Werner de l’Ile : Vivre

Nous avons compris, qu’il n’y avait
Rien à comprendre —
Nous avons saisi, que l’insaisissable
Doit être vécu,
Nous ne cherchons plus à donner
Un nom ou une forme à la vie.
Nous ne parlons plus ce langage de
Mots, nous chantons la Vie sur les
Flots du moment présent.

François Favre : La parapsychologie médicale

Ainsi la parapsychologie médicale met-elle l’effet placebo au centre de sa problématique, à l’inverse de la médecine orthodoxe qui le relègue à ses confins et ne se soucie en vérité que d’objets biologiques (les maladies) et socio-économiques (les malades). Le reproche précis que la parapsychologie fait à l’allopathie est de se vouloir surtout une science objective (ce à quoi d’ailleurs elle parvient) et guère une médecine.

Simone de Tervagne : Un phénomène de la clairvoyance: Madame Fraya

Avec la même facilité qu’on raconterait un événement auquel on vient d’assister, Mme Fraya raconte une individualité inconnue d’elle, sans plus d’efforts que s’il s’agissait de la plus banale conversation. On peut l’interrompre dans le cours de l’exposé des connaissances intuitives, l’intuition cesse alors de fonctionner et la raison entre en scène, puis, aussitôt après, l’activité reprend. Mme Fraya représente un être de cerveau très évolué, dans lequel la fonction de lucidité s’est organisée au même titre que celle de l’intelligence consciente. Cela lui permet de contraindre son intuition à une somme de travail que beaucoup de personnes n’oseraient pas demander à leur raison.

Joël André : Clairvoyant et visionnaire ! Le sensitif Hollandais Gérard Croiset

Je n’ai pris conscience de la voyance comme faculté paranormale que vers l’âge de 25 ans. Je « voyais » déjà de nombreuses choses par vision paragnostique, mais j’étais persuadé que c’était tout naturel et que les autres voyaient la même chose que moi. C’est alors que j’ai fait la rencontre d’un vieil homme, qui m’avait invité un jour chez lui avec ma femme. Lorsque je suis entré dans la pièce, notre ami me dit : « Croiset, je « vois » autour de vous une personne comme ceci et comme cela, et une autre personne de tel et tel aspect, etc. » Et il me décrivit très exactement mon père et mon frère, tous deux décédés. Puisqu’il avait amené la conversation là-dessus, je me suis mis à mon tour à lui décrire les « personnes » que je « voyais » autour de lui. Il avait l’air très surpris et il s’est écrié : « Vous aussi, vous êtes un clairvoyant ! »…

le professeur R. Tocquet : Docteur Eugène Osty directeur de de l'Institut Métapsychique International de 1935 à 1938

On appréciera encore mieux la grandeur de son œuvre en apprenant que le Dr Osty accomplit à l’I.M.I. un véritable apostolat. Il eut, sans doute, à vaincre de grandes difficultés matérielles, mais il dut surtout lutter contre l’indifférence, la sottise, l’incompréhension et l’envie.

Joël André : La marche sur le feu

La marche sur le feu, ou pyrobatie, est d’origine si ancienne que l’on discute encore sur ses liens profonds avec les cultes les plus archaïques de l’humanité. Et la pratique en est si largement répandue sur les cinq continents que l’on se demande s’il est vraiment possible de déterminer l’aire géographique où ce rite aurait pris naissance.

Hubert Larcher : Existe-t-il une approche scientifique de la parapsychologie ?

Existe-t-il une approche scientifique de la parapsychologie ? Pour répondre à cette question, il convient de définir cette discipline dans ses rapports historiques avec la métapsychique et la psychotronique, puis d’examiner si son objet est réductible aux exigences de la science, enfin de se demander si ce n’est pas à la science elle-même qu’il appartient de modifier ses limites si elle veut appréhender la nature des faits paranormaux.

Jacques Brosse : Alan Watts, histoire d'un échec

En effet, ce sursaut de révolte, commun à tous les adolescents, avait entraîné le jeune Watts dans une quête passionnée de connaissances essentielles — de la Connaissance tout court. Non seulement, à quatorze ans, il lit Lao Tseu et Vivekananda, les Upanishad et la Bhagavad-Gîta, mais, payant de sa personne, il pratique la respiration profonde du Yoga, puis s’engage même tout seul dans les périlleux exercices du Raja Yoga, lesquels le conduisent promptement à l’infirmerie de son collège. Il cherche et finalement, par hasard comme toujours, il trouve. Un livre sur l’enseignement du Bouddha l’éclaire ; entre les pages jaunies, il découvre un prospectus avec une adresse, celle de la Buddhist Society fondée en 1924 à Londres par Christmas Humphreys. Existait donc tout à côté de lui ce à quoi il aspirait, le lien avec le lointain Extrême-Orient.