Rencontre du 3 août 1989 Avec votre coopération, nous traiterons environ dix questions cet après-midi. Question: « Pourquoi appelez-vous « êtres » les montagnes, les rivières et les arbres ? Qu’est-ce qu’un être ? « demande un participant. Vous savez ce qu’est une chose: c’est ce qui est construit par la main de l’homme, construit par la pensée de […]
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Zéno Bianu : Inde, le son immortel
En Inde, l’essence de la musique – comme de tout art – est rasa (la Saveur), évidence immédiate de l’Un par le truchement de l’émotion. La Saveur n’est autre que le Soi (âtman) du raga. « Surgie avec le Principe lumineux, sans parties, brillant de sa propre évidence, faite de Joie et Pensée unies, libre de tout contact d’autre perception, sœur jumelle de la gustation du Brahman, vivant du souffle de l’Admiration surnaturelle, telle est la Saveur que ceux qui ont une mesure de jugement goûtent comme la propre forme de soi, inséparablement. »
Maud Forget : OM = AUM, le son primordial
AUM est formé de trois lettres qui selon les lois de la phonétique sanscrite se fondent en une seule : O prolongée par un point d’orgue noté M. OM se prononce en une seule émission de voix. Ces trois lettres sont secrètement associées à tout ce que les conceptions hindoues comptent de trinités dans les domaines les plus divers. Il est dit dans la Mandukyopanishad, Sloka 27 : « OM est en vérité le commencement, le milieu et la fin de toute chose. »
Alfred Tomatis : Son et énergie
La verticalité est la condition nécessaire pour que les sons soient assimilés avec un maximum d’informations à absorber. Ils sont évidemment choisis. Ils émanent de sources les plus variées et sont soigneusement transmis à l’oreille de l’écoutant. Dans le cas présent, une dépendance s’établit entre le récepteur et l’émetteur, entre l’oreille à l’écoute et l’instrument producteur de sons. L’idéal recherché est atteint lorsque le sujet à l’écoute parvient au stade où il est en même temps l’émetteur produisant lui-même les sons.
les sons : cristal et vibra-sons... : La thérapie
A partir de ces prémices nous pouvons présumer que l’organisme humain est entouré d’un bruit fonction de l’agitation moléculaire des organes du corps. Nous pouvons voir aisément que chaque organe aura son propre champ sonique — son propre son, ou bruit, si vous préférez. Détecté convenablement, celui-ci devrait nous fournir des informations sur les processus qui se déroulent dans un organe donné. Nous devons aussi garder à l’esprit que puisque les cellules et les molécules du corps humain sont constamment détruites et renouvelées, ce qui maintient leur identité — quoi que ce soit — ne doit pas changer et s’il change, une déformation ou un changement de ses constituants chimiques doit en résulter.
Maud Cousin : Le sommeil, les sons et la digestion
Steiner avait aussi une conception tripartite de l’homme : le pôle neurosensoriel, relativement immobile, la tête ; un pôle de volonté essentiellement mobile qui comprend les membres et la digestion, et un pôle intermédiaire, la partie rythmique, le cœur et les poumons. C’est cette partie qui harmonise le système de commande et le système réactionnel d’action dont fait partie la digestion. Le métabolisme est indispensable à l’action. Cette notion tripartite se retrouve dans tout l’organisme, car tout est dans tout, avec toutefois une prédominance de mobilité ou d’immobilité.