Jean Biès : Gurdjieff, promesses d'une parole

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École de rigueur et de lucidité, le « Travail » stimulait, éveillait, léguait un « sens » à l’existence d’être déracinés, confrontés à l’absurde, perplexes devant tant de ques­tions spoliées de leurs réponses, insatisfaits d’Églises plus militantes que méditantes. Il proposait un point de repère grâce auquel prendre sa mesure, se voir deve­nir, découvrir sa place, sa nature, non point celles qu’on croit avoir ou tenir abusivement. Voie du plus grand effort menant nécessairement à un changement de vision à une maturité, à l’acquisition d’un autre ordre. Voie permettant de distinguer l’essentiel du superflu, de se rendre responsable, d’ajuster la balance intérieure, à force de patience et de volonté.


Frédéric Lionel : La géométrie sacrée

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La Géométrie Sacrée fait partie des sciences hermétiques puisqu’elle est la science des mystères de la nature. Or, l’un des grands mystères de la nature est la proportion d’extrême raison. Rendons-nous à l’évidence que cette proportion que Pacioli, ami de Léonard de Vinci, baptisa divine, et que Kepler nomma le « joyau de la Géométrie », se retrouve dans toutes les formes vivantes, mais aussi dans l’art de toutes les époques, dans l’architecture, fut-elle grecque, romaine ou gothique, ainsi que dans le Cosmos, nom grec pour ordre et harmonie. Rien n’est plus étonnant que la redécouverte de la science hermétique, également nommée science mystériale par la science contemporaine.


Autour de l'enseignement de Gurdjieff, entretien avec Henri Tracol

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Le psychisme dont il parle est visiblement du domaine de la manifestation, alors que le spirituel relève de ce qu’il est réellement. Mais il n’y a pas là pour autant une condamnation de la manifestation au profit de l’essence. La perspective qu’il ouvre est celle d’un accomplissement, par la fusion du psychisme et du spirituel, en sorte que la manifestation de l’homme émane de son essence réelle, au lieu de s’imposer à lui du dehors.


Marcel Rainoird : Belzébuth, affaire à suivre

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Cependant, tout en s’attachant à démonter les mécanismes du comportement individuel et social de l’homme contemporain, Gurdjieff remet à sa juste place ce qui obnubile tant le praticien des sciences humaines, à savoir le progrès technique, industriel avec ses aléas, ses succès ou ses crises. Il ignore ou lacère les élucubrations théoriques, il pulvérise les apparences. Son histoire de l’humanité se veut essentielle. Que ce soit dans la fresque ou dans le détail, en plan d’ensemble ou en gros plan, elle se situe au niveau des causes originelles. Qu’il s’agisse de faits mondiaux ou de faits divers, quel que soit l’angle d’attaque, la variation du ton – depuis l’injonction solennelle jusqu’à la farce, jusqu’au canular – Gurdjieff s’attache à certains événements, parce qu’ils entrent dans le champ d’une information créatrice.


Jacques Quennoy : La radiesthésie

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Cette connaissance conduisit peu à peu à construire une théorie de la radiesthésie qui peut se résumer ainsi : D’une part, les vibrations ou ondes des corps rencontrent le corps du radiesthésiste, qui réagit à la manière d’un appareil de T.S.F. Ces ondes, infinitésimales, se renforcent dans les cellules nerveuses du corps humain comme les ondes de T.S.F. se renforcent dans l’ampli­ficateur de l’appareil de radiophonie. Ces ondes ainsi renforcées pro­duisent des réflexes internes très faibles et inconscients, mais suffisants pour provoquer les réactions dirigées de la baguette ou du pendule agissant, l’un comme l’autre, comme amplificateur. Ceci explique que le facteur humain (plus précisément tout l’inconnu qui est en notre cerveau, le sixième sens) joue dans les recherches de radiesthésie un rôle primordial. D’autre part, le cerveau émet, lui, aussi, des ondes analogues à celles de la T.S.F., et, par suite, perçoit, soit des ondes étrangères, soit une absorption de ses propres ondes en retour, après rencontre d’une masse métallique, de l’eau, des minerais, etc. (le cerveau se comportant alors comme un véritable radar).


Je suis de Sri Nisargadatta Maharaj

| Catégories : Entretien/Interview, Nisargadatta

Le banyan a une très petite graine, la conception de cet arbre immense est contenue dans cette graine si petite, potentiellement l’arbre est dans cette graine. Allez-vous étudier et planter chaque racine, chaque branche, chaque feuille du banyan ? Non, vous ne vous occuperez que de la graine, vous planterez la graine. Quelle est votre graine ? La connaissance « Je suis ». Cette connais­sance est le lien entre vous et ce monde. Examinez cela, scrutez cela. C’est à ce niveau que peut se résoudre tout le pro­blème. Si cette conviction « Je suis » n’est plus là, quel souci peut vous causer le monde ? Cette graine est donc le facteur essentiel. Ce sens du « Je suis », scrutez-le, fouillez-le, ce n’est qu’à ce niveau que vos investigations peuvent aboutir.


Archaka : Le geste innombrable de Dieu

| Catégories : Archaka

Il nous faut comprendre également ceci : la pierre avait-elle le pouvoir de se changer en fleur, et le lézard en oiseau ? Le singe avait-il le pouvoir de se changer en homme ? Le pouvoir était en lui, sans doute. Mais était-il capable de le découvrir et de s’en servir ? Autre chose était là, qui voyait et savait. Autre chose, depuis toujours, préside à la manifes­tation du monde. Autre chose agit. Les formes ne sont que ses supports et ses instruments. Les formes ne choisissent pas de se modifier. C’est cette autre chose qui, sans fin, les sculpte et s’y traduit. Il ne dépend pas de ces formes qu’elles existent ou dis­paraissent ou soient transformées. Il ne dépend pas de nous que nous existions ou disparaissions ou soyons transformés. Que sommes-nous donc, alors ? Les jouets, les esclaves de la Divinité qui, à Sa guise, nous tire du néant et nous y replonge ? Ou bien les membres du corps infini, inconnaissable et resplendissant de cette Divinité ?


Léonel Beudin : Le point : la matérialisation du néant ?

| Catégories : Essais | Mots-clés : , , , , , ,

Dans cette étude nous avons essayé, au contraire, de ne faire appel qu’aux faits réels et de ne suivre que ce qu’indique le bon sens, ce vieux bon sens, si décrié actuellement. La logique permet beaucoup de choses. Elle ne porte pas de jugement sur les prémisses qui lui sont fournies. Quelle que soit leur nature, elle en tire des conclusions, paradoxales ou non, avec la plus grande sérénité. Le bon sens est plus pointilleux. Il permet beaucoup moins d’envolées et se fait souvent juge, ce qui le fait considérer comme un frein. Il nous a cependant conduit, dans les pages suivantes, à certaines idées que nous pensons plus saines et qui apportent des réponses plus naturelles aux questions précédentes. Il nous a permis aussi de mieux comprendre les liaisons existant entre l’étendue et les objets qu’elle contient.


René Alleau : Les sociétés secrètes du Moyen Age et de la Renaissance: 1 La tradition ésotérique judéo-chrétienne

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En effet, selon ces conceptions, les hommes pieux peuvent s’élever jusqu’à Dieu, même dans les limites de la vie présente, s’ils savent l’art occulte de s’affranchir des liens qui unissent l’âme et le corps. Cette notion d’une délivrance et d’une union mystique avec l’essence divine jouait aussi un rôle fondamental dans le gnosticisme. Cela explique la fonction centrale de mystérieuses cérémonies et d’incantations associées à une hiérarchie d’anges et d’esprits qui servaient, en quelque sorte, de guides et de supports au mystique durant son ascension vers le divin. Les paroles et les formules sacrées permettaient à l’initié de triompher des mauvais génies, qui s’efforçaient de l’attirer vers l’abîme. Les Esséniens, fort instruits dans l’angélologie et dans la démonologie, ont emprunté ces connaissances à des sources mésopotamiennes et égyptiennes. Toutefois ces éléments initiaux étrangers furent, en quelque sorte, « judaïsés » et prirent la forme de l’adoration du nom de Dieu « qui crée et qui détruit les mondes », selon la philosophie du « Sepher Yetzirah » et du « Zohar » : « le livre de la Splendeur »…


Raymond Lambert : Conseils de yoga

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La valeur thérapeutique des exercices a été prouvée devant un grand nombre d’autorités médicales et il est généralement reconnu que leur pratique triomphe des différentes maladies chroniques telles que la tuberculose, certains diabètes et l’arthrite. Raison pour laquelle des médecins, voyant dans le yoga une forme de thérapeutique, consentent à diriger certains de leurs malades vers des centres de yoga. C’est leur droit et quelquefois la santé du malade s’améliore ; toutefois, dans certains cas, son état peut s’aggraver, surtout lorsqu’il s’agit de problèmes vertébraux ou psychiques.