Un jour après avoir discuté longtemps avec un ami, celui-ci nous posa une question en forme de reproche, question que nous trouvions très étonnante : « Pourquoi ne parlez-vous jamais de votre éveil ? Cela pourrait intéresser de nombreuses personnes, je ne comprends pas votre discrétion que je trouve d’ailleurs excessive. » Tout d’abord comment savoir qui est éveillé ? […]
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R.P. Kaushik : Du Désir à la Joie
Traduction libre Plaisir et joie. La recherche du plaisir. Joie spontanée. L’action juste. La vraie spiritualité. D’après la tendance de la discussion qui a suivi l’exposé d’hier, je suis enclin à aborder plus longuement aujourd’hui la question du plaisir et de la spiritualité. Dans de nombreuses approches religieuses traditionnelles, cette question du plaisir et du […]
le docteur Billaud et le révérend Yukaï : L'offrande de la peur
Notre corps est une merveilleuse machine, et tout ce qui se manifeste en lui représente une tentative plus ou moins réussie de s’adapter au réel ; même si cela ne paraît pas être toujours le cas. Ainsi en est-il de la peur, qui à l’origine est une réaction physiologique de l’organisme pour l’aider à faire face à un danger immédiat et visible. Le cerveau enregistre le péril, émet alors un signal qui déclenche une libération de substances actives dans le sang…
Jean Klein : Du désir à la joie sans objet
Il est important d’observer que tout désir tend vers un état de non-désir. L’objet convoité, ne l’est qu’en vue de l’état de contentement qu’il procure. Celui-ci, tout passager qu’il soit, est celui d’un non-désir total, suprême félicité, qui est la nature véritable de l’homme. Toute autre convoitise n’est qu’une compensation. Le contentement n’est pas dans l’objet, il est en nous.
Robert Linssen : De l'amour humain à l'amour Divin
Tout amour véritable se manifeste par le don de soi. Dans le don de soi il y a renaissance, recréation. Il faut mourir pour renaître, nous disent les Evangiles. Il nous faut mourir à nous-mêmes pour naître à la Plénitude du Pur Amour. La mise en évidence d’un tel processus nous étonne de prime abord. L’instinct de conservation de notre « moi » se rebiffe et tente de nous suggérer qu’il y a là quelque chose qui pèche contre les lois de la nature. Bien au contraire. Toute l’histoire de la vie dans les règnes successifs n’est-elle pas celle d’une recréation perpétuelle, d’une destruction continuelle de formes, d’un dépassement incessant de niveaux acquis. Le « don de soi » inhérent à tout véritable amour, constitue le prolongement sur le plan humain, de processus naturels observables sur le plan biologique parmi des êtres primaires en organisation.