La résurrection de Jésus-Christ reste aujourd’hui l’évènement central sur lequel repose la foi des chrétiens. Cette affirmation peut paraître pour certains une simple évidence qui n’apporte rien, pour d’autres le rappel inopportun d’un particularisme, pour d’autres encore un simple archaïsme. Pourtant, à l’heure actuelle, il est possible de repérer des signes qui donnent à penser que l’évidence n’est pas si grande, l’inopportunité si flagrante, l’archaïsme si dépassé…
Catégorie : T-U
monsieur Kahlenberg : Le judaïsme
[…] la religion juive est constituée par une série d’expériences religieuses, qu’on appelle tantôt révélation, tantôt inspiration et dont le contenu se trouve consigné dans la Bible et tout spécialement dans la Tora, les Cinq livres de Moïse. Sur ce fond divin, qui renferme les bases de la foi et de la loi, est venue se greffer la tradition orale qui se trouve dans le Talmud, dont l’origine remonte vers le Ve siècle avant l’ère chrétienne. Or, qui dit religion juive aujourd’hui, ne doit jamais oublier cette association indissoluble que représente depuis vingt-cinq siècles dans le Judaïsme la Tora avec le Talmud.
le pasteur Schyns : Protestantisme et tolérance
Si l’on se contentait de consulter les faits, on pourrait déclarer que le protestantisme, comme beaucoup d’autres religions, a péché par intolérance. Il en fut ainsi, en tout cas, dans les premiers temps de la Réforme, à Marbourg, lors des entretiens sur la sainte cène, Luther se montra irréductible dans sa position et refusa de tendre la main à Zwingli; à Genève, Michel Servet, qui s’était prononcé contre la doctrine de la trinité, fut condamné comme hérétique et fut brûlé vif sur le plateau de Champel; aux Pays-Bas, dès le début du XVIIe siècle, les Remonstrants qui désiraient assouplir la doctrine de la prédestination, furent condamnés par le synode réformé à Dordrecht et deux cents pasteurs furent destitués.
chef Gayle High Pine : Wakan Tanka Le grand esprit, permanent et stable
Toute notre existence est faite de révérence. Nos rituels renouvellent l’harmonie sacrée qui est nous. Chacun de nos actes — manger, dormir, respirer, faire l’amour — est une cérémonie qui rappelle notre dépendance à l’égard de la Terre Mère et notre parenté avec tous ses enfants. Les chrétiens eux, séparent le spirituel du physique, mettent la religion dans son compartiment et jugent le monde physique comme malin, mauvais et comme la préparation vulgaire d’un monde à venir.
Jean Varenne : L'hindouisme : des renaissances successives
Brièvement exposée, la doctrine hindoue de la transmigration enseigne que tout être vivant est formé d’une âme (en sanskrit : âtman) et d’un corps. Ce dernier n’est qu’une dépouille mortelle cependant que l’âtman est impérissable. Emanant, au commencement du monde, de la source unique de toute vie, le « brahman », l’âme, entreprend un long voyage, pour retourner à l’Absolu. Il faut admettre que la première étape est tout au bas de l’échelle des êtres, parmi les formes les plus élémentaires de la vie cosmique. Progressivement, cette entité migrante qu’est l’âtman gravit les échelons et se réincarne dans des corps de plus en plus complexes : animaux supérieurs, hommes.
la méditation : Le bouddhisme, l'éveil
[…] le nirvâna n’est pas du domaine des sens, il ne peut être connu de quelque façon que ce soit, car, disent les bouddhistes, il est du domaine de l’inconnaissance ; de la même façon, ils assurent que l’homme est sans âme, sans rien de permanent en lui, mais qu’il doit s’efforcer d’échapper à la transmigration ; or, puisque, de toute évidence, ce n’est pas le corps qui renaît et qu’il n’y a pas d’âme immortelle, comment comprendre ? Justement, rétorquent les théologiens de l’un et l’autre Chemins, il n’y a rien à comprendre…
Claudine Brelet : L'iridologie: l'œil miroir du vivant
De la même façon que toute empreinte digitale diffère d’un individu à l’autre, il n’existe pas deux iris qui soient semblables. Pour pratiquer l’iridologie, il faut savoir reconnaître trois choses :
— la topographie de l’iris,
— sa texture,
— sa coloration.
Alix Alvaredi : Les courants telluriques influencent-ils notre comportement ?
Ces énergies qui se promènent à nos pieds existent, on peut en être certain. Quant à déterminer leur influence exacte sur notre corps, nos gènes, nos esprits… c’est autre chose. Et d’abord parce que nous sommes habitués à subir ces phénomènes. Voilà des millions d’années que notre race, patiemment, s’adapte à ces contraintes, comme les animaux à la survie. Alors sans doute nos cellules se sont-elles habituées à recevoir leur part de bombardements, d’influx magnétique, de courants transhumants.
Madeleine Langevin : Notre première rencontre avec Sri Anandamayi Ma juillet 1963
Toute de blanc vêtue celle-ci est assise aux pieds de son lit. Elle s’y installera plus tard. Ses traits sont harmonieux et beaux. Ses yeux sont très enfoncés dans leurs orbites, on a du mal à les distinguer, quoiqu’ils brillent d’un éclat très doux. Le regard n’est pas dirigé vers le monde extérieur, il a quelque chose de douloureux. Mais elle est souriante, simple, même amicale. Tout en la voyant là, parmi nous, j’ai l’impression qu’en réalité elle n’y est guère. Elle parle, mais elle n’est pas entièrement dans ce qu’elle dit.
Djime Momar Gueye : L'islam et la tolérance
C’est le lieu de dire que beaucoup de cœurs honnêtes ignorent l’attitude tolérante de l’Islam et ne connaissent souvent à cet égard l’Islam d’autre visage que celui de la guerre sainte : la Djihâd. La Djihâd n’est pas selon la loi religieuse le droit ou l’obligation de soumettre à l’Islam par la guerre. C’est le droit et l’obligation, chaque fois que cela est nécessaire et possible de secourir toute communauté islamique qui voit entraver par des moyens brutaux le libre exercice de son culte et la vie selon sa foi. Mais cette loi n’a pas toujours été rigoureusement respectée. Des conquêtes ont été faites au nom de l’Islam dans des circonstances qui n’étaient pas toujours celles que prévoit la loi.