Robert Linssen : Les Fondements psychologiques de la démocratie

La démocratie est l’expression sur le plan social d’une loi fondamentale régissant l’Univers : la loi des relations. Cette dernière est en rapport direct avec la pensée du sociologue Dewey « La démocratie n’est qu’un grand processus de communication ». Nous avons, à diverses reprises, montré l’importance du fait des relations dans les différents domaines de la matière et de la vie.

Robert Linssen : Le sens de l’action

Beaucoup d’Occidentaux se prétendent réalistes et sont fiers de se considérer comme des « hommes d’action ». Il n’y a de pires rêveurs que ces prétendus réalistes vivant entièrement envoûtés par un complexe inextricable de fausses valeurs. Il n’y a de pires rêveurs que ceux qui se prennent réellement pour un « moi ». Demandez-leur s’ils sont conscients des mobiles profonds qui président à leurs pensées, à leurs émotions, à leurs actes. Ils ne savent ni pourquoi ils pensent, ni comment ils pensent, ni exactement ce à quoi ils pensent. Leur irresponsabilité, leur incohérence, leur ignorance est totale.

Robert Linssen : Le rôle du supramental dans les recherches scientifiques

Il n’entre pas dans notre intention de mettre en lumière les processus de la pensée, envisagés comme unique manifestation de l’instinct de conservation du « moi » voulant « durer » sur le plan psychique. Le sujet est trop vaste et fera ultérieurement l’objet d’une étude approfondie. Nous nous bornerons à noter que dans les faits qui vont être étudiés, le rôle de la pensée intervient nettement à titre secondaire et dérivé devant celui d’une faculté plus profonde et surtout infiniment plus lucide.

Robert Linssen : Le Bouddhisme Zen

Il semble de plus en plus évident que Bodhidharma (480-528), ce véritable géant de la révolution spirituelle du Bouddhisme chinois, doit être considéré responsable de l’essor extraordinaire de toute la pensée d’Extrême-Orient par le rayonnement important qu’il donna au Bouddhisme Ch’an (le Zen actuel) dont il est le fondateur.
Sans lui, le Bouddhisme n’aurait jamais connu la renaissance spirituelle profonde qui se développa dans toute la Chine et s’étendit ensuite au Japon.

Robert Linssen : Le Bouddhisme

« Je n’enseigne que deux choses, o disciples : la souffrance et la délivrance de la souffrance. »
La constatation de la souffrance et les moyens de s’en libérer constituent les bases du Bouddhisme. Cette note assez spéciale lui valut la réputation erronée d’une philosophie pessimiste. Il n’en est rien.

Robert Linssen : La vie et la mort

Nous admirons la fleur qui s’épanouit au soleil, mais nous évitons de regarder celle qui se fane. La vue de la tendre petite pousse verte d’une graine qui germe nous émeut. Nous détournons instinctivement les yeux du vieil arbre mort qui ne refleurira plus jamais. Pour la plupart d’entre nous, la Vie se limite aux aspects de l’activité physique ou biologique.

Robert Linssen : Le problème de la mort

A une épouse qui venait de perdre brutalement l’être aimé, le Maharishi (un sage de l’Inde) conseillait de méditer intensément au divin « Cela » des Védas, l’unique Lumière formant la réalité profonde des êtres et des choses. Sans savoir à quoi correspond le « CELA » des Védas le conseil du sage nous serait incompréhensible. Qu’est donc cette réalité mystérieuse dont le prestige hante l’esprit et le cœur de tant d’ascètes, de sages et de mystiques ?

Robert Linssen : Etudes psychologiques de C. G. Jung à J. Krishnamurti

Pour Krishnamurti et Jung, le conscient ne constitue qu’un infime fragment de notre « moi total ». Krishnamurti nous enseigne que la partie de nous-mêmes que nous connaissons avec une relative clarté ne constitue qu’une couche superficielle et fragmentaire de notre structure psychique. Celle-ci est extraordinairement complexe et se trouve formée de couches innombrables portant au plus profond d’elles-mêmes les mémoires obscures d’événements se perdant dans la nuit des temps.

Robert Linssen : Inconscient collectif et liberté spirituelle

La condition « sine-qua-non » de la découverte de la Vérité est l’affranchissement des conditionnements qui paralysent l’esprit. Parmi les conditionnements les plus lourds et les plus profonds se situent précisément ces créations de l’inconscient collectif exerçant sur l’âme humaine une emprise considérable.

Robert Linssen : L'Eternel Présent et la Mémoire

S’il est vain de spéculer sur l’Eternel Présent, il est plus utile de découvrir les obstacles qui s’opposent en nous à son expérience directe. Le plus puissant de ces obstacles est formé par les AUTOMATISMES de la MEMOIRE. Ces associations mémorielles constituent le conditionnement à la loi le plus subtil et le plus accablant de l’esprit humain. Ainsi que l’exprime le professeur Ellenberger (Genève), « la plénitude de la conscience ne peut être que dans le Présent ».