Cette vigilance n’est concrètement réalisable que si vous pouvez être à la fois conscient de l’extérieur, des gens qui vous parlent, des situations existentielles dans lesquelles vous êtes inséré et conscient de vous-même en train de vivre ces situations, conscient de ce qui se passe en vous. Vous devez avoir un regard à la fois sur l’extérieur et sur vous-même afin qu’aucune de vos réactions ne vous échappe. C’est le cœur du Chemin, croyez-moi, et tout le reste n’est que des à-côtés destinés à intensifier cette conscience de soi et à diminuer la puissance du sommeil et de l’identification avec les formes.
Étiquette : Activité Mentale
Swami Satyananda Sarasvati : Yoga et monde moderne
Le mental est un instrument puissant que la nature a placé dans le corps physique. Il est formé par les éléments les plus subtils de la nature, les trois GUNAS : Sattwa, Rajas, Tamas, c’est-à-dire, les trois états de l’Univers : Équilibre, Action, Inertie dont l’interaction influence chaque acte, chaque pensée, chaque événement. Lorsque Sattwa prédomine, le mental demeure calme et concentré. Il peut fonctionner sans être distrait. Lorsque Rajas prend l’avantage, l’énergie mentale est dispersée. C’est un état d’hyperactivité ou les passions l’emportent. Lorsque Tamas a le dessus, le mental est obscurci, inactif. La pensée est lente et lourde.
Swami Hridayananda Sarasvati : Enseignements 1 : Dieu
Dieu n’est pas une force assise quelque part. Cette force du Pouvoir Ultime, cette force qui est tout Amour, c’est celle que l’on appelle « Dieu ». « Dieu » est un nom que l’homme a donné à cette force, certains l’appellent « Dieu », certains l’appellent « Bhagavan », d’autres lui donnent d’autres noms encore, c’est toujours la même chose. Et cette Force, ce Pouvoir, peut faire absolument tout, le mot « impossible » n’existe pas dans le dictionnaire de Dieu, tout est possible.
B. L. Atreya : La divinisation de l'homme
D’après Vasishtha, il n’existe aucune voie de Réalisation du Soi hormis la Connaissance. « L’ascétisme, les pèlerinages, la distribution des aumônes, les sacrifices, les bains dans les rivières sacrées, l’étude des Ecritures, l’accomplissement des devoirs rituels, etc., tout cela n’est d’aucun usage ». C’est par la seule connaissance que l’individu peut réaliser sa propre Déité. La Connaissance est le seul moyen qui fait apparaître la Conscience du divin. « Bhakti », la dévotion à un Dieu personnel ou à un Maître, n’est aucunement requise et ne sert pas à grand-chose pour réaliser le Soi. Vasishtha croit inébranlablement qu’il ne faut compter que sur soi-même. Il affirme avec force : « On est soi-même son propre ami, ou bien son propre ennemi. Aucun palliatif ne peut être envisagé si l’on n’est pas l’artisan de son propre salut ». « Ce que l’on n’atteint pas soi-même, par un effort personnel et persistant, ne peut être atteint par nul autre procédé dans aucun des trois mondes ». « Le Dieu vrai que l’on doit adorer, c’est le Soi que l’on possède. Il n’est aucun besoin d’adorer tout autre dieu ». « Ceux qui abandonnent le dieu qui réside en leur propre cœur et vont à d’autres dieux sont comparables à ceux qui jettent les pierres précieuses qu’ils ont en main pour rechercher les verroteries ».