Nous ne partons pas à la conquête d’une « Toison d’or », c’est à la rencontre d’une « dé-conquête » du moi que nous allons… Il s’agit de ne plus tergiverser, d’aller droit au FAIT sans l’évaluer, d’user d’une vigueur qui n’épuise pas — nous savons que la fatigue est une grande ennemie de l’esprit. Nous adapter à la […]
Étiquette : calme
Martin Ratte : Le calme
Il nous arrive parfois de nous sentir calmes. Cela peut se produire après avoir pratiqué un exercice physique. Notre corps est alors détendu. Nos pensées, même les plus terribles, n’ont plus aucun effet sur nous. Même si je pense à mon patron et à la dureté qu’il me manifeste au bureau, ces pensées buteront et […]
Albert Blackburn : L’Illumination
Traduction libre Lorsque l’égocentrisme cesse, il y a une énergie entièrement différente qui crée l’insight, qui apporte l’illumination et le parfum de la compassion. Gabriele Blackburn : Le mot « illumination » est utilisé avec tant de désinvolture de nos jours. Que signifie l’illumination pour toi ? Albert Blackburn : Eh bien, le mot « illumination » suggère un état statique, un […]
Micheline Flak : La pensée positive, mode d’emploi
Un employé, par mégarde, se fit enfermer dans une chambre froide. Au matin on le retrouva mort de froid, du moins tous les symptômes observés autorisaient-ils ce diagnostic. Tous, mis à part un élément d’enquête qui surprit : le moteur à réfrigérer n’était pas en marche. La prise avait été débranchée bien avant l’accident. Notre homme ne le savait pas sans quoi il eût tout fait pour survivre. Mais, persuadé qu’il était condamné à mourir, il mourut. Le monde est plein de gens à la foi gelée.
Gabriel Monod-Herzen : Silence et Langage
Ce n’est pas facile d’obtenir le silence intérieur et d’empêcher les pensées de remonter à la surface. Un des moyens est de leur opposer l’indifférence. Si nous laissons les impulsions intérieures déterminer notre conduite, notre attitude, nous sommes pris dans le piège, alors que si nous sommes indifférents… Les Indiens disent que nous sommes des postes émetteurs-récepteurs, les huit-dixièmes de ce que nous pensons a été pensé par quelqu’un d’autre. C’est une pensée qui court dans l’air, mais nous affirmerons : « Je pense… ». Or il faut évincer le « Je ». Nous sommes inconscients d’une grande partie de notre activité psychologique où le « Je » est absent. Pourquoi ne serait-ce pas pareil ailleurs ? Nous attribuons tout à notre petit moi et alors, il n’y a pas de silence possible.