Il nous appartient de vivre dans la résonance, en harmonie, en accord avec l’Univers et en lui. L’intelligence la plus élémentaire nous impose de chercher à le sentir et à le comprend Nos facultés humaines, uniques dans le monde manifesté, nous permettent de nous ouvrir à une compréhension de l’Univers et de connaître ses lois. Parallèlement, l’évolution d’une science globalisante et non uniquement analytique découvre que le physique et le psychique sont intimement liés, solidaires et complémentaires; que nous sommes un tout en nous mêmes lié au Grand Tout et que, globalisés en nous-mêmes, apparemment individualisés, nous sommes aussi membres du Tout.
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Aimé Michel : Telles sont les questions fondamentales...
La suite sans fin des êtres, qui de l’inanimé montent vers la pensée, vers l’homme et au-delà, n’aboutit-elle pas à ce : « Qui suis-je ? ». Cette interrogation n’est-elle donc pas posée dès le commencement des choses, à leur source, là où en d’autres temps on posait l’acte créateur ? Ne l’est-elle pas, oui, dès le commencement, dès que les premières particules, conformément au mystérieux principe de Pauli, entreprennent de se rassembler pour former des structures et ainsi s’engagent dans l’infatigable remaniement créateur d’étoiles, puis de planètes, puis de vie, puis de pensée, cette pensée qui s’interroge sur elle-même ?
les sons : cristal et vibra-sons... : La thérapie
A partir de ces prémices nous pouvons présumer que l’organisme humain est entouré d’un bruit fonction de l’agitation moléculaire des organes du corps. Nous pouvons voir aisément que chaque organe aura son propre champ sonique — son propre son, ou bruit, si vous préférez. Détecté convenablement, celui-ci devrait nous fournir des informations sur les processus qui se déroulent dans un organe donné. Nous devons aussi garder à l’esprit que puisque les cellules et les molécules du corps humain sont constamment détruites et renouvelées, ce qui maintient leur identité — quoi que ce soit — ne doit pas changer et s’il change, une déformation ou un changement de ses constituants chimiques doit en résulter.
George Magloire : L'unité de la vie
Le dynamisme qui soulève la matière est l’Amour. L’univers dès lors n’est pas une énormité angoissante. Il n’est pas absurde. Il est une montée vers l’esprit, une Noogenèse, une histoire qui possède un sens et nous dirons avec le chrétien Pierre Teilhard de Chardin, une histoire qui possède un visage et un cœur.
André Monestier : Teilhard et Aurobindo
Toute la philosophie d’Aurobindo repose sur le principe de l’Évolution telle que la conçoit Teilhard, c’est-à-dire œuvre de Dieu, marche de l’Univers en genèse vers un but : Dieu. Sri Aurobindo décrit « un Être transcendant, indéfinissable, hors du temps et de l’Espace, qui seul rend le Temps, l’Espace et l’Univers possibles ».
Henri Mangin : Surréalisme et Spiritualité
Pour en revenir aux surréalistes, ce qui semble étrange c’est qu’après avoir « ouvert les vannes toutes grandes au flot du rêve » et avoir cru « à la primauté de l’esprit sur la matière », ils se soient ralliés aux doctrines matérialistes les plus orthodoxes, qu’ils aient aboutit « du moins théoriquement à un matérialisme de révolution dans les choses mêmes ».
Les visions divines de Ma Suryananda Lakshmi
Toutes ces visions portent en elles leur certitude absolue qui demeure même lorsque, sur un plan de conscience inférieur, le doute et la ratiocination les assaillent parfois. Mais elles enseignent elles-mêmes, à la fois, de ne pas s’y arrêter en tant que visions. Elles sont indéniablement réelles, plus réelles que le ciel ou les étoiles que chacun voit. Mais la Réalité qu’elles reflètent est infiniment au-dessus d’elles encore.
Edgar D. Mitchell : De l'espace extérieur à l'espace intérieur
Ma première impression à l’instant où je regardais la terre fut son incroyable beauté : même les photos les plus spectaculaires n’arrivent pas à la rendre. C’était une vue majestueuse : un splendide joyau bleu et blanc suspendu sur un ciel de velours noir. Avec quelle tranquillité et quelle merveilleuse harmonie semblait-il s’insérer dans le modèle d’évolution qui guide l’univers ! En un moment d’extase, la présence du divin devint presque palpable et je sus que la vie dans l’univers n’était pas seulement un accident issu des mécanismes du hasard. Cette connaissance me parvint directement, de manière noétique. Cela n’avait rien à voir avec un raisonnement discursif ou une abstraction logique. C’était une connaissance expérientielle obtenue par une conscience subjective personnelle, mais chaque détail était — et est encore — aussi réel que les données objectives sur lesquelles le programme de navigation ou le système de communication étaient basés. C’était clair et net : l’univers avait une signification et une direction. Ce n’était pas perceptible par les organes des sens, mais c’était cependant présent, une dimension invisible derrière la création visible qui lui donne un dessein intelligent et apporte un sens à la vie.
Aimé Michel : Zut au zizi ou la sexualité dépassée
La sexualité animale (qui fut celle de l’ancêtre de l’homme) est bien différente de la nôtre. L’homme, a-t-on dit, est le seul animal capable de boire sans soif et de faire l’amour hors de saison. Presque toutes les calamités dont il souffre viennent de là. Et c’est là l’objection que soulève la théorie des deux cerveaux de Mac Lean et de Koestler. Les tragédies archétypiques de notre espèce, telles, par exemple, qu’on les trouve dans Racine, ne doivent rien à notre cerveau reptilien. Le cerveau reptilien d’Hermione, d’Oreste, de Pyrrhus et d’Andromaque se soucie peu du problème insoluble des amours triangulaires. Il ne se soucie que du soulagement de la glande, auquel tous ces héros malheureux atteindraient sur-le-champ, s’ils avaient la sagesse du reptile. Quant au cerveau supérieur voué aux opérations intellectuelles, en quoi le soulagement de la glande devrait-il l’intéresser ?
Aimé Michel : La prophétie fossile, méditation
Ce fait, appelé « évolution », peut être exprimé ainsi : tous les êtres vivants sont apparus suivant un ordre, celui de la complexité croissante. Ou encore : à mesure que la terre a vieilli, des êtres de plus en plus complexes sont apparus à sa surface. Il existe des « théories de l’évolution » : lamarckisme, darwinisme, néo-darwinisme. Ce sont des théories. Elles essaient d’expliquer l’évolution. Mais l’évolution elle-même n’est pas une théorie. C’est l’ordre dans lequel on découvre les fossiles quand on creuse le sol. Aucune théorie nouvelle, aucune découverte ne peut rien changer à cet ordre-là, qui est celui dans lequel sont empilés les uns sur les autres les fossiles que vous trouveriez en creusant sous le fauteuil où vous lisez ces lignes.