Lester Levenson : Mondanité contre Spiritualité

Maintenant, quand tu ne sais pas vraiment que tu es Dieu, tu peux le découvrir en remontant à la source du « moi ». Si nous retraçons la source de l’ego « moi », nous découvrirons que c’est l’Être infini. Si tu remontes à la source de l’esprit, tu découvriras la même chose. L’Être infini se met lui-même ce voile de limitation, d’ego et d’esprit, afin que nous ne voyions pas cette Vérité : que ce monde est seulement Dieu — jouant un jeu de limitation apparente.

Shiphra Tang : L’esprit qui voit l’esprit : sagesse ancestrale pour reconnaître sa vraie nature

la paix n’est pas quelque chose que l’on atteint, la sagesse n’est pas quelque chose que l’on accumule, et l’éveil n’est pas quelque chose qui vous arrive. Ce sont tous des aspects de ce que vous êtes fondamentalement, ici et maintenant, à cet instant précis. La seule question est de savoir si vous êtes prêt à le reconnaître.

Suresh Natarajan : L’investigation intérieure : Connais-toi toi-même

L’idée clé à retenir est que, tandis que les transactions dans la réalité apparente de ce monde se déroulent en réponse aux perceptions sensorielles et mentales, il existe une réalité sous-jacente, toujours présente et immuable, qui est la lumière de la conscience qui illumine tout ce qui va et vient. Nos actions et nos pensées sont conçues et se manifestent dans cette toile de conscience. Métaphoriquement parlant, cette conscience peut être comparée à une lumière dans la pièce où nous nous trouvons. La lumière dans cette pièce illumine tout, et pourtant, elle s’illumine d’elle-même. Elle ne se soucie pas de ce qui se passe dans la pièce. Sans la lumière, rien dans la pièce ne peut être vu.

Franklin Merrell-Wolff : L’induction

Mais notre porte vers l’Éternel a été négligée. Elle a été envahie par la végétation et les débris qui se sont accumulés autour d’elle. Mais cette porte existe et elle n’est plus fermée comme elle l’était autrefois. Mais celui qui emprunte cette voie peut être méprisé par ses frères occidentaux. Car c’est la voie de l’introversion profonde, une force positive. Il existe une introversion faible, tout comme il existe une extraversion faible. Il existe une introversion qui n’est qu’un intérêt narcissique pour son propre ego, cela est certain. Mais je parle du pouvoir de l’esprit introverti à ouvrir des portes qui sont désespérément fermées à l’esprit extraverti. Il ne s’agit plus ici de technologie ni d’accumulation de biens matériels, mais de pénétrer dans les profondeurs de la conscience.

Adam Jacobs : Vous pouvez suivre votre propre voie

Cette prise de conscience — que moi seul pouvais connaître ma véritable voie — fait écho aux anciens enseignements spirituels qui célèbrent les parcours solitaires. Et c’est là le point : pour satisfaire le besoin existentiel que nous ressentons tous (ou du moins je suppose que vous le ressentez), on peut être conseillé, guidé, poussé, exhorté ou supplié d’aller dans une direction particulière. Cette direction peut être utile ou non ; seul chacun de nous peut savoir si elle l’est vraiment.

Bob Harwood : N’y a-t-il pas de soi ? Une autre perspective

Chaque être humain est unique et la résolution satisfaisante de la quête de vérité diffère d’un individu à l’autre. Certaines personnes se contenteront d’avoir foi en un système de croyances particulier. D’autres affirmeront que l’être humain ne peut jamais appréhender l’Absolu. D’autres encore abandonneront leur quête parce qu’ils pensent (1) qu’il n’y a pas d’Absolu, (2) que s’il existe, il est impossible à trouver, ou (3) que s’il existe, ils n’auront jamais la chance de le trouver…

Swami Devanath Saraswati : Volonté et soumission

(Revue Le chant de la licorne. No 24. 1988) Toute démarche spirituelle implique une personnalité à la fois volontaire et soumise. Il est indispensable, pour effectuer de réels progrès, de résoudre cet apparent dilemme. La volonté, expression de l’ego La volonté individuelle est une nécessité Cette nécessité s’exprime dans toutes les sphères de notre vie, […]

Qu'est-ce qu'un chercheur de vérité ? Par Emmanuel Klinger

Je ne me connais pas. Pas plus que je ne connais ce qui m’entoure, ce monde que je perçois dans le miroir éclaté qui me constitue. Le monde est mon horizon familier. Comme un homme assis dans un train, dans le sens inverse de la marche, voit défiler et disparaître les paysages qu’il vient de traverser, j’assiste impuissant au déroulement de mon passé. Qui est-il, ce voyageur inconnu qui parle, décide, agit – ou plutôt réagit – en mon nom ?

François Durand Gasselin o.s.b. : Le cœur écoute

À vrai dire, il ne semble pas que l’expression de « voie du cœur » puisse être consacrée à la désignation d’un mouve­ment spirituel particulier qui risquerait aussi d’être margi­nal. Au contraire, elle peut ra­mener les chrétiens, toutes confessions réunies, à leur ori­gine commune : la révélation biblique. La Bible, c’est déjà un peu l’Orient. Et l’Orient, sans nier les valeurs de l’occident mais en leur permettant de s’affiner pour parvenir à leur propre vérité, peut nous aider à équilibrer dialectiquement, dans une attitude juste, l’exer­cice du sentiment et celui de l’intellect. L’un et l’autre, en ef­fet, ne sont en vérité ce qu’ils sont que dans la rencontre où, mutuellement, ils se fécon­dent. L’intelligence ainsi re­jointe est alors celle du cœur, non pas celle des « intellec­tuels » mais des « sages ».