Robert Amadou : Nouvelles approches de la Kabbale

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Quand Raymond Abellio rencontra, en 1943, Pierre de Combas, son maître, ce mathématicien d’instruction apprit que les nombres ne sont pas seulement des additions de quantités, mais des nœuds qualitatifs, des pôles de structure. Que l’ésotérisme est un structuralisme, sous un rapport, et dialectique, en un sens. Cette découverte le mit sur la voie d’un perfectionnement de la numérologie et des connaissances secrètes, alliées à la philosophie, en gnose. Pointe la vocation. Repérons mieux le lieu.


Liberté du moi profond, liberté du moi social. Un entretien avec Claude Polin

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Ce qui amène la question philosophique de savoir comment il y a coïncidence entre le moi profond et le moi social. Dans la philosophie grecque, il est clair que la découverte de ce moi profond, est la découverte de ce qui, dans l’individu, fait partie d’une nature ordonnée. Ce qui présuppose un ordre métaphysique correspondant à un ordre humain. Cette nature que l’individu découvre en soi a pour caractéristique essentielle l’intelligibilité; c’est le monde intelligible de Platon. Un monde accessible à la raison humaine qui est aussi un lien entre les hommes parce que précisément il est accessible à la raison de tout homme.


Jacques Sumac : Du sens de la religion

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Extérieurement, il prend conscience qu’il n’est qu’une infime parcelle de ce monde. Ce monde l’a précédé et lui survivra. De plus le monde a lui-même une cause. Il n’est qu’un effet de lois en action que l’on peut appeler la Nature et, au-delà, Dieu. Cette Réalité est un défi permanent à l’intelligence humaine, mais, celle-ci ne peut la nier; elle la définit finalement de façon paradoxale, Même si les mots qui servent à habiller cette Réalité diffèrent, ou sont apparemment contradictoires, elle n’en existe pas moins, et bien que l’on ne puisse la cerner complètement ses traces sont reconnaissables.


Jean-Louis Siémons, biophysicien, Dr es Sciences : Actualité des mythes de la mort chez Platon et Plutarque

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Pour retrouver les témoignages du passé, on se tourne volontiers de nos jours vers la tradition orientale, riche en descriptions précises des approches de la mort (particulièrement dans diverses Upanishad de l’Inde, qui semblent avoir inspiré bien des textes ultérieurs, jusqu’au Bardo Thödol). Cependant, sous ce rapport, notre fonds occidental est loin d’être négligeable, comme on peut s’en rendre compte simplement en retournant aux auteurs grecs, comme Platon et Plutarque.


monseigneur Germain : Marie, mère de dieu, fruit de toutes les religions, civilisations et races

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Prenons l’Adam Primordial né dans le Paradis. Un jour, il quitte cet Éden et il va, disons, s’habiller ou s’enfoncer dans les couches qui sont les nôtres maintenant. Et la première couche dans laquelle l’homme va s’enfoncer, comment s’appelle-t-elle ? Très naturellement, « la couche religieuse ». Ce que l’homme met au point de manière initiale, c’est la couche religieuse. Là je suis bien obligé de m’appuyer sur la tradition, qui retrouve ses trois fils. Dans le récit biblique il y a Caïn, l’aîné, ensuite Abel et puis Seth.


Alain De Benoist : Contre la fin de l'histoire ou comment ne pas en sortir

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Cette idée de la fin de l’histoire semble à certains une « nouveauté ». Elle est, en fait, aussi vieille que l’humanité — aussi vieille, du moins, qu’une partie de l’humanité. La conjoncture peut la rendre plus ou moins palpitante, mais elle ne la crée pas. La science n’a rien à voir non plus à l’affaire. La question de la fin du monde, comme celle de ses origines, n’est malheureusement pas de celles que la science nous permet de résoudre. Les théories actuelles — le big bang et les autres — relèvent de la spéculation philosophique plus que d’une véritable théorie de la connaissance ; elles sont d’ailleurs discutées et démenties dès l’instant qu’elles sont émises. En fait, l’idée d’une fin de l’histoire, liée à celle d’un début du monde, est le fruit d’une mentalité particulière ; d’une mentalité qui a besoin, pour accepter le monde, de le doter d’une finalité et d’une nécessité interne à lui-même : il faut que le monde ait un début et une fin, faute de quoi — pensée « insupportable » — il n’aurait pas de sens.


Bojo Pinek : Psycho-synergie

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Les niveaux de synergie ne présentent pas une progression continue de la « matière animée » à la « matière inanimée ». Il faut considérer chaque phénomène en soi et établir les taux d’interactions entre les éléments, la valeur synergétique des éléments et le niveau de synergie global. Si la synergie est stable, il faut considérer la cohérence et la cohésion de l’ensemble, ainsi que sa capacité à tolérer le déséquilibre et la désorganisation tout en se maintenant et en se stabilisant sur un autre équilibre et une autre organisation.


Francis Lefébure : L'homosophie sagesse des similitudes

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Or, quel est l’organe neutre du corps humain ? Par excellence le cœur, en même temps récepteur et émetteur du sang; il tient le point d’équilibre entre les piles respiratoire et digestif, entre la vie végétative et la vie de relation (seul organe de la vie végétative dont les fibres musculaires sont rouges comme celles de la vie de relation). D’ailleurs l’enroulement des fibres cardiaques, en hélices spirales infinies parce que anatomosées, la présence au centre du cœur du tourbillon sanguin et la forme conique du cœur prouvent bien le rapport de cet organe avec la forme spirale. Évidemment ce n’est pas un cône parfait…


Paul Chauchard : Pascal et Teilhard

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Ainsi, nous avons en Pascal et Teilhard deux scientifiques croyants qui, s’ils distinguent ce qui est de science et ce qui est de foi, repoussent les conclusions concordistes, se refusent à séparer leur vie en deux, cette rupture que confessait si malheureusement Pasteur. Pas de fidéisme, de vague sentimentalité religieuse tombant facilement sous la critique matérialiste. Ils ont rencontré le vrai Dieu et vivent de la foi dogmatique catholique, mais ils ont su voir que la conception scientifique et la conception religieuse s’accordaient parfaitement, que la foi était une position plus logique pour un scientifique que l’athéisme.


Dante maitre spirituel, un entretien avec Louis Lallement

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Les dogmes et les définitions de foi ne sont jamais que des évocations, en termes humains rationnels, de réalité qui dépasse toutes ces mises en forme. Un maître Zen a dit: «Les concepts sont pour le vrai spirituel plus dangereux que les serpents.» Un véritable maître spirituel, connaît non seulement ces expériences, mais ce qu’elles représentent, où elles se situent, ce qu’elles vous apportent. En cela, Dante c’est le christianisme vécu pur et simple.