Le problème est si répandu que la publication de sciences frauduleuses dépasse désormais le taux de croissance des publications scientifiques légitimes. Les auteurs affirment que ces résultats devraient servir de signal d’alarme à la communauté scientifique, qui doit agir avant que le public ne perde confiance dans le processus scientifique.
Alors que nous accélérons notre capacité à nous tromper et à nous emprisonner nous-mêmes, ceux qui profitent de l’appauvrissement de nos esprits s’efforcent de nous convaincre que plus nous devenons superficiels, plus nous progressons. Plus nous nous éloignons de la compréhension de notre place et de nos limites dans l’immensité du temps et de l’espace, plus nous accomplissons une étrange et vide ambition.
Plus on ajoute de renouvelables au réseau, plus ce problème s’aggrave. C’est pourquoi l’Allemagne, malgré des centaines de milliards investis dans l’éolien et le solaire, dépend toujours du charbon et des importations d’électricité. Les estimations du LCOE n’ont jamais averti de l’instabilité du réseau, des restrictions de production et des hausses de prix qui ont suivi.
Pendant des décennies, notre image des premiers humains a été façonnée par ce qu’ils ont laissé derrière eux. En général, il s’agissait de lames de pierre tranchantes, de haches grossières et de piles d’ossements d’animaux. Il en résulte une image de nos ancêtres fortement axée sur la viande, se nourrissant de mammouths et de steaks. Mais si ce tableau ne montrait qu’une moitié de l’histoire, simplement parce que l’autre moitié a pourri ? Une découverte stupéfiante dans le sud de la Chine est en train de changer la donne.
Les tendances générationnelles sont nettes. Tandis que les boomers participaient à des systèmes créateurs de richesse, les jeunes générations participent surtout à des systèmes conçus pour extraire la richesse : tout louer, s’abonner à vie, financer sans fin. Mais ce modèle présente un autre avantage pour ceux qui le dirigent : une extraction de données sans précédent. Les relations locatives génèrent une surveillance que la propriété n’a jamais permise. Chaque transaction devient traçable, chaque comportement monétisable. Les contrats de location automobile suivent vos trajets, les abonnements logiciels contrôlent l’usage, les services de streaming enregistrent vos préférences.
La guerre philosophique avait évidemment un but pratique – son « élévation de la technologie au rang de philosophie » visait à instaurer une société industrialo-impérialiste régentée, assortie d’immenses profits et d’un pouvoir colossal pour une minorité cupide. La pensée scientifique constituait donc également une attaque politique contre le peuple, et plus précisément contre le véritable radicalisme populaire qui avait émergé pendant la guerre civile anglaise, de 1642 à 1651.
Les baby-boomers ont acheté des maisons pour deux ou trois fois leur revenu annuel, à une époque où les taux d’intérêt allaient baisser pendant les quatre décennies suivantes — transformant leurs prêts hypothécaires en machines à créer de la richesse, les taux passant de 15 % à presque zéro. Les acheteurs d’aujourd’hui font face à des prix équivalents à cinq ou six fois leur revenu — ou plus dans les grandes villes — alors que les taux ne peuvent que remonter à partir de planchers historiques. Là où les baby-boomers ont profité d’un vent arrière de quarante ans de baisse du coût de l’emprunt qui a gonflé leurs actifs tout en allégeant leurs dettes, les générations actuelles affrontent des vents contraires à chaque tournant.
Dans la civilisation dans laquelle nous vivons, les libertés individuelles ont rarement été obtenues sans payer un prix élevé. On s’est battu, on a souffert et on est mort pour elles. Les pouvoirs autoritaires et les personnalités avides de réprimer les autres et d’imposer leur contrôle ont toujours méprisé les hommes libres, conscients de leurs libertés et de leurs droits naturels et maîtres de leurs propres affaires.
Comment cette perspective du XIVe siècle se compare-t-elle à l’attitude à l’égard du corps humain que l’on observe dans le monde d’aujourd’hui ? Perçoit-on la même déférence, ou plutôt la même vénération, pour le corps humain aujourd’hui ? En clair, le détour médiéval décrit ci-dessus place les pratiques actuelles concernant le corps humain dans une perspective qui devrait être troublante, déconcertante et carrément dérangeante pour toute personne qui estime son propre corps, et celui des autres, pour l’entité vivante quasi miraculeuse qu’il est.
Alors que beaucoup de gens supposent que nos souvenirs sont principalement stockés dans notre cerveau, certains philosophes comme moi soutiennent que — tout comme certains autres aspects de la cognition — la mémoire peut dépasser les limites du corps pour inclure des interactions couplées avec des structures dans l’environnement. En bref, au moins une partie de nos processus cognitifs s’étend à notre environnement. La moisissure gluante est un candidat intrigant pour explorer cette idée, car elle ne possède pas de cerveau, mais peut parfois « se souvenir » de certaines choses sans avoir besoin de stocker ces souvenirs en elle-même…
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