Dr. F. Beyens : L'acupuncture technique thérapeutique et/ou vision du monde !

Il y a au départ dans l’acupuncture, collection d’une quantité énorme d’observations d’où étaient tirées des formules pratiques, des modèles thérapeutiques plus ou moins souples et dont l’efficacité observée était suffisante pour que ce mouvement, purement empirique, ait été conservé. Ce squelette de l’acupuncture a cependant des limites floues. Où s’arrête l’empirisme efficace, où commence l’abstraction théorique, le symbolisme, l’analogie qui feront retourner au geste thérapeutique pour des raisons autres que l’efficacité première ?

Dr. Rosine Franck : La médecine tibétaine

La médecine tibétaine repose sur la reconnaissance par l’égo de l’impermanence et sur le nécessaire contrôle de l’esprit pour réaliser un équilibre dynamique entre l’aspect individuel et sa relation avec l’Univers. Ainsi, lorsque ce sont des altérations spirituelles subtiles qui causent la maladie, la thérapeutique choisie sera de nature spirituelle, plutôt que psychophysique ou énergétique. Pour la médecine tibétaine, trois poisons fondamentaux peuvent engendrer le désordre pathologique respectivement dans les trois humeurs qui leur sont associées…

le professeur R. Tocquet : Docteur Eugène Osty directeur de de l'Institut Métapsychique International de 1935 à 1938

On appréciera encore mieux la grandeur de son œuvre en apprenant que le Dr Osty accomplit à l’I.M.I. un véritable apostolat. Il eut, sans doute, à vaincre de grandes difficultés matérielles, mais il dut surtout lutter contre l’indifférence, la sottise, l’incompréhension et l’envie.

Noushka Taï : Les ondes alpha

Les programmations négatives sont la plus grande des pollutions : une pollution mentale. Il est donc important de savoir parler à son subconscient et le contrôler au lieu de se laisser contrôler par lui (ce qui est le cas de la majorité des gens). Tout progrès dans notre évolution vient de notre attitude intérieure et non d’efforts de volonté (vous ne devez pas avoir un meilleur job pour être heureux, mais seulement être heureux pour avoir un meilleur job !). Le bonheur est une attitude du présent et non pas une condition du futur.

Pierre Crépon : La chronobiologie chinoise

Comme le principe de la bipolarité du Yin/Yang, la théorie des Cinq Éléments est une des bases de la pensée chinoise. A ce titre, elle se retrouve dans toutes les expressions de celle-ci, que ce soit dans la philosophie, dans l’organisation sociale, dans les pratiques rituelles et dans la médecine. Son efficacité réside dans le fait qu’elle permet de ranger les différents phénomènes de la réalité en cinq classes, identifiées par l’un des cinq éléments, dont l’ensemble représente l’ordre harmonieux du cosmos.

Michel Jourdan : Les chemins de la montagne

Faut-il suivre les chemins ou ouvrir de nouveaux chemins ? Que ceux qui se disent « contemplateurs du réel » bien à l’abri dans la schizophrénie du milieu urbain, aient durant quelques mois une vie en plein dans la matière, en corps à corps avec la réalité du vent, de la pluie et du soleil. Les arbres des haies torturés chaque année par la serpe des hommes. Le réel est le nirvana, la vie ordinaire c’est la vie divine mais nous ne le savons pas…

Luc Houssard : Le cactus sacré

Si pour moi le peyote fut toujours une plante somme toute assez neutre quant aux effets que j’en obtiens, chez les Indiens qui l’utilisent, son importance est par contre fondamentale. Diverses tribus le consomment rituellement aux États-Unis et surtout au Mexique où il tient un rôle central dans la vie des Huicholes, des Tarahumaras et, à un degré moindre, des Coras.

Philippe Clemençot : La résurrection du Christ

La résurrection de Jésus-Christ reste aujourd’hui l’évènement central sur lequel repose la foi des chrétiens. Cette affirmation peut paraître pour certains une simple évidence qui n’apporte rien, pour d’autres le rappel inopportun d’un particularisme, pour d’autres encore un simple archaïsme. Pourtant, à l’heure actuelle, il est possible de repérer des signes qui donnent à penser que l’évidence n’est pas si grande, l’inopportunité si flagrante, l’archaïsme si dépassé…

monsieur Kahlenberg : Le judaïsme

[…] la religion juive est constituée par une série d’expériences religieuses, qu’on appelle tantôt révélation, tantôt inspiration et dont le contenu se trouve consigné dans la Bible et tout spécialement dans la Tora, les Cinq livres de Moïse. Sur ce fond divin, qui renferme les bases de la foi et de la loi, est venue se greffer la tradition orale qui se trouve dans le Talmud, dont l’origine remonte vers le Ve siècle avant l’ère chrétienne. Or, qui dit religion juive aujourd’hui, ne doit jamais oublier cette association indissoluble que représente depuis vingt-cinq siècles dans le Judaïsme la Tora avec le Talmud.

le pasteur Schyns : Protestantisme et tolérance

Si l’on se contentait de consulter les faits, on pourrait déclarer que le protestantisme, comme beaucoup d’autres religions, a péché par intolérance. Il en fut ainsi, en tout cas, dans les premiers temps de la Réforme, à Marbourg, lors des entretiens sur la sainte cène, Luther se montra irréductible dans sa position et refusa de tendre la main à Zwingli; à Genève, Michel Servet, qui s’était prononcé contre la doctrine de la trinité, fut condamné comme hérétique et fut brûlé vif sur le plateau de Champel; aux Pays-Bas, dès le début du XVIIe siècle, les Remonstrants qui désiraient assouplir la doctrine de la prédestination, furent condamnés par le synode réformé à Dordrecht et deux cents pasteurs furent destitués.