Krishnamurti : La fragmentation

Division Nous devions ce soir discuter du conscient et de l’inconscient, de l’esprit superficiel et des couches plus profondes de la psyché. Je me demande pourquoi nous divisons la vie en fragments : vie des affaires, vie sociale, vie de famille, vie religieuse, vie sportive et ainsi de suite ? Pourquoi ce morcellement existe-t-il, non […]

Krishnamurti : Regarder

« L’énergie fragmentée et conditionnée prend fin lorsqu’elle est regardée avec un sérieux total. » Dans un monde où règnent la plus extrême violence et la plus extrême confusion, où surgissent toutes les révoltes et où on donne à ces révoltes des explications par milliers, on espère toujours voir paraître une réforme sociale, des réalités […]

Vimala Thakar : L’essence de la religiosité

Les mots sont incapables d’apporter les nuances non-codifiées et non-standardisées indispensables à la communication. Il vaut mieux utiliser la communication non verbale et le partage dans le silence que ces supports verbaux rigides que sont les mots. Cela a été notre premier souci ici, de partager au sujet de la nature de la religion, de […]

Betty : Le présent pour l'être humain

Il y a trois conditions ou états de conscience chez l’homme – L’homme piégé par les émotions passées : il ne voit pas qu’il est identifié au rêve d’individualité – L’homme conscient de sa condition de rêveur : il se voit être identifié au rêve d’individualité – L’homme en perception directe : la fin de […]

Betty : Être est Conscience simultanée

Conscient que la vie s’exprime à travers un organisme humain unique dans un instant unique, et simultanément conscient du Silence tranquille et immobile, le silence indivisible au-delà des strates de la pensée individuelle et de l’interprétation sensorielle. Cette conscience éternelle, indivisible, est inconcevable pour l’intellect humain. Nous ne pouvons donc pas utiliser notre intelligence limitée […]

Vimala Thakar : Un mode de vie alternatif

Je me demande combien d’entre nous sont sérieusement intéressés par l’acte de vivre, par la qualité de notre conscience manifestée dans cet acte, la qualité de nos relations avec la nature et avec nos semblables, les êtres humains aussi bien que non-humains. Si vous n’êtes pas intéressé par la qualité de la conscience manifestée dans […]

Krishnamurti : Le miracle de l'attention

Pouvons-nous faire abstraction de toute idée, de tout concept, de toute théorie, et découvrir par nous-mêmes s’il existe un objet de l’ordre du sacré, sachant qu’il ne s’agit pas du mot, car le mot n’est pas la chose, la description n’est pas l’objet décrit — il s’agit donc de voir s’il existe un réel authentique, […]

Le temps c'est la pensée, entretien avec Robert Powell

En somme, la conscience sans choix doit naître sans aucune pression de l’esprit, spontanément; autrement, elle n’est pas « sans choix ». Examinez tout d’abord la question de motivation, et voyez si votre conscience sans choix est le moyen d’arriver à une fin, ou si c’est une fin en soi pour vous. Si tel est le cas, vous serez en présence de justes assises. Ne tentez pas alors de « retenir votre jugement, » c’est impossible; si vous essayez de le faire, vous ne ferez que refouler la pensée et donner plus de force à l’esprit subconscient. N’essayez pas d’être conscient. Soyez-le. Faites-en l’expérience, jouez avec, et voyez ce qui se produit; personne ne peut vous le dire, et si quelqu’un vous le disait, cela n’aurait aucune valeur pour vous. N’en faites surtout pas un problème; nous en avons déjà assez comme ça !

Roger Godel : Laisser les formes s'effacer

Cela reviens à dire ceci : l’étude du champ d’observation nous livre des lois ; dans leur énoncé réside l’intelligibilité du champ ; mais on doit reconnaître aussi, à travers leur formulation, un attribut propre à ce champ. Et ma pensée formulante – comme, d’ailleurs, mon être entier – est une particularité du champ se révélant à lui-même en termes de conscience mentale. Je suis cela : l’observateur, l’instrument et l’objet d’observation tout à la fois. Notre cerveau en fonction est une singularité du cosmos. Il porte dans l’intimité de sa structure l’inscription de la loi qui a procédé à sa genèse et dont il est l’expression vivante. En déchiffrant le monde, il se déchiffre lui-même, car la loi cosmique figure dans son plan d’organisation. Elle est mani­feste dans l’arrangement du réseau et dans son jeu fonctionnel aux degrés infinis de liberté.

Robert Powell : Si la conscience ne choisit pas, qui donc est conscient ?

Maharshi nous exhorte constamment à poursuivre l’enquête « Qui suis-je? », « À qui cela arrive-t-il ? », et ainsi de suite, non parce qu’un tel « Qui » existe, mais parce qu’au cours de cette même recherche nous découvrirons son irréalité et que cette découverte mettra fin à la prévalence de l’ego. Puisque l’observateur en tant qu’entité psychologique n’est rien d’autre qu’un flux de pensées activées et maintenues par le désir, on voit déjà qu’un examen de ce qui arrive à cette entité en poursuivant la recherche du « Qui suis-je ? » doit être essentiellement la même chose que le processus de connaissance du soi dans une prise de conscience sans choix. Les deux enseignements ont comme commun dénominateur l’injonction suivante : « Trouvez d’abord qui est l’observateur, et tout s’ensuivra naturellement. »