Renée Weber : Relecture du tao de la physique Une conversation avec Fritjof Capra

(Extrait de Ken Wilber – Le paradigme Holographique. Édition Le Jour 1984) WEBER: Vous avez écrit Le Tao de la physique, qui a été publié il y a cinq ans, et j’imagine qu’il y en a environ un quart de million d’exemplaires en circulation. Ainsi, des tas de gens ont été influencés par ce livre. […]

Dominique Casterman : Passage vers une vision globale

(Extrait du livre inédit Au-delà du monde visible par Dominique Casterman. 1996) Le holisme est un terme forgé par Jan Smuts dans les années 20, à partir du grec holos qui signifie ‘‘tout’’, ‘‘entier’’. En d’autres termes, il implique l’idée générale que ‘‘le tout est plus que la somme des parties’’. Arthur Koestler, dans les […]

Dominique Casterman : Au-delà de la fragmentation

(extrait du livre inédit Au-delà du monde visible par Dominique Casterman. 1996)  Dans le chapitre précédent, j’ai émis des idées cent fois évoquées dans la très vaste littérature traitant des questions sur l’évolution de la vie. Il m’a semblé qu’il n’était pas inutile d’en faire une très sommaire rétrospective pour comprendre comment, à force de […]

Dominique Casterman : La quête du sens

(extrait du livre inédit Au-delà du monde visible par Dominique Casterman. 1996) Il est fascinant de constater à quel point tout se tient dans la nature, tout interpénètre tout. Il est, en effet, impossible d’imaginer quoi que ce soit qui ait une existence totalement indépendante. Constatez comme l’air est respirable ; comme l’eau et le vin […]

Dominique Casterman : L’Être essentiel

 (extrait du livre inédit Au-delà du monde visible par Dominique Casterman. 1996) L’être essentiel – mais on pourrait dire aussi le moi suprême, le soi, l’atman de la philosophie indoue, la totalité cosmique, ou encore le champ unifié, etc. – n’est pas ‘‘quelque chose’’ qui peut tenir dans une définition facile qu’il suffirait de lire, […]

Dominique Casterman : Être soi

(extrait du livre inédit Au-delà du monde visible par Dominique Casterman. 1996) La conscience que nous avons de nous-même n’est pas quelque chose de figé définitivement mais plutôt une succession de moments de conscience, lesquels manifestent l’aspect dynamique du processus de relation entre le moi et le monde extérieur. La croyance en une individualité permanente, […]

Dominique Casterman : Qu’est-ce le moi ?

(extrait du livre inédit Au-delà du monde visible par Dominique Casterman. 1996) Nous allons prendre pour point de départ l’idée selon laquelle le moi est la conscience individuelle qui adapte l’organisme à la réalité extérieure. D’emblée un avertissement s’impose : nous ne devons pas confondre la notion de réalité extérieure avec le conformisme exigé par toute […]

Dominique Casterman : La spiritualité humaine

Cependant, la compréhension théorique que nous vivons dans la prison de l’ignorance peut progressivement se transformer en connaissance vécue de ce qui fait obstacle à l’humilité véritable, c’est-à-dire l’acceptation inconditionnelle de ce que le zen appelle la ‘‘nature propre’’. Tout continuera à fonctionner, mais tellement mieux dans cette condition de quiétude intérieure dépourvue de l’arrogance et de l’insuffisance d’être un moi séparé. Le travail peut durer un jour, dix ans ou toute une vie, mais peu importe dès que nous avons compris qu’au-delà de l’apparence éphémère des êtres et des choses, il y a l’Inconnu d’où rayonne la multiplicité phénoménale…

Dominique Casterman : Philosophie non dualiste et actions positives

Pour autant, devons-nous négliger l’esprit, la conscience individuelle, le corps, les joies, les souffrances, les désirs, etc., sous couvert que seul la Conscience est, et que le spectacle n’est que pure illusion ? Je ne le pense pas car il n’y a pas de séparation entre le Spectateur et le spectacle. La grande illusion c’est l’idée même de séparation…

Rémy Chauvin : Costa de Beauregard : physique et parapsychologie

L’objection qui saute aux yeux consiste à demander au physicien des quanta ce qui se passait alors avant l’ap­parition de l’homme ? Mais on ne les arrête pas ainsi. Ils y ont pensé. Leur réponse dépasse en audace intellectuelle toutes les assertions les plus bizarres des vieilles philosophies. Avant l’homme, disent-ils, il ne saurait exister de phénomènes ni d’univers, à moins qu’on n’y trouve une conscience cosmique diffuse. Faut-il l’appeler Dieu ? Pas encore ou pas tout de suite, répondent les physiciens ; ils songeraient plutôt à des monades possédant à l’état larvaire, si j’ose dire, une ombre de conscience et de volonté et qui apportent ainsi l’ingrédient indispensable à la confection des phé­nomènes et de l’univers. Comme ces monades sont, la plupart du temps tout au moins, indifférentes, le calcul statistique n’en est pas troublé et on ne se doute pas de leur présence.