Selon le Petit Larousse, est « surnaturel » ce qui dépasse les forces de la nature. Cette définition rejoint le sens que Saint-Thomas d’Aquin donnait à ce mot, puisqu’il considérait comme surnaturel tout effet que la nature est impuissante à produire.
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Sarah Maïa : La spirale de notre vie
Chacune de ces planètes, ayant commencé son cheminement sur cet escalier de la vie, va à un moment transiter / passer sur l’Ascendant et colorer pendant une durée qui dépendra de son temps de révolution (temps qu’elle met pour se retrouver au-dessus du même degré zodiacal) de son énergie le domaine de vie / maison dans laquelle elle voyage.
Francis Aujames : Les héritiers de Dédale - Un architecte prisonnier dans son propre labyrinthe
pour sentir un lieu, un sous-sol, une construction, des matériaux — par eux-mêmes — et les imprégnations que ceux-ci ont reçues au cours du temps. En effet, comme une éponge qui s’imbibe d’eau, la pierre, la brique, le plâtre…, s’imprègnent des disputes, des cris, des mauvaises « vibrations » émises par les habitants du lieu. Ou, bien au contraire, un meuble ancien sculpté avec amour rayonnera chaleureusement en annihilant les mauvaises influences de la pièce où il se trouve. L’architecte qui sait « sentir » pourra donc rétablir une harmonie dans un lieu déséquilibré.
Georges Brunon : Spirales et rythmes vivants
Que se passe-t-il quand le spectateur travaille sur lui-même au lieu d’attendre d’être pris en charge par le spectacle d’une exposition ? De spectateur, il devient créateur car au lieu de critiquer il sentira naître une fusion entre lui et ce qu’il regarde.
Tchalaï Dermitzel : Le tarot: comment s'en servir?
Chacune des images qui composent le tarot est tellement archétypale qu’elle correspond à la fois à une partie d’un schéma de l’évolution collective de l’humanité et l’évolution individuelle, ainsi qu’à un portrait de l’univers. Car l’ensemble des arcanes recouvre toutes les possibilités de l’expérience humaine, y compris l’expérience à venir, ainsi que toutes les situations psychologiques…
Bob Quinn : L’art et la spirale
Beaucoup de races s’interdisaient d’imiter l’œuvre de Dieu et jusqu’à l’ère chrétienne les Pictes n’avaient pas le droit de représenter même la végétation, comme motif ornemental, d’où leur intérêt pour la géométrie, les mathématiques et toute abstraction qui ne soit pas une copie de la vie créée. Des motifs entrelacés entourant des corps d’hommes, d’animaux, d’oiseaux et de reptiles, chacun pris dans une volute sont apparus au pays pictes de l’Est et en Irlande, pour émigrer plus tardivement en Scandinavie où cette forme d’art devait dégénérer.
Paul Arnold : L'alsace secrète n’est pas celle qu’on pense!
[…] Eckhart rencontre la formule qui allait s’imposer à tous les mystiques rhénans : la « mort en Dieu » ; mourir à toutes choses naturelles d’abord, mourir à l’esprit ensuite, mourir dans le Fils pour entrer dans le Père où l’homme sera « assommé d’un coup mortel par la lumière divine ». Le grand mystère s’accomplit : « l’âme est réunie à la divinité de façon que l’on ne puisse pas plus la retrouver qu’on ne retrouverait une goutte de vie dans la mer », car « toute âme qui entre en Dieu devient Dieu, tout comme elle était Dieu avant d’être créée ».
Michel Random : Jérôme Bosch peintre de l’imaginal
En fait, vous nous proposez un voyage. En admettant même que vous ne trouviez pas toutes les clefs, celles que vous révélez, le simple avant-goût que vous en donnez, permet de croire que Bosch était plus qu’un maître-savant. C’était, et cela semble hors de doute, un homme de Connaissance.
Hermine Sabetay : L'ésotérisme de l'art dramatique
Un artiste vraiment doué, qui est entièrement absorbé par le rôle auquel il prête vie, qui se sent complètement identifié avec l’être illusoire qui se meut et parle sur les planches, qui éprouve ses joies et chagrins, ses problèmes et conflits comme les siens propres, peut être comparé à un Ego totalement immergé dans sa personnalité éphémère. Telle est la condition psychologique de la majorité des hommes ; elle est poétisée dans la mythologie grecque par le joli mythe de Narcisse.
Paul Arnold : Comment j'ai déchiffré un codex maya
Dès mon premier séjour au Mexique, je fus frappé par des analogies entre la langue des Maya toujours parlée au Yucatan et la langue chinoise. Avec l’aide d’un jeune sinologue, Wataru Okubo, je me suis attaché d’abord à une étude comparée des deux groupes de langues, monosyllabiques en leur essence, dotées de règles grammaticales absolument uniques au monde et se superposant jusque dans le détail de leurs particularités, celle par exemple de l’utilisation du même mot tantôt comme verbe tantôt comme substantif, selon sa place ou son rôle dans la phrase, ou la nécessité inéluctable de faire précéder un nom de nombre d’un spécificatif selon la catégorie des choses dénombrées.