Catherine Anne : Le symbolisme du tarot 4 : L'Impératrice

L’Impératrice, c’est la lame n° 3. Nous allons aborder aujourd’hui le chiffre trois. Le Bateleur, c’était le nombre un — ce n’est pas un chiffre, c’est le Principe Universel —. La Papesse, c’était le deux, le principe féminin, avec le deux vous ne pouvez pas faire une figure fermée. Et on arrive enfin au trois qui est la première figure fermée élémentaire : le triangle qui, symboliquement parlant, est équilatéral ; quelle que soit la base sur laquelle on le pose, il est droit et juste. Le triangle, c’est le deux plus le un, c’est-à-dire le principe masculin plus le principe féminin. Logiquement, il en résulte enfantement de quelque chose. Dans le Tarot, le chiffre trois, c’est le chiffre de l’intelligence, le symbole de l’intelligence.

Catherine Anne : Le symbolisme du tarot 3 : La papesse

Le terme de la Papesse appartient au vocabulaire chrétien mais n’a rien à voir avec une femme ayant déjà existé et étant montée sur le Trône de Pierre. Il y a probablement allusion à la légende de la Papesse Jeanne qui remonte au Moyen Age, femme ayant porté la couronne de saint Pierre et qui a accouché lors d’une procession. C’est une légende car elle n’a pu être vérifiée sur le plan historique. Cette lame a gardé son appellation de la Papesse pour être admise pendant l’Inquisition, car le terme de Vierge n’aurait pu passer.

Catherine Anne : Le symbolisme du tarot 2 : Le bateleur

LE BATELEUR, c’est la lame un, le principe Universel. Nous allons décrire la lame de bas en haut. Pourquoi ? Pour aller de l’involution à l’évolution. C’est-à-dire que tout est contenu en devenir dans cette lame. En même temps, je parlerai du symbolisme des couleurs. Chaque fois que je rencontrerai une couleur je vous l’expliquerai sur le plan symbolique, et comme cela se répétera à chaque lame, vous saurez très vite que le vert c’est l’occulte, le bleu la sagesse, le rouge l’élan vital…

Catherine Anne : Le symbolisme du tarot 1 : Introduction

Je précise que quand je parle du Tarot, non pas des Tarots, mais « du Tarot ». Il y a une grosse différence et je précise aussi qu’il n’est pas question d’apprendre à les tirer. Ce que vous allez entendre est uniquement du symbolisme, un peu d’iconographie, parce que il y a des jeux qui sont différents, il y a eu des reproductions depuis tellement de temps que forcément il y a eu des copies qui ne sont pas exactes, d’autres qui l’on fait exprès pour échapper à l’Inquisition, pour échapper à des tas de choses dangereuses qui ont sévit pendant ces derniers siècles. Le Tarot a donc énormément évolué. Son origine se perd pratiquement dans la nuit des temps, on a trouvé un mot sanscrit qui s’écrit « Tar » en supprimant l’o et qui signifie exactement un jeu.

Louis Liébard : La hiérarchie divine

C’est en toutes lettres qu’écrivait le Prophète Isaïe (XV, 7) : « C’est Moi, Dieu, qui fais le bonheur (le bien) et qui provoque le malheur (le mal), c’est Moi, Dieu, qui fais tout cela ». Tandis que l’homme, image de Dieu, mais n’en possédant ni sa toute-puissance, ni sa toute-liberté, est obligé de dire avec Saint Paul : « Je fais le mal que je ne voudrais pas faire et je ne fais pas le bien que je voudrais faire ».

Frédéric Lionel : La voie

Le Tarot, par son symbolisme, peut, à condition de l’interpréter de juste façon, montrer la voie et éclairer les étapes conduisant à la Sagesse. Or, cela n’est pas tout. Il illustre, sous un aspect rarement évoqué, la Philosophie des Nombres, une philosophie qui considère le Nombre comme un archétype nouménal de tout ce qui existe. C’est cette particularité qui justifie l’ordre numéral des arcanes tel qu’il se présente dans ce jeu.

Frédéric Lionel : La liberté principe

Aussi longtemps que le mécanisme de la pensée n’est pas exploré et que ne sont pas perçus les impulsions, aspirations ou réflexes, tant instinctifs que psychologiques ou spirituels, l’homme est manié par sa pensée qui détermine son action, au lieu de la manier en toute connaissance de cause. Inconscient d’une dépendance qu’engendre la mécanique de la pensée, laquelle se manifeste par des réactions aux diverses sollicitations, il ignore qu’il n’est pas libre. Or, la Liberté Principe est non seulement l’essence de toute chose, mais encore l’indispensable assise d’une expression juste, physique, psychologique ou spirituelle.

Ma Suryananda Lakshmi : La révélation de Dieu en l'homme

Ce loisir de Dieu se trouve à toutes les pages de la Bible, comme il se trouve dans les Védas, dans les Upanishad, comme dans tous les textes sacrés que nous possédons. « Tu m’as fait infini » continue le poète, « tel est Ton plaisir ». Nous oublions que nous sommes infinis, que nous sommes éternels, nous sommes nés de l’infini, faits de l’éternité lumineuse. Le grand éducateur Pestalozzi qui vivait en Suisse à une période très troublée comme la nôtre et qui s’est tellement occupé des enfants pauvres et des orphelins, disait : « Pour permettre à l’humanité de se sortir de ses problèmes, il faut ennoblir l’homme ». Or, ce « surabondant loisir », c’est un de ces moments où l’homme a la possibilité de s’ennoblir intérieurement, de retrouver son origine, de savoir qui il est en réalité et d’essayer de le devenir, chacun à sa manière.

Jean Haab : Le petit poucet

La perpétuation de la Tradition s’est toujours effectuée de deux manières absolument différentes mais cependant complémentaires. La première d’entre elles s’est appuyée sur les Maîtres et les Écoles de Mystères. La seconde manière est plus occulte et fonctionne totalement à l’insu des profanes puisqu’elle utilise l’inconscient populaire sous la forme des contes et des légendes.