Geoffrey Farthing : L’extérieur et l'intérieur

Nous sommes presque totalement conditionnés pour penser aux « choses » en fonction du temps, de la grandeur et de l’intensité. Si nous voulons, cependant, pénétrer vraiment la nature du domaine spirituel intérieur, il nous faut, d’une façon ou d’une autre, changer complètement l’orientation de notre pensée, de notre point de vue. Nous devons abandonner un grand nombre de concepts que nous avons jusqu’à présent employés pour comprendre la nature du cosmos. H.P.B. nomme ce processus de fabrication des concepts, la fabrication des images et elle dit que nos images doivent changer continuellement. Il semble qu’à la fin nous devions les abandonner complètement. Nous devons trouver une autre façon de faire.

Claude Philippe : La Biotonie

Le terme souffle est un peu abstrait; je parle de respiration. C’est plus facile à appréhender. En biotonie, on apprend à laisser faire la respiration, car notre respiration est le lien le plus direct avec notre inconscient et notre santé. Elle est le régulateur central de l’équilibre et de la vitalité. Dans les autres pratiques respiratoires on apprend à contrôler la durée de la respiration. En fait, on oublie quelque chose qui me paraît essentiel : la respiration est avant tout une fonction naturelle qui fonctionne bien lorsque la personne est en bonne santé.

Les symboles de Pythagore et les enseignements de H.P. Blavatsky

Si nous osons pénétrer avec décision dans les Mystères fondés par Pythagore, nous verrons que les brumes qui les couvrent se dissipent devant nous, à mesure que nous avançons, et que les ténèbres qui nous entouraient font place à la plus vive lumière. Ce qui d’abord était embrouillé et confus est devenu simple et clair. Et lorsque nous arrivons à ce qu’il y a de plus profond, notre admiration n’a pas de limites, car nous voyons que la simplicité et la clarté s’expriment en une demi-douzaine de symboles qui sont la synthèse, non seulement de la doctrine pythagoricienne, mais de la connaissance occulte universelle.

Robert Tocquet : Leonid Leonidovitch Vassiliev

La suggestion à distance pourrait acquérir une importance énorme, insoupçonnée jusqu’à présent, pour la science et la vie, si la liaison télépathique se réalisait, comme nous l’estimons par nos expériences, grâce à une forme d’énergie ou à un facteur inconnu de nous, inhérent seulement à la forme supérieure de la matière. La constatation de l’existence de ce facteur ou de cette forme d’énergie aurait une importance égale à celle de la découverte de l’énergie nucléaire

Antoine Verleye, capucin : Le catholicisme et l'idée de la tolérance

Chaque époque a eu ses thèmes préférés. Si des générations antérieures se sont passionnées pour la rédemption par l’initiation aux mystères, comme c’était le cas au début de l’ère chrétienne, pour l’unification et l’expansion de la chrétienté — thème dominant le Moyen âge — pour le principe des nationalités, pour la liberté, pour le progrès technique et le bien-être généralisé, dont les temps modernes se sont faits les avocats enthousiastes, l’on peut dire qu’une des préoccupations saillantes de l’humanité contemporaine consiste dans le problème de la tolérance, lié lui-même au thème de la Paix.

Julien Tondriau : Les philosophies chinoises

A l’origine existait le terrifiant géant Pan-Kou. Il créa le ciel et la terre en les dissociant « comme on sépare le jaune de l’œuf du blanc », disent les textes. Laborieuse fut sa création, puisqu’elle dura dix huit mille ans, encore était-elle incomplète à son décès. Lorsqu’il mourut, son squelette en s’écroulant forma les montagnes de Chine, sa chair les plaines, ses larmes les grands fleuves, sa graisse la mer de Chine et, ajoutent les Célestes qui savent être caustiques même à leurs dépens, sa vermine devint le peuple chinois

le swami Ananyananda : Le Védantisme

Le Védanta est la religion éternelle de l’Inde. On le désigne généralement sous le nom d’hindouisme, mais cette expression n’est pas adéquate. Les termes « hindous » et « hindouisme » nous ont été donnés par des étrangers et ils nous sont restés. La religion principale de l’Inde devrait être simplement désignée par les termes de « védantisme » ou religion védique. Les hindous doivent être considérés comme les disciples de la religion et de la philosophie des Védas. Ceux-ci peuvent être considérés comme la plus ancienne littérature religieuse de l’Inde. Les Védas ont été transmis oralement de génération en génération. Pour les hindous l’autorité des Védas est suprême. Le terme védanta signifie la fois la fin et l’essence des Védas.

Cesina Bermudes : Le concept de libération

Alors on peut, peut-être, considérer l’entrée en Nirvana comme la libération suivante de l’homme devenu parfait. Il y a un Infini spirituel inaccessible à notre compréhension actuelle. Là je me sens perdue et je ne saurais pas vous parler des libérations futures. Nous comprenons beaucoup mieux les « libérations » successives qui précèdent l’humanisation. Les chaînes de ces libérations sont faites d’anneaux qui plongent dans l’expérience du monde physique, mais font des alliages astro-mentaux considérables en cours d’Evolution.

Edoardo Bratina : Végétarisme et spiritualité

L’alimentation végétarienne provoque l’effet opposé ; elle réduit l’acidité du sang et détermine ainsi automatiquement l’augmentation de la pression de l’anhydride carbonique (ou dioxyde de carbone) dans les poumons et par conséquent une réduction de la quantité d’oxygène qui afflue au cerveau.

Anna Kamensky : L'enthousiasme et le fanatisme

Le mot « fanatique » a son origine dans un mot latin qui veut dire : temple. On appelait de ce nom les serviteurs chargés de l’entretien et de la propreté des temples ; ces serviteurs n’étaient pas initiés aux mystères et n’en comprenaient pas la portée, mais cela ne les empêchait pas de remplir leurs devoirs et de s’en glorifier à un tel point que le mot « fanatique » commença à être employé avec ironie pour indiquer le zèle aveugle mis au service d’une idée.