Mais la haute sagesse est une voie divine. Il ne s’agit pas de faire un peu de yoga. Il s’agit de trouver sa propre lumière en soi, c’est-à-dire de trouver son Moi. Il y a en nous la Lumière. Il ne s’agit pas d’une sagesse uniquement faite de rituels, de recettes ni même de techniques de méditation. Nous portons en nous-mêmes un sens nouveau qui est endormi et qui a besoin de s’éveiller. Et il y a dans les Évangiles ce qu’il faut pour cela.
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Jean Delmanoir : Valeur éducative de la Poésie
Si nous remontons aux origines, nous trouvons l’étroite association de la musique, de la danse et de la poésie, et nous sommes portés à penser que le rythme est la forme naturelle dans laquelle se coule l’émotion. Le rythme est en effet un des principaux aspects de la vie, et l’émotion religieuse s’exprime généralement en vers dans des hymnes, des chants et des rites soumis à des rythmes bien définis. Pensons aux hymnes védiques, bibliques, pleins d’une poésie grandiose et qui constituent des œuvres littéraires de valeur.
Créativité et développement de la personne
Examinons quelques uns des empêchements du fonctionnement de l’intellect lui-même. L’usage défensif et exclusif de l’intellect sous la forme de l’intellectualisme bien connu, aseptise la réalité complexe au profit d’une abstraction plus facilement manipulable. Le fonctionnement intellectuel de ce type n’a rien à voir avec la sagesse, n’a rien à voir avec la vision de la réalité, n’a rien à voir avec la libération qui peut en résulter.
le docteur Lefebure : Les phosphènes et le mixage phosphénique
La présence du phosphène provoque un dégagement d’énergie qui amène un afflux d’idées, d’associations d’idées, signe d’intelligence, si au moment du phosphène on se concentre sur des idées. Mais lorsqu’il s’agit de fixer un objet, un son ou une pensée dans sa mémoire, il faut l’avoir choisi avant, afin que le dégagement d’énergie se concentre sur la chose en question. Le mixage phosphénique favorise aussi l’esprit d’initiative. Pratiqué avant le sommeil, il rend celui-ci plus facile et les rêves plus lumineux. Il a aussi la faculté d’améliorer les contacts sociaux.
Jacques Sumac : Du sens de la religion
Extérieurement, il prend conscience qu’il n’est qu’une infime parcelle de ce monde. Ce monde l’a précédé et lui survivra. De plus le monde a lui-même une cause. Il n’est qu’un effet de lois en action que l’on peut appeler la Nature et, au-delà, Dieu. Cette Réalité est un défi permanent à l’intelligence humaine, mais, celle-ci ne peut la nier; elle la définit finalement de façon paradoxale, Même si les mots qui servent à habiller cette Réalité diffèrent, ou sont apparemment contradictoires, elle n’en existe pas moins, et bien que l’on ne puisse la cerner complètement ses traces sont reconnaissables.
monseigneur Germain : Marie, mère de dieu, fruit de toutes les religions, civilisations et races
Prenons l’Adam Primordial né dans le Paradis. Un jour, il quitte cet Éden et il va, disons, s’habiller ou s’enfoncer dans les couches qui sont les nôtres maintenant. Et la première couche dans laquelle l’homme va s’enfoncer, comment s’appelle-t-elle ? Très naturellement, « la couche religieuse ». Ce que l’homme met au point de manière initiale, c’est la couche religieuse. Là je suis bien obligé de m’appuyer sur la tradition, qui retrouve ses trois fils. Dans le récit biblique il y a Caïn, l’aîné, ensuite Abel et puis Seth.
swami Sivananda Hridayananda : Entretiens sur la Bhagavad-Gîta
Je vous ai déjà dit que le mental a la capacité de se trouver des excuses qui paraissent valables, lorsqu’il veut faire quelque chose qu’il ne conviendrait pas de faire. C’est exactement cela qui se passe pour Arjuna. Il dit qu’en face de lui se trouvent des gens mauvais, prêts à tuer, mais « nous, nous sommes des gens vertueux qui ne peuvent pas tuer ». Et il ajoute : « Comment pouvons-nous nous octroyer le royaume et tout le reste par des effusions de sang ? ». Or il sait très bien que la bataille n’est pas livrée pour cela, mais il essaye de se justifier.
le frère Antoine : Les fioretti panharmoniques
Je m’assis au pied d’un banian et dans ma méditation je découvris combien merveilleuse était cette histoire du seau percé appliqués au plan spirituel : Tout homme qui se dévoue pour autrui est comme ce seau. Je ne parle pas des sociaux qui s’agitent pour procurer des simplifications aux besoins matériels, mais de ceux qui s’imaginent augmenter la béatitude des autres en leur faisant part de leurs découvertes métaphysiques. Percés comme nous sommes, c’est nous qui revenons avec la bave de l’autre, insatisfaits et voilà que nous nous reprécipitons à la source, et ainsi de suite. Quiconque est percé et tout le monde l’est, n’a qu’un moyen de rester toujours plein, c’est de demeurer au fond du puits. On peut bien pendant quelques temps s’imaginer pouvoir boucher et réparer les trous du seau, mais plus tôt on aura compris qu’il vaut mieux les agrandir et le défoncer complètement, mieux ce sera. Inutile et immergé dans la plénitude.
Jacques De Marquette : Vers l'unité suprême - A travers les ascèses successives
Toutes les idées, toutes les théories sont utiles au moment où elles sont nouvelles et elles le sont pour tous les êtres qui n’y étaient pas encore arrivés. Mais elles deviennent dangereuses et néfastes Lorsqu’en s’y cramponnant on s’interdit de pousser plus avant dans la marche à la lumière. Ceci s’applique en particulier aux idées religieuses et aux visions de l’Univers qu’elles nous proposent.
Jacques de Marquette : Respectons et aimons la divine richesse de la vie
Cette nécessité de rester sur ses gardes pour échapper à la tentation des jugements hâtifs basés sur la simplicité superficielle, appauvrissante et destructrice du Réel, déjà évidente dans le domaine des recherches scientifiques dirigées vers un secteur particulier de l’univers, devient encore beaucoup plus impérieuse si on a en vue le domaine de la morale, c’est-à-dire de l’adaptation de nos actions aux lois des trois mondes si différents sur lesquels nous sommes appelés à agir.