Donc j’ai créé une logique à trois termes qui tient compte des phénomènes énergétiques. C’est la logique-même de l’énergie. Le premier terme de ma logique est notre logique classique sur laquelle nous vivons encore et où nous avons une actualisation de l’identité, du non contradictoire. Mais cette actualisation n’est pas rigoureuse. A est actualisé et non-A est potentialisé sans qu’il soit réduit complètement. Le deuxième terme est une logique inverse, où s’actualise progressivement le non-A, c’est-à-dire l’hétérogène et se potentialise l’homogène : c’est la matière vivante. Nous avons enfin un troisième terme où nous assistons à une semi-potentialisation et une semi-actualisation de deux termes contradictoires et antagonistes c’est le psychique et le microphysique à la fois.
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Jean-Louis Siémons : Un nouveau regard sur la mort et l'après-vie
on ne peut envisager sérieusement la réincarnation sans s’interroger sur le grand mystère du passage d’une existence terrestre à l’autre. Si quelque chose de nous-mêmes survit à la mort physique, pouvons-nous imaginer ce qui arrive à notre conscience dans l’« après-vie» ? D’autres chercheurs scientifiques comme Ian Stevenson ont déjà entamé une discussion à ce propos. Il m’a paru essentiel de la poursuivre en profondeur, avec les éléments nouveaux dont nous disposons en cette fin de siècle.
Jean-Louis Siémons : NDE le modèle de la théosophie de Mme Blavatsky
Le modèle explicatif présenté ici, très schématiquement, s’inscrit dans un système très élaboré de représentation du monde et de l’homme formulé, au XIXe siècle, sous le nom général de Théosophie, par Mme Blavatsky (1831-1891) et son principal disciple W.Q. Judge (1851-1896). Dans leurs écrits (encore très mal connus de nos jours), ces auteurs se proposaient de dégager l’ésotérisme des grandes religions et philosophies, avec les prolongements pratiques qui s’imposent pour la vie humaine, individuelle et collective. L’origine des connaissances était essentiellement attribuée à des maîtres orientaux, dont Mme Blavatsky se disait disciple. Dans un climat de matérialisme grandissant, et face à un spiritisme envahissant (et rudimentaire dans ses théories explicatives), la Théosophie a fait beaucoup pour éclairer l’expérience de la mort (et l’itinéraire posthume de l’âme) en se fondant sur une description de la vie consciente de l’homme, qui demeure, aujourd’hui encore, comme un modèle de psychologie transpersonnelle (bien avant la lettre). Point important à retenir: les analyses présentées ne doivent rien à des spéculations personnelles des auteurs, ou à des emprunts à la psychologie contemporaine. Elles sont offertes comme découlant de faits expérimentaux, d’observations directes, gui sont à la portée de certains yogis entraînés. L’identité de ces derniers n’est pas révélée, vu qu’elle ne saurait rien ajouter à la crédibilité de l’ensemble: seule doit compter ici la logique interne du modèle et son pouvoir d’explication face au vécu des NDE.
Jean-Louis Siémons : La Théosophie et les états de conscience après la mort
Une chose paraît certaine : que ce soit en Inde, en Egypte ou en Grèce, les candidats aux Grands Mystères recevaient la révélation tangible des réalités de l’au-delà, étaient entraînés à vivre l’expérience de la mort – en toute conscience. Un passage d’Isis Dévoilée précise même que le sarcophage vide, trouvé au cœur de la Grande Pyramide, a servi aux épreuves de l’Initiation suprême, pendant lesquelles le corps du néophyte (longuement préparé par une discipline rigoureuse) gisait sans vie, en attendant son réveil « au troisième jour » et la résurrection de l’Ame victorieuse du Royaume des Ténèbres.
Alfred Herrmann : De la survie et de la réincarnation
Le problème de la survie et de la réincarnation est angoissant. Que se passe-t-il après la mort ? Nous n’essayerons pas de répondre à cette question qui échappe à notre pouvoir de concevoir et de raisonner mais nous nous efforcerons de la placer dans un cadre logique et de formuler à son sujet des hypothèses vraisemblables et aussi dignes de créance que possible. Du temps où les hommes étaient de vrais croyants, convaincus d’une manière profonde et inébranlable de tout ce qui leur était enseigné par les religions et les prêtres, aucun problème ne se posait à leur esprit. La vie dans l’au-delà, copiée sur la vie terrestre, leur paraissait naturelle et même heureuse.
Robert Linssen : Le problème de la vie et de la mort
Dans les considérations qui suivent, la vie et la mort seront envisagées, sur tous les plans, comme les aspects opposés mais complémentaires d’un même processus. Qu’entend-on exactement par les mots « vie et mort » pris dans leurs sens les plus larges et les plus généralisés ? Lorsque nous parlons de la « vie » d’un homme de soixante ans, nous exprimons par là une continuité d’existence vécue où malgré les fluctuations de caractères et de détails dans les incidents de la destinée, une certaine identité de fond est conservée. Lorsque par la vieillesse ou la maladie ou par accident le cœur a cessé de battre, lorsque la vie physiologique et psychologique s’est arrêtée, nous parlons de mort.
Robert Linssen : La vie et la mort
Nous admirons la fleur qui s’épanouit au soleil, mais nous évitons de regarder celle qui se fane. La vue de la tendre petite pousse verte d’une graine qui germe nous émeut. Nous détournons instinctivement les yeux du vieil arbre mort qui ne refleurira plus jamais. Pour la plupart d’entre nous, la Vie se limite aux aspects de l’activité physique ou biologique.
Robert Linssen : Le problème de la mort
A une épouse qui venait de perdre brutalement l’être aimé, le Maharishi (un sage de l’Inde) conseillait de méditer intensément au divin « Cela » des Védas, l’unique Lumière formant la réalité profonde des êtres et des choses. Sans savoir à quoi correspond le « CELA » des Védas le conseil du sage nous serait incompréhensible. Qu’est donc cette réalité mystérieuse dont le prestige hante l’esprit et le cœur de tant d’ascètes, de sages et de mystiques ?