Gabriel Monod-Herzen : Jeunesse-vieillesse : opposition ou complémentarité

| Catégories : Monod-Herzen Gabriel | Mots-clés : , , ,

Il n’y a pas d’opposition de jeunesse vieillesse, mais des étapes successives dans une continuité. Le résultat de cette attitude donne conscience de l’unité formée par les êtres. Chaque être a sa petite courbe d’évolution et si on doit vivre avec quelqu’un, la seule chose à faire, c’est précisément de mettre en harmonie constante, jour après jour l’évolution de chacun des deux, de ne plus jamais dire : « toi et moi », mais « nous », qu’il s’agisse d’un conjoint ou d’un ami, parce que « nous », c’est tous les êtres. Nous sommes une petite partie de la nature et cette unité doit être sentie, vécue, en tant qu’obligation et possibilité.


Swami Hridayananda Sarasvati : Raja Yoga 7

| Catégories : Swami Hridayananda Sarasvati | Mots-clés : ,

Mais que veut-on dire par « vertu juste » ? C’est difficile à définir, car il semble que ce qui est juste, moral, pour un pays, ce qui appartient à l’éthique d’un pays, peut ne pas appartenir du tout à l’éthique d’un autre pays. C’est ce que nous voyons en Iran par exemple en ce moment. Il peut y avoir des discussions infinies sur ce qui est juste ou ne l’est pas. En ce qui nous concerne, nous nous situons au niveau ultime de la vertu. Cela signifie que si tout ce que nous pensons, disons, faisons, doit agiter notre mental ou si cela doit nous éloigner de la Conscience Divine, si cela nous cache cette Conscience, alors cette action, cette parole, cette pensée, n’est pas juste. Car comprenez bien que la Conscience Ultime ou Divine est en chacun, elle est infinie et omniprésente, elle est donc partout et en chacun.


Madame Freudenberg : La chirologie d'après Julius Spier

| Catégories : Arts Divinatoires & Spiritualité, Freudenberg | Mots-clés : , , ,

La méthode de psycho-chirologie établie par Julius Spier trouve son application dans beaucoup de domaines et surtout dans la recherche caractérielle et de tempérament :
Au cours de ses études après la première guerre mondiale auprès des soldats mutilés de leur main gauche, Spier a constaté que la main droite de l’homme révèle ses dispositions héréditaires et que l’on peut donc, de cette main droite, tirer de nombreuses conclusions concernant les raisons des difficultés, des troubles, des hésitations, impressions et disposition des maladies, apparentes dans la main gauche qui était toujours significative pour l’individu lui-même, chez des mutilés de la main droite.


Dagpo Rimpoché : L’état de Bouddha selon le bouddhisme tibétain

| Catégories : Dagpo Rimpoché | Mots-clés : ,

Lorsqu’on dit qu’en éliminant et supprimant les souillures qui affectent l’esprit, on devient Bouddha, il faut savoir qu’il y a deux états de Bouddha :
1° La nature conventionnelle (ou provisoire) de l’esprit.
2° La nature ultime de l’esprit.
La nature conventionnelle de l’esprit, c’est sa faculté de compréhension. L’esprit peut saisir les phénomènes, réfléchir, comprendre. La nature ultime de l’esprit sera indépendante des causes et conditions qui produisent l’esprit. Ce sera la VACUITE DE L’ESPRIT.


Swami Hridayananda Sarasvati : Raja Yoga 6

| Catégories : Swami Hridayananda Sarasvati | Mots-clés : , ,

La plupart des gens commettent des erreurs plus ou moins légères, dont ils ne se rendent pas compte et qui passent inaperçues des autres. Et c’est justement à cela qu’il faut faire très attention. Il faut apprendre à être conscient de ses pensées aussi souvent que possible, tout au long de la journée. Ne pas nuire, bien sûr ! Mais ne pas nuire en actes, en pensées, en action, en paroles. En effet, nous pouvons éviter les mauvaises actions extérieures, mais en général la plupart des gens font du mal aux autres par la pensée car, bien souvent ce que nous pensons n’est pas juste. Nous devons comprendre que le mental est plein d’empreintes, d’impressions, vous avez vu de nombreuses choses qui ont laissé de nombreuses traces dans l’esprit. Et lorsque vous voyez une action similaire à celle que vous avez déjà vue, accomplie par quelqu’un, bien que la motivation à cette action puisse ne pas être celle que vous imaginez, vous attribuez la même motivation à l’action que vous voyez commettre, parce que les empreintes de votre subconscient créées à partir d’une action similaire dans le passé, surgissent…


Swami Hridayananda Sarasvati : Raja Yoga 5

| Catégories : Swami Hridayananda Sarasvati | Mots-clés : ,

Si vous observez votre mental, vous constaterez combien il est sans cesse perturbé par de tous petits détails. Je me rappelle un jour, quand j’étais à l’Ashram de Rishikesh, nous étions trois amies à être assises pour méditer. Avant cela nous étions allées faire quelques courses. Nous avions vu beaucoup de saris et l’une d’entre nous avait beaucoup aimé un sari, mais elle l’avait trouvé trop cher. Donc, elle ne l’avait pas acheté. Nous avons quitté le magasin et nous étions allées méditer ensemble. Nous nous étions assises pendant environ trois quarts d’heure et puis, à la fin, nous avons chanté le OM et ouvert les yeux. A peine avait-elle ouvert les yeux que cette dame posa la question : « Quel était déjà le prix de ce sari ? ». Elle avait médité sur le sari, pendant trois quarts d’heure elle a pensé au sari qu’elle n’avait pas acheté, si bien que la première question en ouvrant les yeux était celle-là !


Clara Truchot : Do-In & Shiatsu

Le Do-In et le Shiatsu sont des techniques qui visent à prévenir les maladies en renforçant la santé et l’équilibre par une bonne balance de nos énergies. Le Do-In est une voie d’évolution sous une apparence enfantine. Il est une technique de base d’une voie spirituelle qui s’appelle le Sendo, c’est-à-dire « la voie de l’homme de la montagne » ce qui signifie, de l’élévation du plan de conscience. Il est un assemblage de tous les gestes familiaux qui ont été codifiés. Au Japon, de même que le Shiatsu, il est pratiqué couramment.


Gabriel Monod-Herzen : Le problème du bien et du mal

| Catégories : Monod-Herzen Gabriel | Mots-clés : , , , ,

Les Orientaux nous disent de ne pas fermer les yeux sur le mal qui existe en nous. Il faut, au contraire, le reconnaître, car il constitue une forme d’énergie que nous pouvons utiliser pour changer notre caractère, pour lui donner une forme nouvelle qui sera tournée vers l’avenir, au lieu d’être tournée vers un passé qui nous obsède. Nous avons par exemple l’obsession de la vieillesse et de la mort. Ce sont pourtant les choses les plus banales qui soient et les plus inévitables. La vieillesse n’est pas une déchéance, c’est un changement. A chaque moment de notre vie il s’agit de déterminer ce qu’on peut faire, ce qui correspond à notre état actuel en fonction de l’avenir. Nos aspirations, si elles sont bien dirigées, nous permettent d’utiliser même ce que nous appelons « nos mauvaises tendances » qui nous viennent de l’âge de pierre, de les utiliser, de créer quelque chose de neuf. C’est tout de suite qu’il faut faire cela et non le remettre au lendemain ! Ce sont nos habitudes qui nous en empêchent et contre lesquelles on peut lutter en les reconnaissant et non en leur cédant.


Swami Hridayananda Sarasvati : Raja Yoga 4

| Catégories : Swami Hridayananda Sarasvati | Mots-clés : , , , ,

Comment se fait-il que nous soyons si attachés à la vie ? Nous avons peur de la mort, parce que nous pensons qu’en abandonnant notre corps physique nous finissons nous-mêmes. En chacun de nous il y a cette conscience d’existence absolue, nous existons à jamais. Mais nous ne savons pas comment atteindre cet état, comment avoir cette conscience de ce qui existe à jamais et c’est cette ignorance là qui nous pousse à lutter pour conserver ce corps physique. Nous nous identifions à ce corps physique et nous sommes ignorants des autres états. Mais ceux qui ont réalisé cette vérité des différents états, par exemple les Saints et les Sages, au moment de leur mort ils n’ont aucune peur, aucune crainte quelle qu’elle soit.


Frédéric Lionel : La liberté principe

| Catégories : Lionel Frédéric | Mots-clés : , , ,

Aussi longtemps que le mécanisme de la pensée n’est pas exploré et que ne sont pas perçus les impulsions, aspirations ou réflexes, tant instinctifs que psychologiques ou spirituels, l’homme est manié par sa pensée qui détermine son action, au lieu de la manier en toute connaissance de cause. Inconscient d’une dépendance qu’engendre la mécanique de la pensée, laquelle se manifeste par des réactions aux diverses sollicitations, il ignore qu’il n’est pas libre. Or, la Liberté Principe est non seulement l’essence de toute chose, mais encore l’indispensable assise d’une expression juste, physique, psychologique ou spirituelle.