L’intérêt que la Bible continue de susciter se manifeste aujourd’hui — en laissant de côté les représentations théâtrales et cinématographiques, les cercles d’études, etc. — de deux manières principales : par des traductions nouvelles ou révisées, par des essais d’interprétation inspirés des philosophies récentes. Ces multiples recherches témoignent d’une rupture d’unité, tant dans la lecture liturgique des textes sacrés que dans l’exégèse traditionnelle. Elles révèlent aussi une aspiration toujours vive à percer le mystère de la destinée humaine à travers des livres censés contenir une révélation venue de Dieu. Peut-être le fléchissement de l’enseignement officiel incite-t-il à recourir davantage aux sources de la foi, comme si le déclin de la hiérarchie libérait la recherche biblique.
Catégorie : C
Rémy Chauvin : Expériences de psychocinèse animale
Il est bien connu que certains animaux ont un sens de l’orientation très développé. Le retour au gîte d’animaux tels que chiens et chats séparés de leur maison par des centaines de kilomètres s’avère l’une des études les plus intéressantes. Or, il semble, après enquête, qu’une vingtaine de cas doivent être retenus où l’animal est sûrement authentifié et où le parcours de plusieurs centaines de kilomètres est certain. Dans ce cas, on ne voit pas à quelle faculté d’orientation faire appel sinon aux facultés « psi » . Malheureusement, une expérimentation plus poussée n’a pas encore été tentée jusqu’ici sur ces animaux spécialement doués, lorsqu’on les retrouve.
Aimé Michel : Un savant indocile: Rémy Chauvin
Je vais vous confier un secret, le secret de la découverte scientifique. Il n’y en a qu’un, très simple: c’est de prendre une bonne loi bien établie et d’imaginer une bonne expérience bien irréfutable montrant que la loi était fausse, qu’on s’était mis le doigt dans l’œil jusque-là et qu’il faut tout recommencer. Faites cela trois ou quatre fois dans votre vie, vous serez Pasteur, Einstein, Mendel. Peut-être même qu’une fois suffira…
le docteur Maud Cousin : Le cancer
Les cellules cancéreuses sont des cellules fermentatives, c’est-à-dire que, par rapport aux autres cellules, elles ont l’avantage de vivre mieux sans beaucoup d’oxygène. Il y a donc là une lutte compétitive où les cellules cancéreuses sont avantagées. Tout ce qui améliore l’oxygénation semble être un facteur très favorable pour lutter contre le cancer…
Jean Chevalier : Pour mieux comprendre l'islam mystique
On n’insistera jamais assez, quand il s’agit de valeurs mystiques, sur le fait que la Parole ne découvre son sens qu’en s’incarnant dans la vie. Les musulmans repoussent toute incarnation du Verbe de Dieu parce qu’ils ne croient pas à un Dieu en trois personnes et parce qu’une Incarnation comme celle d’un Christ-Dieu contredirait, à leurs yeux, la souveraine transcendance. Mais parmi eux, en faisant par leur vie l’expérience de la vérité coranique, les mystiques ont, en quelque sorte, incarné la Parole et, en se désincarnant par leur ascèse, c’est elle qu’ils ont manifestée. Ils lui ont alors donné un sens et une valeur qui font exploser toutes les capsules des mots.
le docteur Maud Cousin : Le système nerveux
C’est grâce au cerveau que nous avons la conscience éveillée. Steiner dit qu’à la base et à l’intérieur du cerveau se trouve le reliquat de la moelle ancienne et c’est elle qui est en vie pendant le sommeil. Pendant le sommeil nous avons un peu l’équivalent de ce qui se passe avec les images ou les actes qui ne sont pas moteurs mais qui sont donnés et pour lesquels on réagit sans pouvoir consciemment faire quelque chose : c’est le rêve de l’ancienne moelle qui est encore dans le système nerveux.
le docteur Maud Cousin : L'élimination
Pour Steiner cette élimination n’est pas passive, c’est un travail actif. Toutes les fois qu’il y a sécrétion il y a une sorte de prise de conscience de la personne.
Maud Cousin : La digestion
Mais les plantes et les animaux ont une personnalité éthérique pour les uns et astrale pour les autres. Si nous ne voulons pas devenir un animal ou une plante nous avons besoin de les décomposer non seulement matériellement, mais aussi d’éliminer l’astralité et l’éthérique de ces substances. C’est le rôle du foie, de la bile et de la rate. La rate a un rôle capital pour transformer l’alimentation qui devient rythmique. Pour que l’organisme vive bien il faut un certain rythme (foie – cœur…). Cependant on peut enlever la rate sans trop perturber l’organisme.
le docteur Maud Cousin : La respiration
Steiner insiste beaucoup sur le mode de contact que nous avons entre l’intérieur et l’extérieur. Le sang est le support du « moi », de la personnalité, de la chaleur. C’est par le sang que le « moi » est en rapport direct avec le monde extérieur par l’intermédiaire de la respiration et de l’air. Nous percevons le chaud, le froid, la pollution d’une manière directe. C’est un mode de perception qui n’est pas tout à fait conscient, mais qui est direct par rapport aux autres, comme par exemple la lumière, le son que nous percevons par contact indirect par l’intermédiaire du système nerveux. Nous n’avons pas davantage de contact avec les aliments, parce que ceux-ci sont décomposés et que la combustion détruit le caractère propre des aliments pour que nous en reconstruisions quelque chose. Ce travail se passe dans l’inconscient.
le Docteur Maud Cousin : La circulation du sang
Mais le rôle du cœur est un rôle rythmique. Le rythme est à moitié spirituel et à moitié physique. C’est toute une organisation de la vie. Tout est rythme dans notre vie, la veille, le sommeil, le jour, la nuit, l’inspiration, l’expiration, la dilatation du cœur, sa contraction, etc. Selon Steiner, le cœur serait l’équivalent d’un soleil avec toute une constellation intérieure, à laquelle il donne des noms de planètes : Jupiter, Mars… Les énergies avec lesquelles le cœur est en rapport ont deux pôles, de même que l’homme est fait de deux pôles avec une région intermédiaire qui abrite le cœur, le pôle sensoriel, la tête, qui reçoit les sensations (les yeux, les oreilles, etc.) qui ont une action sur le sang. On se nourrit plus qu’on ne le croit de toutes les sensations que nous recevons, les bruits, la pensée.