Catherine Gana : Pour une santé intégrale

Qui peut trouver la pleine expression de lui-même ne peut être malade, même s’il a des problèmes de santé, car il porte non pas « sur lui », mais en lui-même, sa « trousse d’urgence », Il a su en remplir progressivement les petites fioles de valeurs immortelles, en cultivant son caractère, en cultivant son intérêt pour la vie, en tournant son attention vers autrui, il s’est offert la possibilité d’être moins occupé de sa personne et de laisser les forces de sa nature s’épanouir librement vers d’autres horizons, vers d’autres visions.

le Dr Jacques Oudot : Médecine systématique et espace thérapeutique

Dans la pratique, chacun d’entre nous peut d’ores et déjà s’exercer à cette nouvelle méthodologie thérapeutique que nous baptiserons « spatiothérapie » ; il suffit d’être attentif à l’agencement de l’espace qui est entre nous et les autres, c’est-à-dire entre nous autres, puisque chacun est au moins l’autre d’un autre (nous ne sommes tous que « autres »). Si on est attentif à la disposition des objets les uns par rapport aux autres, et à l’espace qui nous est commun avec cet agencement d’objets, on est obligé d’interagir ; le seul fait de participer à cet espace d’agencement, ou de réagencement, nous conduit à une certaine délectation ; on devient acteur du monde interpersonnel de la délectation ; c’est le début de la thérapie interactive.

le Dr Dimitri Viza : Pour sortir de l'état de vérité

La maladie qui atteint l’intelligence de ceux qui deviennent les porte-paroles de telle ou telle idée politique ou scientifique, qui deviendra doctrine pour se transformer en dogme, est sans doute un trait congénital de l’organisation cérébrale humaine au stade actuel de son évolution. Ainsi, les représentants de chaque vision s’enfermeront chacun dans leur vérité, se rendant imperméables à toute autre. Cela est un trait fondamental de l’homme et il suffit d’écouter pendant quelques minutes un militant de n’importe quelle obédience (communiste, chrétien, juif, musulman, athée, fasciste) pour se rendre compte de l’ampleur de la déformation intellectuelle qu’une idée est capable d’imposer à ses partisans.

Gérard Blanc : Comment organiser des recherches sur des savoirs empiriques

Ce qu’il faut retenir de ces exemples pour l’étude des médecines dites parallèles, c’est un certain nombre de points communs à la plupart des connaissances traditionnelles. Il faut arriver à démêler et à distinguer ce qui dans celles-ci est le fruit d’observations et de tâtonnements effectués pendant des siècles ou des millénaires. Bon nombre de ces connaissances se sont amassées de la même façon que l’expertise des laboratoires pharmaceutiques d’aujourd’hui, en essayant au hasard des substances « pour voir ce que ça donne ».

Christian Agrapart : Possibilités thérapeutiques de la couleur : la chromothérapie

Que sont ces énergies fondamentales décrites dans la tradition chinoise ? En général elles s’accouplent, c’est-à-dire, par exemple, que la sécheresse va avec l’humidité. Pour qu’il y ait un équilibre parfait au niveau du corps, il faut qu’il y ait des proportions d’énergies équivalentes correspondant à l’humidité et à la sécheresse. Quand l’une d’entre elles est en insuffisance, l’autre finit par apparaître. Le traitement consiste non pas à éliminer l’énergie qui se trouve en excès, mais à relever la proportion de celle qui est insuffisante. C’est ce que disent les anciens textes traditionnels chinois : les excès sont en fait des insuffisances…

Dr Philippe Belon : L’expérimentation en homéopathie

Il convient de détacher les travaux qui ont été réalisés en médecine vétérinaire, d’une part parce qu’ils permettent de s’affranchir le plus souvent de l’argumentation du caractère placebo du médicament, d’autre part parce qu’ils sont réalisés sur des séries animales très importantes, et constituent en eux-mêmes une véritable série d’expérimentations.

François Favre : La parapsychologie médicale

Ainsi la parapsychologie médicale met-elle l’effet placebo au centre de sa problématique, à l’inverse de la médecine orthodoxe qui le relègue à ses confins et ne se soucie en vérité que d’objets biologiques (les maladies) et socio-économiques (les malades). Le reproche précis que la parapsychologie fait à l’allopathie est de se vouloir surtout une science objective (ce à quoi d’ailleurs elle parvient) et guère une médecine.

Marc Humpich : La vie entre les mains

Pour nous, le chemin le plus direct pour aller à la rencontre de l’énergie vivante, c’est l’exploration de l’infiniment profond, non pas dans le sens anatomique du terme, mais dans celui d’un voyage à la rencontre de l’essence de la vie à l’intérieur de l’homme. Dans ce voyage il existe une frontière — une frontière propre à chacun — qui sépare le monde du révélé d’un monde différent, le monde du non-révélé. Dans le monde du non-révélé, nous rangerons l’ensemble des manifestations subtiles dans le corps qui échappent aux investigations techniques classiques et, le plus souvent, à la conscience de l’individu, sauf si elle est entraînée à cette perception.

Yves Thiéffry : Le moment propice...

Il a été question des méridiens chinois, mais a-t-on précisé que ces douze méridiens, car ils sont douze, sont les douze doubles heures qui se divisent en six heures nocturnes et six heures diurnes ? (Ce n’est que tardivement que l’on compta, en Occident, les 24 heures quotidiennes). Non, n’est-ce pas, et si je crois devoir le relever, ceci est tellement courant qu’il serait injuste de l’imputer à quelqu’un en particulier.