Quand de la chair l’invisible portée trace vers l’horizon
son jet rouge et brûlant,
le sol frémit et son événement se transfigure en songe
qui demeure par delà les écroulements de ses internes forges.
Quand de la chair l’invisible portée trace vers l’horizon
son jet rouge et brûlant,
le sol frémit et son événement se transfigure en songe
qui demeure par delà les écroulements de ses internes forges.
Dans la pratique, chacun d’entre nous peut d’ores et déjà s’exercer à cette nouvelle méthodologie thérapeutique que nous baptiserons « spatiothérapie » ; il suffit d’être attentif à l’agencement de l’espace qui est entre nous et les autres, c’est-à-dire entre nous autres, puisque chacun est au moins l’autre d’un autre (nous ne sommes tous que « autres »). Si on est attentif à la disposition des objets les uns par rapport aux autres, et à l’espace qui nous est commun avec cet agencement d’objets, on est obligé d’interagir ; le seul fait de participer à cet espace d’agencement, ou de réagencement, nous conduit à une certaine délectation ; on devient acteur du monde interpersonnel de la délectation ; c’est le début de la thérapie interactive.
C’est parfois vers les prestidigitateurs que nous reportons notre désir inné de mystère, héritage ancestral d’un très lointain passé. Car si nous répugnons en général au miracle, nous en acceptons volontiers les apparences. L’illusionniste, qui crée l’impossible, fait toucher l’invraisemblable et jongle avec le rêve, fait naître en nous un étonnement résigné, un état d’acceptation servile et de crédulité qui nous entraînent dans un monde merveilleux, lequel rejoint souvent celui de nos propres songes ou se rattache à cet autre univers imaginaire qu’enfante quelquefois notre volonté de puissance ou notre besoin de créer.
Les objets cylindriques ou en forme de parallélépipèdes rectangles sont aérodynamiquement médiocres. Le cas de la sphère — en artillerie, le boulet a été remplacé par l’obus ! — est franchement mauvais, mais celui du cube est le pire de tous. C’est un véritable défi à l’aérodynamique, dont il bafoue toutes les règles. Un défi qui a pourtant été jeté, car il paraît bien établi — et nous avions eu jadis la stupeur de nous en rendre compte — que des « soucoupes volantes » cubiques, ou peu s’en faut, ont été observées.
Il est compréhensible que les rationalistes éprouvent quelque difficulté à accepter les phénomènes psychiques en tant que manifestations de « l’âme ». Personnellement, je ne vois pas très bien comment l’on pourrait l’étudier scientifiquement. En fait, une telle affirmation est ambiguë. C’est pourquoi actuellement un grand nombre d’hommes de science conscients de cette contradiction s’efforcent de comprendre les possibilités paranormales en faisant abstraction de leurs connaissances acquises dans les milieux universitaires traditionnels.
« Ce qui frappe tout d’abord le spectateur devant le tableau de Lesage, c’est la profusion, la richesse prodigieuse, l’originalité des ornements et la minutie presque acrobatique du détail. Mais il ne faut pas s’arrêter à cette habileté, et il suffit de se reculer un peu pour se rendre compte que la composition d’ensemble est impeccable, les coloris sont harmonieux et les masses s’équilibrent parfaitement. Ce chef-d’œuvre de patience, cette miniature d’une finesse unique en son genre se révèle à l’examen d’ensemble un grand tableau admirablement composé dont peu à peu le charme vous envahit, charme étrange, inquiétant, qui, si vous le laissez agir, fera paraître à vos yeux éblouis une immense et merveilleuse construction architecturale conçue dans on ne sait quelle lointaine planète ? C’est un temple avec ses voûtes, ses colonnades, le détail de ses galeries et de ses frises. C’est la façade d’un hallucinant palais des Mille et une Nuits qu’on aurait entièrement terminée et posée sur le sol et qui, peu à peu et d’un seul bloc, s’élèverait lentement vers le ciel ! Où est l’auteur mystérieux de cet angoissant palais, quel est le génial architecte de ce temple inconnu ? »
Qui sait si le Père Didon, célèbre théologien catholique, ne s’approche pas un peu de la vérité en affirmant qu’aucun être n’est isolé dans l’immensité des choses ; tous sont liés entre eux au moyen d’invisibles chaînes, c’est-à-dire de relations secrètes, profondes et constantes qui constituent l’unité organique et vivante de l’univers. Il faut chercher ; tout le monde doit chercher à discerner ces chaînes. Il restera aux savants et aux praticiens à exploiter ces résultats pour accomplir des progrès bien plus importants que les voyages sur la lune ou la fabrication de l’électricité nucléaire.
Nous avons compris, qu’il n’y avait
Rien à comprendre —
Nous avons saisi, que l’insaisissable
Doit être vécu,
Nous ne cherchons plus à donner
Un nom ou une forme à la vie.
Nous ne parlons plus ce langage de
Mots, nous chantons la Vie sur les
Flots du moment présent.
Le « JE » émergeant, dans une grâce indicible, de la divine comédie de notre existence en fait apparaitre le Feu initial et final. Il nous instaure ou plutôt nous restaure — dans la Fonction créatrice aux mille bras de Shiva.
Ainsi la parapsychologie médicale met-elle l’effet placebo au centre de sa problématique, à l’inverse de la médecine orthodoxe qui le relègue à ses confins et ne se soucie en vérité que d’objets biologiques (les maladies) et socio-économiques (les malades). Le reproche précis que la parapsychologie fait à l’allopathie est de se vouloir surtout une science objective (ce à quoi d’ailleurs elle parvient) et guère une médecine.