Le Sage errait alors, répandant la Lumière.
La foule se pressait pour entendre sa voix.
Il allait de village en village, et parfois
Entrait se reposer dans une humble chaumière.
Le Sage errait alors, répandant la Lumière.
La foule se pressait pour entendre sa voix.
Il allait de village en village, et parfois
Entrait se reposer dans une humble chaumière.
Cette expérience grandiose, l’extase poétique, est celle d’une expansion infinie des facultés de l’âme. Le chant, la phrase, le mot qui en sont le moteur établissent ou révèlent un accord entre l’esprit du monde (l’esprit de la Terre !) et celui de l’homme. L’âme, devenue toutes choses, a la révélation de l’harmonie et des correspondances. L’homme devient le sens, l’intelligence et la parole du monde. « Le chant est existence… c’est un vol en Dieu ».
Le panthéon gréco-latin n’est qu’une partie du paganisme indo-européen : il reste encore de grandes traces du paganisme celte, germanique, védique (indo-aryen), indo-iranien, hittite, etc., qui descendent d’un fonds commun supérieur aux paganismes « individuels ». Ce paganisme gréco-latin a cédé au christianisme. Mais ce vieux fonds commun fut plus coriace. Les régions germaniques, celtiques, nord-ibériques et gauloises non romaines ont longtemps résisté à l’évangélisation. Les campagnes rebelles ont d’ailleurs donné leur nom à cette résistance : les pagani (paysans) sont restés les incroyants païens, de même que les Heiden (païens) allemands se tenaient dans die Heide (la lande) et priaient hors des villes.
pour savoir pourquoi et comment les choses sont ainsi, Ils passent tout leur temps à se demander pourquoi ils sont ici, pourquoi ils font cela et ne font pas ceci.
Gurdjieff l’affirmait lui-même à Moscou, en 1916, comme le rapporte Ouspensky : « L’enseignement dont nous exposons ici la théorie est complètement autonome, indépendant de toutes les autres voies, et jusqu’à ce jour il était demeuré entièrement inconnu. »
Le concept matériel ne peut être totalement abandonné. On entend dire trop souvent que l’on va rejeter la matérialité et la science pour s’occuper de spiritualité ! Comment pourrait-on supporter la spiritualité s’il n’y avait un corps physique pour en avoir la compréhension ? Rejeter une forme parce qu’on en perçoit les travers n’empêche pas cette forme d’exister. Il est plus important d’apporter la complémentarité, qui fait défaut à notre époque, entre la matérialité, la satisfaction intellectuelle et surtout un épanouissement du cœur. Mais un énoncé ne peut être qu’écouté, sa compréhension est l’affaire de chacun. Personne ne peut communiquer le goût du thé à qui n’en a jamais bu.
L’argument principal qui empêche des recherches approfondies sur cette question est le suivant : « La plupart des cas en faveur de la réincarnation surviennent dans des pays dont la culture religieuse enseigne la transmigration de l’âme dans des corps différents ». C’est vrai, mais ce n’est qu’une partie de la vérité : nous connaissons de nombreux cas suggérant la réincarnation en Europe de l’Ouest et aux États-Unis, ainsi qu’au Canada. D’autre part, le fait d’admettre la réincarnation ne signifie pas une attitude favorable à son égard. Dans les pays hindouistes ou bouddhistes, l’idéal est au contraire d’échapper à la réincarnation, à ce que l’on appelle « la ronde incessante de la naissance et de la mort ».
Qui était-elle ?…
On en a beaucoup parlé. Les grands hebdomadaires lui ont consacré des colonnes entières. La radio et même quelquefois la télévision lui réservaient de nombreuses séquences. Pourtant personne, ou très peu de personne, l’ont vraiment connue ; il est vrai qu’elle ne se livrait jamais — ou très rarement. J’ai eu le privilège de vivre auprès d’elle à diverses reprises ; c’est ainsi que j’ai pu quelques rares fois découvrir, à travers ses récits, ses expériences de tous ordres, l’Etre qui se cachait sous des dehors pas toujours aimables !…
comment se fait-il que la parapsychologie, créée il y a près de cent ans en Angleterre, aux États-Unis et en France (de Rochas, d’Assier, Richet), ait fait des progrès si minimes et n’ait pu s’imposer devant les milieux scientifiques ?
Pour y répondre un long cheminement sera nécessaire.
Nous venons de faire plusieurs constats négatifs : insuffisance des sectes, faillite des Églises. Nous venons aussi de constater la réalité du besoin religieux. Nous récusons les sectes et nous mettons en garde les hommes qui y vont. Bien. Mais qu’avons-nous à dire au lecteur légitimement tenté, malgré tout ?