Evan Thompson : Temps d’horloge contre temps vécu

Qui a vraiment gagné lorsque Bergson et Einstein ont débattu du temps ? Le soir du 6 avril 1922, lors d’une conférence à Paris, le philosophe Henri Bergson et le physicien Albert Einstein s’affrontèrent sur la nature du temps dans l’un des grands débats intellectuels du XXe siècle. Einstein, alors âgé de 43 ans, venait de Berlin pour parler […]

Stephen Robbins : Bienvenue dans le champ holographique : Repenser le temps et la conscience

Lorsque le magazine Analogy s’appelait The Secular Heretic, nous avons publié des articles époustouflants. L’intérêt de développer un contenu qui se détourne de l’actualité au profit d’un matériel plus substantiel est que l’on peut revisiter ce dernier et le trouver toujours rafraîchissant et intellectuellement convaincant, en découvrant souvent de nouvelles compréhensions. Cette semaine, j’encourage les […]

Ilya Prigogine : Temps, durée, devenir : La réconciliation d'Einstein et de Bergson

La notion de temps fait irruption de tous côtés. J’ai été frappé de voir comment elle a émergé au début du siècle. C’est un problème clé pour Einstein, et aussi pour Bergson. Comment leurs pensées se sont-elles développées ? Cette méditation sur le temps qui s’élabore au début du siècle prend deux formes tout à fait différentes. Le temps d’Einstein est le temps-communication. Celui de Bergson, c’est la durée, le temps intérieur. Aujourd’hui nous arrivons à une synthèse des deux, avec la notion de devenir, qui comprend à la fois temps et durée. L’insistance de Bergson sur la nouveauté, la création, a quelque chose de très moderne. Avec la notion de devenir nous englobons la nécessité et le hasard, la transparence et l’opacité. L’essentiel pour un homme de science est d’être ouvert à ce qu’il apprend…

May Lorenzini de Buttafoco : Bergson et la pensée théosophique

Il est probable que le mystique n’analyse pas son état, il ressent simplement le ravissement de la vision qu’il a capté au moment où sa conscience s’est élevée dans les régions supérieures de l’être. Mais il ne sait pas que c’est un état que l’initié peut obtenir à volonté en gravissant sciemment les plans de la vie qui sont perméables pour lui et où sa conscience peut fonctionner aussi bien que son intelligence fonctionne sur le plan de la vie physique.