Michel Random : Abdus Salam : L'unité des quatre énergies de l'univers

La physique du vingtième siècle a donc démontré que la vision organique du monde devient très utile au niveau subatomique. Il sera donc possible de démontrer l’unité organique du monde. Quelles sont les conséquences philosophiques et spirituelles d’une telle démonstration ? Nous avons une sorte de correspondance entre le plus grand et le plus petit. Il nous semble qu’on peut percevoir l’unité organique du monde.

Aimé Michel : Une grande mutation - oui - mais vers quel insondable avenir ?

Je voudrais d’abord détromper le lecteur prêt à admettre que le Futur, certes, est imprévisible en politique à cause de la folie des hommes, mais qu’au moins en science, en technologie, en économie il peut se laisser entrevoir. Non ! Seul se laisse entrevoir ce que j’appellerai le moindre des possibles, celui qui se produirait si toute source de nouveauté se trouvait soudain tarie. C’est de ce moindre des possibles que je vais parler, sachant que ce qui sera ne peut franchir ma barre.

le docteur Thérèse Brosse : Conscience et physique quantique

Or, les physiciens qui nous intéressent, sont précisément de fidèles adeptes du Rig Veda ; ils savent qu’il est une possibilité, chez certains méditants avancés, d’expérimenter les expressions quantiques de la Conscience à l’état pur en comparaison avec les états associés au mental et cela en parallèle avec les états nobles ou ordinaires des substances physiques.

Le temps n'est pas une réalité Une interview de David Bohm

En effet, nous nous trouvions devant ces forces entre un grand nombre de particules, qui jouent à longue portée et qui, de plus, dépendent de l’ensemble complet du système, et non simplement des particules elles-mêmes; Il s’agit donc de la manifestation d’une totalité, qui ne se présente pas dans la physique classique. C’est comme si on disait que les relations entre deux personnes, ne peuvent être définies par ces deux seules personnes, mais par l’ensemble de la société. Autrement dit, dans une société différente, ces deux personnes auraient des relations différentes.

De la physique à l'homme, entretien avec Basarab Nicolescu

Un des grands mystères de la physique actuelle est le passage de la physique quantique à la physique classique. Comme si le véritable mystère est notre monde, et non le monde quantique qui a une cohérence totale, théorique et expérimentale. Et lors du passage au niveau microphysique, on ne comprend pas, d’où sort la séparabilité, d’où sortent toutes les caractéristiques de ce monde. Comment se fait-il, par exemple, qu’on peut avoir dans le monde quantique une multiplicité de valeurs possible dune certaine observable physique, comme l’énergie par exemple, mais quand on passe au niveau macrophysique, un seul état, ou une seule valeur, se manifeste; c’est la réduction du paquet d’ondes, comme on dit. Comment s’opère cette réduction? Comment passe-t-on d’un monde non-séparable à un monde séparable? Comment se fait-il qu’en partant d’un monde, où coexistent des aspects mutuellement exclusifs, on aboutit à un monde, où ces aspects ne coexistent pas?

Michel Paty : Physique et Philosophie

La totalité insécable est la condition à l’origine de l’univers, on peut bien le dire. Maintenant ce qui se passe, c’est que dés qu’on focalise notre pensée sur une partie de cet univers à ce moment là on a découplé cette totalité insécable, donc on a changé les conditions initiales qui deviennent celles qu’on a choisi en choisissant cette portion de l’univers même si elle est très grande. Donc je crois qu’à la limite c’est plus un principe métaphysique qu’un principe de physique…

Mario Bunge : De la physique à l’éthique

La physique ne s’occupe pas de l’observateur avec ses pensées, ses motivations etc. Son activité peut être étudiée par la psychologie ou par la sociologie. Donc, l’observateur observe, fait des expériences, des mesures, des calculs etc. Et la physique s’occupe uniquement de l’aspect physique des choses, du monde réel.

Vers une nouvelle vision du monde Entretien avec Fritjof Capra

On peut dire qu’il y a deux thèmes principaux en physique moderne et, en fait, dans la science en générale. Regardons d’abord la physique. Le premier thème est l’unité de tous les phénomènes et leur interdépendance. Le monde n’apparaît plus comme un assemblage d’objets mais plutôt comme un réseau de relations inséparables. C’est donc l’expérience des physiciens qui leur a montré les limites de la notion d’objet et qu’il valait mieux la remplacer par la notion de pattern ou modèles énergétiques. Le deuxième thème dit que cette réalité, ce réseau de relations, est intrinsèquement dynamique.

Robert Linssen : Limites de l'analyse en physique et en psychologie

La preuve est, pour la plupart d’entre nous, le poinçon de la responsabilité intellectuelle. Nous voulons qu’on nous démontre la vérité. Nous ne voulons avancer que munis de nos certitudes parce que nous avons peur. Nous voulons appliquer au domaine du Réel les processus habituels de l’analyse dans l’espoir d’obtenir une assurance, une preuve. Certes, si la pensée est utile et peut créer des miracles dans la technique elle est absolument incapable de nous livrer quoique que ce soit du réel. La mission suprême de la pensée est de se démontrer à elle-même le bien-fondé de son silence devant la plénitude de l’Être.

Alfred Herrmann : La Conscience et la Vie

L’évolution tout entière (la vie) de l’homme, depuis sa conception jusqu’à sa mort, est fonction d’un très grand nombre de processus, parfaitement explicables et expliqués du point de vue matériel et psychique en appliquant des lois naturelles de caractère matériel, psychique ou les deux à la fois, mais en passant sous silence les éléments qui ont donné naissance à ces processus. Pourtant, si tous ces processus, en nombre presque infini et d’une subtilité dépassant l’entendement humain, sont expliqués du point de vue scientifique, matériel et psychique, rien n’en est expliqué du point de vue cosmique, du point de vue de l’origine des phénomènes qui se produisent, des lois qui les conditionnent, du point de vue des impulsions qui obligent les matières et les psychismes à se soumettre à des comportements qui conditionnent la vie et l’évolution d’une créature, en un mot : de la conduite de l’évolution du cosmos et des corpuscules qui se meuvent dans l’univers.