Dennis Boyes : La relaxation se transforme en méditation

(Revue 3e Millénaire. Ancienne série. No 15 Juillet-Août 1984) Dans la première partie de son étude, Dennis Boyes expliquait le pourquoi de la relaxation. Rappelons qu’il s’agit d’opérer une transformation du corps et du mental par une prise de conscience afin d’atteindre à l’état de vacuité. Ceci afin de se rapprocher de sa vraie nature […]

Paul Chauchard : Zen et psychosomatique

La grande découverte de la psychophysiologie moderne, c’est que l’équilibre harmonieux du corps et de l’esprit dépend des centres révélateurs de la base du cerveau, centres de la vigilance et de la paix intérieure, de l’érotisme de vie dont nous avons fait les centres de la folie du corps, de la distraction énervée, de l’angoisse et de la mort. L’énervement est le contraire de la vigilance qui passe au contraire par les techniques de relaxation et de calme pour nous mettre dans l’optimum d’un état de conscience normal.

Aspects physiologiques du Zazen

La plus grande partie des expériences réalisées pendant la pratique de zazen utilisent la technique E.E.G. Grâce à cette technique, on peut enregistrer l’activité électrique de la surface du cerveau. Elle permet d’obtenir des informations sur le niveau d’excitation du cortex cérébral, mais les renseignements obtenus sont globaux puisqu’ils correspondent à l’activité de milliers des neurones présents dans la région où est réalisé l’enregistrement. L’E.E.G. a l’allure d’une oscillation rythmique, en général assez complexe. Mais on peut facilement reconnaître différents types de tracés correspondant à différents niveaux de vigilance.

Dr Yves Davrou : La sophrologie, démarche profane vers la vole initiatique

(Revue Question De. No 46. Février-Mars 1982) Il m’a toujours paru curieux de constater à quel point le silence entourait l’« initiation » à l’initiation. Certes, seul le vécu de chacun doit être à la base de l’initiation, mais encore faut-il avoir l’outil nécessaire. Le rituel est sensé, dit-on, être cet outil, mais combien de […]

Micheline Flak : Le Yoga à l'école pour développer l'attention

Sous couvert de vitesse et de consommation passive les jeunes se sont laissés dépouiller du temps du rêve et de l’aptitude à inventer. Les enseignants ont beau faire : ils affrontent des enfants qui ne peuvent plus tenir en place et qui rappellent immanquablement l’image symbolique du singe ivre, évoquée dans les textes tibétains comme parangon du mental débridé. La sagesse traditionnelle, comme nous le ver­rons, a toujours insisté sur la nécessité de reconditionner l’attention avant de songer à restructurer les couches profondes de la person­nalité.

Noushka Taï : Les ondes alpha

Les programmations négatives sont la plus grande des pollutions : une pollution mentale. Il est donc important de savoir parler à son subconscient et le contrôler au lieu de se laisser contrôler par lui (ce qui est le cas de la majorité des gens). Tout progrès dans notre évolution vient de notre attitude intérieure et non d’efforts de volonté (vous ne devez pas avoir un meilleur job pour être heureux, mais seulement être heureux pour avoir un meilleur job !). Le bonheur est une attitude du présent et non pas une condition du futur.

Noushka Taï : Naître ou ne pas naître

Toutes les énergies négatives stockées depuis la naissance dans le corps se retrouvent ainsi libérées par le souffle. Ces énergies « anti-vie » sont dues à des blocages physiques ou psychiques qui se manifestent par des pensées négatives ayant souvent leur origine à la naissance, au moment que Paul Römer appelle « la rencontre traumatisante de deux mondes : celui de la vie vulnérable de l’enfant nouveau-né et celui de la vie canalisée, durcie, socialisée du monde moderne. »

Claude Philippe : La Biotonie

Le terme souffle est un peu abstrait; je parle de respiration. C’est plus facile à appréhender. En biotonie, on apprend à laisser faire la respiration, car notre respiration est le lien le plus direct avec notre inconscient et notre santé. Elle est le régulateur central de l’équilibre et de la vitalité. Dans les autres pratiques respiratoires on apprend à contrôler la durée de la respiration. En fait, on oublie quelque chose qui me paraît essentiel : la respiration est avant tout une fonction naturelle qui fonctionne bien lorsque la personne est en bonne santé.

État intermédiaire et induction de la lucidité onirique Par Christian Bouchet

Nous avons posé que l’état intermédiaire n’appartient franchement ni à la veille ni au sommeil mais que la conscience y persiste depuis la veille et mène éventuellement au rêve lucide. Deux façons d’envisager cet état nous sont apparues : le sentiment d’être éveillé alors que se produisent des phénomènes qui ne peuvent appartenir qu’au rêve et celui de s’endormir sans être encore pour autant dans le rêve. Une telle classification a sans doute une valeur pratique puisqu’elle nous permet de reconnaître la diversité d’accès au rêve lucide, mais elle ne rend pas compte de tous les aspects de l’état intermédiaire lui-même.

la sophrologie : Concentrer son énergie

Cet état privilégié où le cerveau est conscient et hypervigilant, qui n’est pas un état de sommeil, et pas l’état d’éveil est dit État Modifié de Conscience. Moment très privilégié où notre cerveau, le plus merveilleux ordinateur qui soit, peut recevoir nos messages pour les convertir en actes automatiques lors de notre comportement de tous les jours ; moment très privilégié où notre cerveau devient une éponge et absorbe les suggestions que nous pourrons lui donner afin de les réaliser; moment très privilégié que les techniques sophroniques permettent de retrouver à chaque fois que besoin s’en fait sentir.