Maud Forget : Vedanta, un message venu de l'orient

Vers l’an 2500-2000 avant J.C. (ou 1800 selon les exégètes) une rédaction des Véda fut entreprise en langue sanscrite. D’après les textes qui nous sont parvenus, le premier Véda a été perdu. Ensuite, le plus ancien en date, fut le Rig Véda, il est essentiellement composé d’invocations et de prières. Le second : le Yajur Véda, contient les formules sacrificielles. Le troisième, le Sama Véda est un recueil des mélodies. Quant au quatrième: l’Atharva Véda, c’est plutôt un traité de magie blanche ou noire. Certains ne le comptent pas dans la Sruti.

Micheline Flak : La pensée positive, mode d’emploi

Un employé, par mégarde, se fit enfermer dans une chambre froide. Au matin on le retrouva mort de froid, du moins tous les symptômes observés autorisaient-ils ce diagnostic. Tous, mis à part un élément d’enquête qui surprit : le moteur à réfrigérer n’était pas en marche. La prise avait été débranchée bien avant l’accident. Notre homme ne le savait pas sans quoi il eût tout fait pour survivre. Mais, persuadé qu’il était condamné à mourir, il mourut. Le monde est plein de gens à la foi gelée.

Micheline Flak : Devenez calme et attentif

L’attention et le calme sont tenus, et pas seulement par les étudiants de yoga, pour des accomplissements précieux. Cela se comprend : le jumelage de ces deux qualités entraîne une meilleure santé physique et mentale, et une efficacité accrue dans le travail journalier et la recherche intérieure. Tout le monde en conviendra aisément. Cependant un souci de réalisme nous oblige à avancer une réserve : l’agitation et la dispersion mentale ne sont pas l’apanage de notre époque ; elles font partie intégrante de la vie depuis que le monde est monde.

Maud Forget : La réincarnation

Il est difficile à un Occidental athée ou judéo-chrétien de comprendre les civilisations orientales s’il n’est au fait de cette croyance et de ses conséquences dans la vie journalière, quelle que soit la religion ou la philosophie de ceux qu’il rencontre, que ce soit le Bouddhiste athée ou l’Hindouiste ayant le culte de l’un des représentants de la Trimurti : Brahma, Vishnou, Shiva ou de l’une des nombreuses sectes que l’on trouve en Asie : Jaïna ou Sikhs, Krishnaïtes ou Parsis (ces derniers ayant apporté avec eux les croyances zoroastriennes des persans avestiques), l’objectif unique est la libération (Moksha) : se délivrer de l’inexorable loi du Karma qui lie au Samsara, autrement dit à la roue des renaissances.

Jean Varenne : Questions à Jean Herbert l'introducteur en France de l'hindouisme

Eh bien, c’est tout à fait accidentellement que je suis arrivé en Inde au cours d’un voyage qui me ramenait d’Extrême-Orient en Occident. J’ai été orienté, sans savoir pourquoi (mais le hasard n’existe pas), sur l’âshram du Shrî Aurobindo. Avant d’y arriver, je n’avais même jamais entendu son nom et donc ne savais pas du tout qui il était. Or j’ai rencontré en lui un homme qui m’a passionnément intéressé et dont les œuvres m’ont paru et me paraissent encore de première importance dans le mouvement spirituel contemporain. A cette époque, j’avais déjà eu accès aux œuvres de Râmakrishna et de Vivekânanda. Il y avait là tout un ensemble qu’il m’a semblé urgent de faire connaître directement, c’est-à-dire en laissant la parole à ces maîtres eux-mêmes

J. Achelle : Le problème de l’éducation

Ne voit-on pas des parents qui, au nom de leur autorité paternelle, non seulement empêchent leurs enfants de suivre leur vocation, mais leur imposent une carrière tout-à-fait différente. Alors il peut arriver qu’un adolescent brise les liens qui l’attachent à la famille, renie ses parents, et part au petit bonheur. Avec enthousiasme bien souvent vers la misère, mais parfois vers le triomphe et le bonheur. La Vie a été la plus forte et l’enfant a été, malgré tout, obligé de suivre la voie qu’elle lui avait tracé. Pauvre enfant, que n’eût-il réalisé si ses parents l’avaient aidé !

L'aventure humaine s'inscrit dans un Grand Dessein : Lanza Del Vasto et la non-violence

Je n’allais pas du tout en Inde pour chercher la spiritualité. J’avais retrouvé non sans peine ma propre religion et ma propre tradition. J’allais aux Indes pour y chercher très paradoxalement la solution de notre problème d’Occidentaux. Notre problème essentiel est celui de la guerre et de la paix. Si nous ne le résolvons pas, tous ceux que nous résoudrons, et nous qui les aurons résolus, seront emportés par la prochaine guerre. Je ne trouvais pas de réponse, en Occident, ni à l’Église ni dans les philosophies, moins encore dans les politiques. Donc je vis Gandhi. Je l’ai interrogé, j’ai trouvé en lui ce que je cherchais. J’avais quelque impression que la guerre ne tombait pas du ciel comme un bolide, qu’elle était liée avec l’espèce de paix que nous vivons, et qui la rend inévitable. Gandhi m’a indiqué tout cet ensemble, et ce que j’ai pris de lui, c’est l’unité de vie que j’ai tâché de rapporter à la maison.

Jean-Claude Frère : La vie et l'œuvre d'un grand méconnu : Julius Evola

Pour les tenants de la métaphysique traditionnelle, il existe un postulat fondamental : le monde actuel est l’ultime étape d’une longue décadence de l’humanité depuis ses origines divines. En des temps historiquement non déterminés, les hommes connurent universellement l’éclairement de la science divine. Le dialogue entre l’homme et les forces célestes était alors permanent. Pour de nombreuses raisons autour desquelles tous les traditionalistes ne sont pas unanimes, l’humanité perdit peu à peu le contact avec cette vie divine qui était proprement la sienne, pour ne cesser ensuite de choir jusqu’à un certain « Age sombre », le nôtre…

Micheline Flak : Le yoga et la relation à l’autre

On a souvent confondu le dégoût de soi avec la charité, et l’amour du prochain avec le rejet de son propre bien-être. Nous nous apercevons aujourd’hui que c’est là une erreur grossière : comment peut-on apporter à autrui ce qu’on n’a pas soi-même ? Mon frère pleure, il a perdu ce qu’il aimait. Que puis-je faire pour lui si je souffre de même? Il me faut d’abord sortir de mon tunnel pour annoncer que la lumière est au bout ! « Charité bien ordonnée commence par soi-même ».

Maud Forget : Les précurseurs de la médecine psychosomatique

L’Orient, qui a quelques millénaires d’avance sur nous dans son investigation psychosomatique, est une source d’informations à laquelle vont puiser maintenant les membres du corps médical occidental. Les anciens psychologues, pour faciliter leurs observations, avaient divisé l’homme en trois corps (trois sharira). Chacun de ces sharira est composé d’un certain nombre de kosha. Le mot kosha est évocateur, il se traduit par gaine, enveloppe, cosse.