André Dumas : Subconscient collectif, champ « psi » ?

Depuis longtemps, l’étude des phénomènes « Psi » a conduit les chercheurs métapsychistes et parapsychologues à se demander, comme l’ont fait les physiciens, si un certain milieu de nature inconnue — mais qui pourrait être appelé « milieu psi » — ne serait pas nécessaire pour en rendre compte; si nos personnalités ne seraient pas comparables aux Iles d’un archipel — l’archipel de l’humanité — et reliées entre elles par leur base subconsciente a un fond psychique commun.

Robert Pagès : La méditation sauvage

Ce qui est plus digne d’intérêt encore, c’est que vous acquérez imperceptiblement, mais de plus en plus infailliblement, la conscience d’une autre réalité de votre être, obnubilée le plus souvent par sa réalité courante, habituelle. Vous devenez de jour en jour, de mois en mois, plus familier avec cette structure — dont je ne puis affirmer avec certitude qu’elle résulte de la cristallisation de vos efforts de présence à vous-même, ou qu’elle leur préexistait, que vous l’avez simplement dévoilée, — Ce qui ne soulève aucun doute par contre, c’est la totale nouveauté, la parfaite originalité de cette configuration intérieure, de ce complexe de présence et d’énergie potentielle — je ne sais comment le nommer!

Louis Pauwels : Comment devient-on ce que l'on est ?

Et pourtant, voyez-vous, il y a, à la base de la mentalité chrétienne, quelque chose qui m’est étranger. Radicalement étranger. Comment vous dire ? Je ne sens pas mes racines dans les origines du christianisme. Le fond culturel du christianisme n’est pas le mien. En réalité, je n’ai jamais cessé de m’y trouver sourdement opposé. Je ne m’en rendais pas compte. Mais dans mes idées, mes sentiments, mes intuitions et jusque dans mes manières d’être, c’était une résistance informulée qui se manifestait. L’évidence a fini par m’apparaître sur le tard. Tu n’es pas chrétien, voilà toute ton histoire. Oui, c’est ce que je me dis maintenant. Comment en suis-je venu à comprendre cela ? Et à comprendre qu’à travers moi, c’était l’essentiel du conflit du monde actuel qui se jouait, comme il s’est joué dans l’Occident antique, voici dix-huit siècles ?

Les émissions dues aux formes. Entretien avec Jacques Ravatin

Ces arithmétiques sont dites « à Cumulo-décalaire ». Elles reposent sur les propriétés des Nombres considérés comme des entités munies d’un coefficient donné d’existence ou de non-existence. La puissance réelle de ces arithmétiques est démontrée par le fait suivant : il suffit d’écrire l’arithmétique appropriée pour un Champ de Taofel donné, le Champ en question se manifeste immédiatement. De même, si nous construisons l’arithmétique correspondant à un être humain, toute permutation ou inversion des termes de cette arithmétique aura des effets considérables sur la personne concernée.

Pierre D’Angkor : Poèmes: La grâce, la joie divine & Communion directe

Une joie ineffable, une douceur extrême

Jugée inaccessible est pourtant près de moi.

Lointaine, elle est en moi l’essence de moi-même

Ma demeure vivante et ma suprême loi.

Les passions du moi l’obnubilent d’un voile :

Tel le brouillard épais nous cachant le soleil.

L’égoïsme entrave notre marche à l’étoile

Nous recouvrant de l’UN le visage vermeil.

Philippe Camby : Prêtre ou poète : proclamer la langue des dieux

Cette expérience grandiose, l’extase poétique, est celle d’une expansion infinie des facultés de l’âme. Le chant, la phrase, le mot qui en sont le moteur établissent ou révèlent un accord entre l’esprit du monde (l’esprit de la Terre !) et celui de l’homme. L’âme, devenue toutes choses, a la révélation de l’harmonie et des correspondances. L’homme devient le sens, l’intelligence et la parole du monde. « Le chant est existence… c’est un vol en Dieu ».

Louis Pauwels : La face cachée de la France

Le panthéon gréco-latin n’est qu’une partie du paganisme indo-européen : il reste encore de grandes traces du paganisme celte, germanique, védique (indo-aryen), indo-iranien, hittite, etc., qui descendent d’un fonds commun supérieur aux paganismes « individuels ». Ce paganisme gréco-latin a cédé au christianisme. Mais ce vieux fonds commun fut plus coriace. Les régions germaniques, celtiques, nord-ibériques et gauloises non romaines ont longtemps résisté à l’évangélisation. Les campagnes rebelles ont d’ailleurs donné leur nom à cette résistance : les pagani (paysans) sont restés les incroyants païens, de même que les Heiden (païens) allemands se tenaient dans die Heide (la lande) et priaient hors des villes.