André Niel : Originalité de la Pensée Zen, considérée dans ses rapports avec les mystiques chrétienne et bouddhiste

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Les deux mystiques chrétienne et bouddhiste ont toutes deux leur point de départ dans le sentiment spontané — tout de suite constitué en certitude — de la division-contradiction de l’être, d’où elles déduisent, par exemple, la dualité irréductible d’un Absolu-incréé (parfait et immuable), et d’un monde-relatif des Apparences (monde du changement, de la douleur et du péché). Ainsi s’explique leur commune prétention de vouloir nous relier, malgré notre condition d’individus séparés-créés, à l’Incréé-absolu. Bouddhisme et Christianisme sont, en effet, des écoles de perfection et de salut. Notre condition humaine est malheureuse parce qu’elle est en réalité une condition déchue, inférieure relativement à l’état existentiel absolu, parfait, immuable, divin.


André Niel : La Doctrine de Nichiren selon G. Renondeau

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Cette doctrine comporte deux dogmes fondamentaux : 1) Tous les êtres — y compris les femmes, les végétaux et les minéraux — parviendront finalement à l’état nirvânique de bouddha. La nature de Bouddha est, en effet, en germe dans tous les êtres. — 2) Le caractère « illuminé » de Bouddha lui appartient de toute éternité.


André Niel : Krishnamurti et la Révolte

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Il y a un adage du désir de violence qui est celui-ci : « La fin justifie les moyens ». Rien de plus faux ici. La preuve en a été maintes fois administrée. On se révolte, on tue, on brûle; on est enfin victorieux. Mais l’injustice recommence avec l’ordre politique nouveau. La misère, la cruauté, le désordre, tout cela a survécu, il n’y a rien de changé!


Reynold Welvaert : Extrait d'une lettre adressée à Krishnamurti 

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Il existe une immense différence entre un mental pacifié par une satisfaction personnelle, par un effort épuisant, par une recherche d’un résultat ou d’une réponse particulière et le silence produit au milieu d’une prise de conscience, d’une attention, d’une concentration spontanée. Cela est une quiétude d’une conscience alertée par l’urgence de la compréhension du moment.


Reynold Welvaert : Le dialogue

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Dans une réunion, lorsque l’on essaie de transmettre un message, souvent on reste bloqué. On utilise des mots qui jaillissent d’un passé chargé de souvenirs. Notre mental analyse pour découvrir dans les stocks de sa mémoire les mots qui conviennent pour décrire une expérience délimitée par notre savoir.


Reynold Welvaert : Méditation

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La pensée est le produit d’une sensation conditionnée par la mémoire. Pouvons-nous arrêter le flot de la mémoire ?… Cette mémoire conditionne toutes nos habitudes d’actions et réactions. Est-il possible de briser cette chaîne de dépendances ? L’attention peut éveiller une perception globale sans qu’il existe un centre d’analyse. Mais le penseur, qui est un centre d’analyses et de sensations, peut-il se dissoudre par un effort délibéré ?


Reynold Welvaert : Le péril de la fragmentation

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Il serait aberrant de se contenter d’une répétition de ce que Krishnamurti nous a dit ou de suivre quelques habiles interprètes. Afin de sortir des ornières du passé, il y a lieu de découvrir l’intelligence véritable qui sommeille en chacun de nous. N’est-il pas en effet nécessaire que l’enseignement transmis par Krishnamurti mûrisse en chacun de nous et s’intègre dans la vie quotidienne ?


Reynold Welvaert : Le difficile sentier

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La nuit tombe sur la forêt et tout en cheminant entre les arbres, les traces du sentier s’estompent dans l’obscurité. Telle est la situation du chercheur de vérité. A la surface, la vérité semble être structurée suivant certaines lois mais en profondeur elle est insaisissable.


Reynold Welvaert : La souffrance, le plaisir et la joie

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Le plaisir et la souffrance se succèdent dans l’existence. Rien n’est plus impressionnant que la souffrance causée par la perte d’une personne à laquelle on est attaché. Rien n’est plus conditionnant que les images d’un bonheur ou d’un idéal que l’on s’est construit. Rien ne nous attache plus que le plaisir et rien ne fait plus souffrir que la privation d’un plaisir.


Roger Godel : La Sagesse selon les Traditions indiennes et socratiques

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Dès maintenant nous pouvons examiner avec précision ce que poursuivent les chercheurs de vérité — le « sadhaka » indien, le « philosophos » hellène — engagés dans leur voie traditionnelle de la Sagesse. La même injonction s’applique à l’un comme à l’autre : se connaître, prendre conscience, en soi-même, de la nature immuable, indestructible de son être. Tel est l’aboutissement de la recherche au terme du « gnôthi seauton » (Connais-toi) ou du dévoilement de l’Atma Upanishadique.