Gabriel Monod-Herzen : Le yoga intégral de sri Aurobindo dans la vie quotidienne

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Le mérite de Sri AUROBINDO et son originalité, ont été précisément que ce qu’il enseignait était un enseignement intégral dans ce sens, qu’il était applicable par n’importe qui. La chose importante est que nous sommes tous semblables et que nous sommes tous égaux. Nos capacités par contre, sont différentes pour chacun de nous. Alors que faut-il demander aux êtres ? On ne peut pas leur demander de devenir Ramakrishna, cela n’aurait aucun sens parce qu’ils ne le sont pas. Je ne peux pas demander à être Sri Aurobindo, cela n’a aucun sens, il n’a jamais pensé à nommer un successeur tant qu’il était là. Mais, ce qui est possible, c’est de développer au maximum ce que nous avons comme possibilités, et ce sera différent pour chacun de nous.


Swami Hridayananda Sarasvati : Raja Yoga 12

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L’état de veille, à l’opposé de ce qu’en disent les Occidentaux, est pour nous, Indiens, responsable en quelque sorte de l’état de rêve, nous lui donnons donc plus d’importance. Dans l’état de veille nous expérimentons, nous faisons des expériences conscientes et ce sont ces expériences qui forment des empreintes au niveau du subconscient. Et ce sont ces empreintes subconscientes qui fonctionnent dans l’état de rêve et qui forment les rêves.


Serge Brisy : Quelques aperçus sur la richesse de la découverte de soi

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En vérité, nous n’osons pas être nous-mêmes, sans doute parce que nous ne savons pas ce que nous sommes. Ce que nous voyons de nous est apparence et appartient au passager, Et si tout en nous est mouvement, parce que tout est vie, trop souvent, nos préjugés, nos traditions, nos croyances, nos conceptions, essaient d’immobiliser ce mouvement, afin d’atteindre à une stabilité trompeuse qui n’est que stagnation. Le conflit douloureux et perpétuel de l’homme contre ce qu’il croit être et sa réalisation durable, éternelle, a sa source dans l’incompréhension de notre être véritable. Nous nous identifions au passager et essayons désespérément de le faire durer ; nous négligeons ou ignorons l’éternel, qui est la Vie elle-même.


Madeleine Groffier : Vers l'Unité

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La Vie est une, et toute forme n’est qu’une condensation de l’Énergie unique. Toute différence entre les aspects innombrables que revêt cette Vie se réduit finalement comme nous le montre si clairement notre ami Ram Linssen en ses articles et ses causeries de vulgarisation — à une question de chiffres : un nombre plus ou moins élevé d’électrons dans la composition des atomes.


Madeleine Groffier : Spiritualité et vie pratique

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Lorsque nous croyons aimer un être, c’est nous que nous aimons à travers une image, c’est notre joie que nous servons lorsque nous souhaitons l’avoir auprès de nous. Nous pouvons dire que nous « aimons » quand le bonheur de l’être cher trouve en nous une égale résonnance, que ce bonheur lui soit donné par notre amour ou par celui d’un autre. Lorsque son départ vers une autre affection nous fait goûter l’extase que ne vient plus ternir aucune mélancolie, nous faisons l’expérience de la Totalité au-dedans de nous-mêmes et nous ne demandons plus à aucun guide le moyen sûr de la réaliser.


Gabriel Monod-Herzen : La « mère » de l'ashram de sri Aurobindo à Pondichery

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C’est la Mère qui a organisé l’Ashram, c’est elle qui faisait tout. Sri Aurobindo disait : « C’est le Divin qui me l’envoie, bon ! Je vais travailler de cette manière là. ! » C’est elle qui tous les matins contrôlait les paniers pleins de légumes qu’on apportait près de sa chambre, c’est elle qui toutes les semaines recevait les rapports de ceux qui travaillaient autour d’elle. Et grâce à cette organisation parfaite, les choses ont changé d’aspect et le nombre de gens augmentait très rapidement…
Elle agissait à la fois avec une fermeté absolue, mais aussi avec une telle douceur, une telle gentillesse, que tout cela passait.


Swami Hridayananda Sarasvati : Raja Yoga 11

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Donc le pouvoir d’illusion dissimule, obnubile la réalité et fait que nous ne sommes plus conscients de cette réalité et alors, cette force projette l’irréel. L’irréel étant ce qui a un début et une fin, ce qui est soumis au changement, ce qui est périssable un jour ou l’autre. Cela concerne tout dans l’univers, que ce soit la lune, le soleil, les montagnes, tout ce que vous pouvez penser, car tout change et périt et un jour cela disparaît. Donc tout cela peut être considéré comme irréel, tout ce qui peut être saisi par nos sens est irréel de ce point de vue là.


Maud Cousin : La digestion

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Mais les plantes et les animaux ont une personnalité éthérique pour les uns et astrale pour les autres. Si nous ne voulons pas devenir un animal ou une plante nous avons besoin de les décomposer non seulement matériellement, mais aussi d’éliminer l’astralité et l’éthérique de ces substances. C’est le rôle du foie, de la bile et de la rate. La rate a un rôle capital pour transformer l’alimentation qui devient rythmique. Pour que l’organisme vive bien il faut un certain rythme (foie – cœur…). Cependant on peut enlever la rate sans trop perturber l’organisme.


Henri-Jacques Proumen : La science et l'imagination

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Cette faculté sélective et constructive, cet appel incessant aux matériaux du subconscient, nous la retrouvons exactement chez les savants, et même cette singulière dualité qui divisa, au siècle dernier, romantiques et naturalistes. Oserait-on nier que, chez les hommes de science, se produit ce tri, ce choix, cet assemblage des idées déposées dans l’obscur et ineffable réceptacle de la mémoire ? L’établissement d’une théorie scientifique, l’interprétation élémentaire d’un fait très simple, l’élaboration des hypothèses les plus hardies, rien de tout cela ne serait possible sans cette faculté de rapprochement et de discrimination. Et qu’est-elle donc, sinon l’imagination ?


le docteur Maud Cousin : La respiration

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Steiner insiste beaucoup sur le mode de contact que nous avons entre l’intérieur et l’extérieur. Le sang est le support du « moi », de la personnalité, de la chaleur. C’est par le sang que le « moi » est en rapport direct avec le monde extérieur par l’intermédiaire de la respiration et de l’air. Nous percevons le chaud, le froid, la pollution d’une manière directe. C’est un mode de perception qui n’est pas tout à fait conscient, mais qui est direct par rapport aux autres, comme par exemple la lumière, le son que nous percevons par contact indirect par l’intermédiaire du système nerveux. Nous n’avons pas davantage de contact avec les aliments, parce que ceux-ci sont décomposés et que la combustion détruit le caractère propre des aliments pour que nous en reconstruisions quelque chose. Ce travail se passe dans l’inconscient.