Jacques De Marquette : Physique et perceptions

| Catégories : de Marquette Jacques | Mots-clés : , , ,

Il est donc possible qu’il y ait après la mort du corps comme une sorte de prologue de la mort de l’âme, au cours de laquelle les divers aspects de la vie consciente épuisent les facultés d’actions nouvelles (qu’il ne faut pas confondre avec les mémoires et leurs possibilités de reviviscence) accumulées en elles, comme continue la vitesse acquise d’un navire dont on arrête les hélices en pleine course. Mais ce chant du cygne de l’activité consciente ne saurait durer que quelques semaines, quelques années, quelques décades, ce qui est complètement insignifiant au regard de l’éternité.


Dominique Casterman : Philosophie non dualiste et actions positives

| Catégories : Casterman Dominique, Inédit | Mots-clés :

Pour autant, devons-nous négliger l’esprit, la conscience individuelle, le corps, les joies, les souffrances, les désirs, etc., sous couvert que seul la Conscience est, et que le spectacle n’est que pure illusion ? Je ne le pense pas car il n’y a pas de séparation entre le Spectateur et le spectacle. La grande illusion c’est l’idée même de séparation…


Carlo Suarès : La fin du grand mythe II

| Catégories : Suarès Carlo | Mots-clés : , , ,

Mais il faut que le grain meure après seulement qu’il a été jeté dans la terre. S’il mourait avant, écrasé ou desséché, sa mort serait aussi stérile. L’être qui dit « je », ce grain de froment, ne doit pas s’annihiler, mais mourir dans le bon sol, il ne doit pas non plus chercher à devenir gigantesque, à se transformer en une maison, en croyant que les fruits viendront quand il sera devenu aussi gros que le monde. C’est ce que l’on croit habituellement. « Je » croit qu’il peut devenir universel, il veut prier Dieu, il veut trouver Dieu, il veut trouver la Voie et la Vérité, « je » est prêt à tout sauf à mourir dans le bon sol.


Robert Powell : Rencontre avec la mort

| Catégories : Powell Robert | Mots-clés : , , ,

Lorsqu’un deuil nous frappe, que se produit-il au juste ? L’événement est accompagné de diverses émotions qui peuvent aller jusqu’au traumatisme. Si la personne décédée occupait une place importante dans notre vie, donc dans nos pensées, un large segment de la vie de la pensée se trouve soudainement interrompu; et rappelons-nous que c’est vraiment cette vie de la pensée qui fabrique ce qui s’appelle le soi. Alors, on ressent soudain un profond sentiment de vide, comme si une partie de soi était morte avec le défunt.


Carlo Suarès : La fin du grand mythe I

| Catégories : Suarès Carlo | Mots-clés : , ,

L’envoûtement c’est l’inconscient, qui s’interpose entre la Vérité et nous, en nous donnant comme point de départ de toutes nos pensées, comme base apparente de tout notre être, un monde irréel que nous ne mettons pas une seconde en doute. Chacun vit dans un état hypnotique, dans un état de rêve, qui lui fait accepter et vivre ce rêve sans s’en étonner le moins du monde. Ce rêve c’est tout l’Univers tel que chacun l’accepte. Plus on dort profondément moins on se demande le « pourquoi » des choses. Le sommeil est si profond que le fait de partir à la recherche de sujets d’étonnement, tables tournantes, coïncidences, « forces inconnues », semble déjà sublime, alors qu’au premier éveil la simple constatation que quelque chose existe suffit à nous remplir de stupeur…


Jacques de Marquette : Eschatologie ou perspectives finales

| Catégories : de Marquette Jacques | Mots-clés : , , ,

L’Hindouisme nous a fourni un tableau typique des divers étages des conceptions que les hommes se forment de Dieu. Au-dessus des petits dieux naturistes agissant d’une manière caractérisée en un lieu déterminé, au-dessus des dieux toté­miques également attachés à un territoire, mais étendant leur empire à toutes les formes vivantes, au-dessus du Dieu tribal qui, tout en ayant un autel de prédilection dans la capitale du peuple, est plus attaché à l’ensemble humain de celui-ci qu’à son espace vital ; l’Hindouisme place les dieux plus ou moins démiurgiques qui régissent l’ensemble de l’Univers solaire qu’ils ont créé. Ces dieux, dans leur essence, sont inhérents à toutes les créatures grâce à la pression de leur activité créatrice, protectrice et rénovatrice qui les main­tient en vie…


Robert Powell : l'unique priorité

| Catégories : Powell Robert | Mots-clés : , ,

Un autre des aspects où l’esprit fragmenté est manifeste dans la sexualité, c’est quand, plutôt que de se sentir attiré par un individu en tant qu’entité totale, l’esprit a une fixation sur le corps seulement, ou encore sur certaines parties spécifiques de ce corps. Il faut réaliser que chez l’homme moderne, à cause de cette fragmentation de la pensée et de l’action — ce qui est vraiment une spécialisation intellectuelle au énième degré d’absurdité — le sexe est devenu une chose de l’esprit, ou « intellectuel », plutôt qu’une manière d’être correspondant plus ou moins à la chose physique qu’elle est censée résumer. Pour couronner le tout, nous avons créé une séparation entre le sexe et les autres expériences sensuelles et construit quelque chose d’énorme; le sexe est donc devenu la seule façon de mesurer la moralité.


Bruno Guiderdoni : L'homme coronal

| Catégories : Guiderdoni Bruno

Les travaux « scientifiques » pour révéler objectivement le champ d’énergie vitale ne datent pas d’hier. À la fin du XIXe siècle, le colonel Albert de Rochas a cru avoir mis en évidence la possibilité de l’extériorisation du « fluide nerveux ». Le médecin anglais Walter Kilner a mené, à partir de 1911, des recherches sur l’« atmosphère humaine » à l’aide de filtres colorés. John Pierrakos, poursuivant les travaux de Reich, prétend même qu’on peut voir sa structure triple et pulsante à l’aide d’un filtre bleu cobalt, avec un peu d’entraînement et un éclairage adéquat.


Pierre d'Angkor : La science et le mystère de l'homme

| Catégories : d'Angkor Pierre

S’il est un fait pourtant dont la constatation est univer­selle, c’est l’existence en chaque être humain d’une dualité opposée de tendances, comme s’il y avait réellement en chacun deux natures différentes, étroitement associées, mais orientées dans des directions contraires : d’une part donc des tendances centripètes, poussant chaque homme vers la satisfaction de soi-même, de ses instincts, de ses appétits, de ses désirs égoïstes, et, d’autre part, des tendances plus affinées, centrifuges, nous aiguillant vers quelque chose qui dépasse l’homme et répond à des aspirations altruistes allant même chez les meilleurs d’entre-nous jusqu’à l’oubli de soi, l’esprit de dévouement et de sacrifice pour le bien d’autrui. Pour être les unes et les autres évoluées en chacun à des degrés très différents, ces deux tendances opposées n’en existent pas moins en tout homme normal.


Trente-cinq millions de sourciers entretien avec Yves Rocard

| Catégories : Entretien/Interview, Parapsychologie / Phénomènes | Mots-clés : ,

En fait, l’intérêt véritable des étu­des sur les sourciers est de relan­cer la question du bio­magnétisme, c’est-à-dire de l’action des champs magnétiques sur les êtres vivants. Scientifique­ment, on se doit d’étudier ces sujets exceptionnels — une per­sonne sur quarante, en moyenne — qui perçoivent les champs magnétiques ambiants sans l’aide d’aucun instrument. Nous avons là le sixième sens magnétique à l’état pur, tel qu’il devait exister chez l’homme de la préhistoire.