(Extrait de Ken Wilber – Le paradigme Holographique. Édition Le Jour 1984) Entretien suivant WEBER: Je crois que la première question que nous devrions explorer est qu’est-ce que le modèle holographique du cerveau ou de la conscience, et comment diffère-t-il des concepts actuellement admis ou de ce que nous avons toujours cru être la vérité […]
Étiquette : Physique
Mario Varvoglis : « Quantons sous la psi ! »
Une des observations fondamentales de la recherche sur l’ESP est qu’il existe des corrélations inexpliquées entre des événements qui sont hors d’atteinte des sens du sujet (par exemple la cible qu’il doit trouver par télépathie ou clairvoyance) et les états mentaux d’une personne (i.e., son flux de pensées et d’images). Dans la physique quantique, un problème similaire existe : il semble en effet qu’entre deux particules séparées dans l’espace, une sorte d’interconnexion à distance puisse se passer, qui ne fait pas intervenir une transmission spatiale.
Bruno Guiderdoni : « A » comme Anthropie
Alors, le principe anthropique ne serait-il en fait que l’histoire d’une « déviation » scientifique ? Soyons plus nuancés. Avouons qu’on peut légitimement s’étonner des coïncidences entre constantes. Si, un jour, ces constantes et les conditions initiales dérivent d’une seule théorie, voire de l’énoncé d’une seule loi, en une espèce de « super-unification » de la physique dont rêvent bien des chercheurs, il restera que cet énoncé unique sera justement celui qui « aura permis » notre existence ! Il y a là un lien très fort entre l’univers et l’homme, une « connivence » qui n’est pas sans rappeler les correspondances que percevait l’antique Tradition entre macrocosme et microcosme…
Charles Hirsch : Des jumeaux très particulaires
Penchons-nous un instant sur ce mot : paradoxe. On connaît le célèbre « paradoxe du menteur » qui, sous sa forme la plus simple, se réduit au suivant : L’énoncé que je prononce est faux. Donc la phrase : « L’énoncé que je prononce est faux » est fausse, ce qui revient à dire que l’énoncé en question est vrai, donc qu’est vraie la proposition : « L’énoncé que je prononce est faux », etc. On tombe immédiatement dans un cercle vicieux. C’est généralement à ce type d’absurdité que renvoie le mot « paradoxe » dans l’usage courant qu’on en fait. Faudrait-il donc voir dans celui auquel aboutit l’expérience idéalisée d’Einstein le signe d’un vice rédhibitoire de la physique tout entière ?
Rémy Chauvin : Costa de Beauregard : physique et parapsychologie
L’objection qui saute aux yeux consiste à demander au physicien des quanta ce qui se passait alors avant l’apparition de l’homme ? Mais on ne les arrête pas ainsi. Ils y ont pensé. Leur réponse dépasse en audace intellectuelle toutes les assertions les plus bizarres des vieilles philosophies. Avant l’homme, disent-ils, il ne saurait exister de phénomènes ni d’univers, à moins qu’on n’y trouve une conscience cosmique diffuse. Faut-il l’appeler Dieu ? Pas encore ou pas tout de suite, répondent les physiciens ; ils songeraient plutôt à des monades possédant à l’état larvaire, si j’ose dire, une ombre de conscience et de volonté et qui apportent ainsi l’ingrédient indispensable à la confection des phénomènes et de l’univers. Comme ces monades sont, la plupart du temps tout au moins, indifférentes, le calcul statistique n’en est pas troublé et on ne se doute pas de leur présence.
Jean-Louis Siémons : Des modèles de réincarnation sans âme
Sans matière physique, nous avait-on affirmé, pas d’Esprit. Mais, la page se tourne : voici l’ère du matérialisme transcendant ; on apprend que la Matière avait justement une face cachée : l’Esprit. Aussi, soyons rassurés, le « Moi » ne se perdra pas. Dans un univers dont le tissu est indestructible, il réapparaîtra sans cesse. Comme l’ont cru les Chinois : « Tu revivras dans tes milliers de descendants. »
Quantique entretien avec Jean-Marc Lévy-Leblond
Ce qui m’intéresse, moi, dans cette interaction du microscopique et du macroscopique, c’est de demander à la physique : si les objets quantiques sont aussi radicalement différents des objets classiques, comment se fait-il qu’en très grand nombre, ils redonnent des objets macroscopiques de type classique ?
Jean E. Charon : L'électron spirituel
Le nouveau modèle de l’électron démontre de manière convaincante l’unité des interactions faibles et électromagnétiques (déjà pressentie en physique) ; mais, surtout, ce modèle diminue de manière saisissante le nombre des constantes fondamentales, en permettant le calcul direct, à partir des équations du modèle, de six de ces constantes physiques fondamentales. Ce résultat remarquable conduit à considérer le modèle de l’électron univers-trou, plus brièvement nommé éon, comme la meilleure approximation que possède aujourd’hui la physique dans sa représentation de la réalité.
L'Éther constitutif, entretien Lucien Romani et Christine Hardy
Ce que j’ai démontré ainsi, et qui est tout à fait révolutionnaire, c’est que l’éther n’est pas comprimé comme l’air ou comme un gaz moléculaire, il est comme un morceau de caoutchouc : au repos, il n’est pas tendu : il se tend quand il se met en marche, il est tendu par le mouvement. Il décrit des trajectoires courbes, c’est la force centrifuge qui tire dessus et qui le tend et c’est pourquoi il peut transmettre aussi bien les ondes transversales que longitudinales. Il faut le concevoir comme une sorte de caoutchouc tendu se déformant dans tous les sens. À partir de là, il n’y avait plus aucune difficulté, toutes les contradictions étaient levées. J’ai de plus démontré que toutes les ondes d’éther se propagent à la même vitesse : la vitesse de la lumière. Il y a donc une différence avec les corps solides pour lesquels la vitesse dépend du type d’onde. Dans l’éther, la vitesse d’une onde quelconque est celle d’une perturbation de pression dans le fluide. Ainsi, la vitesse de la lumière dans l’éther correspond à la vitesse du son dans l’air (mais elle est beaucoup plus grande).
Vision de l'unité, entretien Basarab Nicolescu et Christine Hardy
Cela veut dire que ce que l’on met en doute ici, c’est la notion même de l’identité précise d’une particule, et on essaie de lui substituer la notion de relation entre particules. Ainsi, ce sont les relations entre les particules qui sont responsables de l’apparition d’un objet qu’on appelle particule. Il n’y a pas d’objet en soi, ni d’identité propre qu’on puisse définir d’une manière séparée ou distincte des autres particules. Une particule est ce qu’elle est parce que toutes les autres particules existent à la fois…