Une grande partie de nos potentialités est bloquée par l’éducation, la vie en société, les habitudes, le conditionnement et de manière générale par les normes qui nous entravent et nous empêchent de nous exprimer. Imaginons ce grand livre que constitue l’ADN, où des chapitres resteraient à jamais fermés parce qu’ils sont interdits ou parce que nous n’avons pas appris à les lire. Imaginons aussi les pages blanches de ce livre qui n’attendent que la main de l’écrivain qui saura les mettre en valeur…
Étiquette : Science et spiritualité
Étienne Guillé : De la matière à l'esprit ou les lois de l'énergie à travers les données biologiques
En poussant notre raisonnement à l’extrême, nous pourrions dire que c’est l’énergie qui prend conscience d’elle-même dans la prise de conscience du moi, que nous devenons l’énergie qui nous anime à toutes sortes d’échelles. Un gain dans l’échelle des niveaux de conscience se traduit finalement par un progrès dans l’intégration et la compréhension des différents niveaux d’énergies qui nous animent. Pour revenir à l’image de la partition et du chef d’orchestre, par la maîtrise des niveaux élevés de conscience, l’esprit nous paraît capable de déchiffrer la partition, de devenir le chef d’orchestre et même, d’écrire lui-même la partition…
Francis Lefébure : L'homosophie sagesse des similitudes
Or, quel est l’organe neutre du corps humain ? Par excellence le cœur, en même temps récepteur et émetteur du sang; il tient le point d’équilibre entre les piles respiratoire et digestif, entre la vie végétative et la vie de relation (seul organe de la vie végétative dont les fibres musculaires sont rouges comme celles de la vie de relation). D’ailleurs l’enroulement des fibres cardiaques, en hélices spirales infinies parce que anatomosées, la présence au centre du cœur du tourbillon sanguin et la forme conique du cœur prouvent bien le rapport de cet organe avec la forme spirale. Évidemment ce n’est pas un cône parfait…
Jean E. Charon : La nature du Réel
D’abord, plus la Physique progressait, plus elle constatait que la chose observée n’était pas indépendante des mécanismes de pensée de l’observateur. Certes, on savait depuis longtemps que la Physique ne décrivait pas l’absolu, et dépendait des présupposés qu’elle choisissait d’adopter (ce qu’on résume en disant que la Physique moderne est une axiomatique). Mais certains prolongements de la Mécanique quantique, et leur examen critique rigoureux, pouvaient donner à croire à une véritable « participation » des mécanismes de l’Esprit lui-même, et non seulement du choix que l’Esprit faisait de ses axiomes de base pour construire sa vision du monde.
Theodore Roszak : Le monstre, le titan et la nouvelle gnose
Connaître Dieu par l’ordonnance des choses est une déduction, peut-être fragile aux yeux des logiciens sceptiques, mais de caractère au moins vaguement scientifique. Connaître Dieu par la puissance de l’instant est une épiphanie, une connaissance qui nous mène loin de la respectabilité scientifique. Pourtant, c’est là que la gnose atteint son sommet, devient connaissance acceptant de se plier à la discipline du sacré. Elle ne se ferme pas devant les épiphanies qu’offre la vie sous prétexte qu’elles seraient « simplement subjectives ». Elle permet plutôt à l’expérience de s’étendre, elle l’invite à prendre tout son sens. Après tout, si Galilée avait raison de traiter de fous les hommes qui refusaient de regarder la Lune dans un télescope, que devrions-nous dire de ceux qui refusent l’invitation de Blake à voir l’éternité dans un grain de sable ? La gnose tente d’intégrer ces moments d’émerveillement extatique ; elle les considère comme une avance sur la réalité et, de loin, la démarche la plus excitante qu’ait entreprise l’esprit. Car là est la réalité qui donne à nos vies leur sens transcendant.
Albert Méglin : Quand la science rejoint la sagesse
Il nous appartient de vivre dans la résonance, en harmonie, en accord avec l’Univers et en lui. L’intelligence la plus élémentaire nous impose de chercher à le sentir et à le comprend Nos facultés humaines, uniques dans le monde manifesté, nous permettent de nous ouvrir à une compréhension de l’Univers et de connaître ses lois. Parallèlement, l’évolution d’une science globalisante et non uniquement analytique découvre que le physique et le psychique sont intimement liés, solidaires et complémentaires; que nous sommes un tout en nous mêmes lié au Grand Tout et que, globalisés en nous-mêmes, apparemment individualisés, nous sommes aussi membres du Tout.
Jean E. Charon : Psychophysique, la découverte du monde intérieur reflet du cosmos quasi éternel
Nous voici donc tous concernés : la Physique contemporaine confirme la célèbre intuition de Teilhard de Chardin, les électrons entrant par milliards dans notre corps sont porteurs d’une « psyché ». On désigne par éon l’ancien électron de la Physique, si l’on veut souligner que cette particule est physiquement toujours la même mais est désormais reconnue comme possédant aussi des propriétés psychiques…
Étienne Guillé : Des métaux alchimiques dans notre ADN une réalité énergétique des données de la tradition
Il est très significatif de constater que les métaux qui provoquent les variations de conformation les plus spécifiques de la molécule d’ADN, sont ceux qui ont été attribués par les alchimistes aux luminaires et aux planètes connues à cette époque. Depuis cette époque, le zinc, le manganèse et le cobalt ont été attribués aux trois dernières planètes découvertes : Uranus, Neptune et Pluton. Même si nous disposons de peu d’informations scientifiques pour l’étain et le fer alors que ce dernier métal est le plus concentré in vivo dans la molécule d’ADN, nous pensons que cette correspondance ne constitue pas une pure coïncidence.
Maurice Lambilliotte : Teilhard prophète de l'évolution
Je transcris, sans rien changer, quelques notes jetées en hâte sur le papier, dès mon retour à mon hôtel : « Sa jeunesse, sa beauté, sa vivacité d’esprit, sa joie rayonnante, écrivais-je, sont quelque chose qu’on ne peut imaginer si on ne l’a vécu ». L’impression que m’avait faite cet aristocrate racé qui, à ce moment, avait 73 ans, était vraiment une impression de jeunesse, de beauté physique, d’ardeur et de rayonnement. J’aurais pu y ajouter la simplicité, la cordialité, le sentiment qu’il engendrait d’une véritable communion d’esprit et de cœur tandis qu’il nous parlait. Son information sur l’état du monde était prodigieuse. Ses jugements aigus et pénétrants. Connaissant la semi-clandestinité où il se tenait volontairement d’ailleurs, je m’attendais à lui trouver un peu d’amertume. C’est un homme joyeux qui nous entretenait. Un homme à la fois si haut par sa vision du cosmos, et si près de la réalité. Une intelligence profonde et, à la fois, délié ; un homme vif, plein d’esprit, riant parfois d’une remarque, d’un mot lancé dans la conversation, enchaînant et découvrant en un éclair des horizons vastes et insoupçonnés. Sa pensée naissait sous nos yeux. Et cette pensée jaillie, expression claire, lumineuse et simple, d’une évidence et d’une conviction, nous imposait irrésistiblement l’émouvante approche d’un verbe authentique. C’est que derrière le savant et le philosophe, il y avait en Teilhard de Chardin un poète, mais au sens étymologique du terme, un créateur…
Rémy Chauvin : L'Homme et le Cosmos dans une genèse commune
Il y a actuellement deux possibilités dans la manière de considérer l’homme et le cosmos. Elles sont à peu près équivalentes. « La première est de considérer l’extrême petitesse de l’homme sur le plan de la mesure et il est certain que l’homme en face d’une galaxie n’est pas très gros… Mais il est gros par rapport à l’atome… en sorte que l’on a pu dire que l’homme constitue un moyen terme entre le plus petit et le plus grand. » Dans ces conditions, certains esprits peuvent être tentés de croire que la vie humaine est bien puérile et bien passagère et « qu’un beau jour, avec l’égalisation de l’entropie, elle disparaîtra définitivement et que tout sera comme si l’homme n’avait jamais existé ». On peut avec autant de droit concevoir, comme le faisait le Père Teilhard, qu’il n’y a pas deux infinis seulement, mais un troisième, celui de l’infiniment complexe l’Homme. « L’Homme dont le cerveau mystérieux a en quelque sorte créé le cosmos en le mesurant, en l’organisant, en le rendant conscient. »