Martin Ratte : L’objet de la non-dualité

Pour plonger dans l’objet, il suffit de se libérer du moi. Et là est la très grande difficulté. Peut-être qu’une telle libération face à l’ego vient en comprenant que ce moi est source de conflit et de souffrance. L’esprit, voyant alors que ce moi est un fléau, le met de côté. Une telle compréhension du fonctionnement dangereux de l’ego n’est cependant pas facile du tout. Une telle compréhension relève sûrement de ce que Krishnamurti a appelé un « insight ».

Peter Russell : Le pardon

Avec le pardon, nous relâchons l’emprise que notre esprit exerce sur un événement ou une expérience passée. Nous laissons tomber les jugements et les griefs que nous entretenons?; nous renonçons à nos croyances sur la manière dont les autres auraient dû se comporter ou sur les fautes qu’ils auraient commises.

Martin Ratte : La vie spirituelle n’est pas un retour à l’enfance

À mon avis, la vie spirituelle ne consiste pas du tout en un retour à nos premiers gestes et regards dans le monde. Pour défendre cette thèse, je présente d’abord un argument fréquemment évoqué pour appuyer l’idée que la vie spirituelle serait un retour à nos tout débuts. Ensuite, dans le reste de l’article, je réfute cet argument en mettant en évidence des différences évidentes, radicales, entre l’Éveillé et le bébé. Plus précisément, après avoir présenté les stades de développement qui nous font passer de bébé à personne, et de personne à Éveillé, il sera évident que l’Éveil ne nous ramène pas aux premiers temps de notre aventure sur terre.

Jessica Rose : Sur la conscience : Esprits, Modèles et Mystères

Le cerveau qui étudie le cerveau. À quel point c’est hallucinant ? La conscience émerge-t-elle du chaos de la biologie complexe, ou lui est-elle fondamentale ? Est-elle fondée sur la biologie/la chimie/la physique, ou bien en est-elle séparée ? Et quels rôles jouent les champs harmoniques ?

Martin Ratte : Au-delà des méthodes

Vivre au présent, c’est être conscient de tout ce qui traverse mon esprit ici et maintenant. Dans mon esprit, à l’instant, il se trouve des perceptions : de cet arbre, du chant des oiseaux, de l’odeur du souper, etc. Être présent, c’est prendre conscience de tout cela. Mais mon esprit, ici et maintenant, n’est pas seulement occupé par ces perceptions : des pensées, des émotions, des désirs, des souvenirs, etc. s’y bousculent aussi.

Martin Ratte : La souffrance psychologique

Comment guérir de sa blessure ? Vous vous posez sûrement cette question. À mon avis, on peut se guérir de sa blessure si on observe ses pensées et ses images de « moi blessé », ainsi que ses émotions, de même que tout le jeu que ces éléments jouent entre eux pour créer de la souffrance. En les observant, je peux comprendre que ce que je vis là est complètement absurde, que tout cela est basé sur de simples pensées, des images, et qu’il est ridicule de vivre dans ce monde imaginaire et surtout de le tenir pour réel.

Peter Russell : La Bonté

Cette pratique de la bonté est en fait la « Règle d’or » que l’on retrouve au cœur de toutes les religions. Dans la Bible, il est dit : « Faites aux autres ce que vous voudriez qu’ils fassent pour vous ». De même, dans le Coran, on lit : « Aucun de vous ne sera un véritable croyant tant qu’il ne désirera pas pour son frère ce qu’il désire pour lui-même ».

L’observation spirituelle par Martin Ratte

La clé de l’immobilité est donc de prendre conscience de notre incapacité à être immobile. Il faut savoir se dire : « Je ne sais pas comment faire ! ». Ensuite, à partir de cette immobilité, peut-être saurons-nous nous observer. Cela dit, quand bien même cette observation ne surgit pas après l’atteinte de cette immobilité, sachez que cette dernière est déjà quelque chose d’extraordinaire. Être immobile face à soi-même, face à ses vécus, signifie qu’on les accepte.

Peter Russell : Les Règles de synchronicité

Le terme « synchronicité » a été inventé par Carl Jung, qui l’a défini comme une « coïncidence significative » régie par un « principe de connexion acausale ». Par « acausal », il entendait que les événements ne sont pas liés par les notions conventionnelles de cause et d’effet. Leur caractère acausal est important. Lorsque nous faisons l’expérience d’une de ces coïncidences remarquables, nous pouvons bien nous demander : Comment cela a-t-il pu arriver ? Était-ce une perception extrasensorielle ? Des anges qui veillent sur moi ? Un bon karma ? En cherchant une explication, nous recherchons une cause, qu’elle soit matérielle, spirituelle ou de nature cosmique. Mais la vision de Jung suggère que nous ne devrions pas essayer de les expliquer. Il n’y a pas de relation directe de cause à effet derrière ces événements.

Peter Russell : Recadrer la prière

Je ne prie pas non plus une puissance extérieure. Je m’adresse à moi-même pour être guidé — au moi authentique qui voit les choses telles qu’elles sont, sans être déformées par mes espoirs et mes peurs. Ce moi véritable reconnaît quand je suis enfermé dans une vision rigide et il est toujours prêt à me libérer.