura pas eu lieu une transformation fondamentale, une naissance nouvelle, aucun des buts recherchés ne sera atteint.

Frédéric Lionel : Science et philosophie (supports d'une vision globale)

Par l’entendement humain qui correspond à une faculté de compréhension globale, le spirituel se projette dans la chose observée. Poussé par son génie, l’homme cherche à percer le mystère de l’infiniment petit et découvre un mouvement indécelable. Il découvre un tourbillon d’énergie, une essence sans bornes et sans limites, et réalise que rien n’étant séparé du reste, il est lui-même cette essence. Il découvre que l’instabilité est, dans le monde manifesté, la toile de fond devant laquelle se joue son destin, et il découvre aussi qu’il est absurde de perpétuer une classification rigide en catégories de tous les modes de sciences, de tous les savoirs et de toutes les philosophies, car ils sont tous une voie d’approche d’une Réalité unique.

Frédéric Lionel : L'attrait de l'occulte

Un maître Zen un jour déclara : « Si le fait de prendre la position du lotus suffisait pour gravir le sentier, toutes les grenouilles seraient des Bouddha. » Pour déceler le pourquoi de sa propre insatisfaction et le mécanisme de la pensée qui conduit à l’illusion, barrière sur le chemin de l’initiation, il faut être vigilant. Seule la vigilance dégage la voie de la Connaissance, et seule la Connaissance est initiation aux choses de la Vie et détermine des actions qu’inspire la Sagesse.

Fréderic Lionel : Para-psychisme et art magique

L’Antique Sagesse, transmise de génération en génération sous forme de messages, de mythes et de légendes, transmise et développée par des êtres missionnés, afin de garder vivant le rythme de chaque époque et celui des civilisations qui se succédèrent, n’a jamais cessé de féconder l’aventure spirituelle de l’humanité. Les Mystères de la Nature, expression du rythme vivant, se dévoilent, à l’écouter, par la perception des relations que nouent les affinités ou les répulsions des atomes entre eux.