Christine Hardy : A la recherche d'une définition énergétique et unitaire de la pensée

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La pensée a été jusqu’à présent décrite dans la psychologie comme une fonction cérébrale ayant deux caractéristiques essentielles : tout d’abord elle est spécifiquement humaine, en ce sens que seul un cerveau humain peut montrer une activité mentale, et deuxièmement, elle est individuelle et autonome, c’est-à-dire qu’on la conçoit comme un système fermé. Les découvertes très sophistiquées en neurologie ne nous ont renseigné en rien sur la nature de la pensée, son fonctionnement essentiel et ses propriétés. Nous avons seulement découvert certaines chaînes de transmission d’une partie de l’information ; au niveau biologique : influx nerveux, code génétique, échanges biochimiques, et au niveau relationnel : langage, organes des sens.


Yves Christen : L’âme est-elle corpusculaire ou ondulatoire?

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[…] ce qui m’intéresse peut être davantage c’est le regard que Charon jette sur l’âme. Car l’âme, on s’en doute à travers la lecture de ce qui précède, est bien dans cette théorie liée à la substance de l’éon. Charon en vient ainsi à trouver une base matérielle à l’âme. S’intéressant aux rapports entre l’âme et la lumière il finit par reprendre une vieille interrogation de physicien en se demandant si l’âme est corpusculaire ou ondulatoire.


Hubert Larcher : Existe-t-il une approche scientifique de la parapsychologie ?

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Existe-t-il une approche scientifique de la parapsychologie ? Pour répondre à cette question, il convient de définir cette discipline dans ses rapports historiques avec la métapsychique et la psychotronique, puis d’examiner si son objet est réductible aux exigences de la science, enfin de se demander si ce n’est pas à la science elle-même qu’il appartient de modifier ses limites si elle veut appréhender la nature des faits paranormaux.


Aimé Michel : Le théorème de Bell

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Le théorème de Bell démontre que l’existence d’objets distincts dans l’univers physique est une illusion [Plus exactement, il fait une prédiction que l’expérience permet de réfuter, montrant que l’existence d’objets distincts est une illusion (Bell savait d’avance qu’il en serait ainsi)]. Par « distincts », il ne faut pas seulement entendre « discontinus », ma feuille de papier n’étant pas le même objet que ma main, etc. : il faut entendre que ce qui peut nous apparaître comme objets infiniment éloignés et sans relations réciproques, par exemple cette étoile et mon œil, en réalité, ne sont pas séparables, qu’ils n’ont pas une localisation telle que l’un est ici, l’autre à des milliards de milliards de kilomètres.



Jean E. Charon : Vers l’humain du double plan rationnel et intuitif

Malgré les immenses avancées de la connaissance, conduisant à cette « maîtrise » du monde extérieur dont nous sommes si fiers, grâce à la Science actuelle et son langage rationnel, n’est-on pas enclins à nous demander si cet énorme développement de la Culture ne nous a pas fait « oublier » ce langage intuitif qui prévalait au début de l’humanité ? Ce langage qui est cependant seul à permettre à notre pensée de s’ouvrir vers une dimension essentielle, celle de notre appartenance « corps et âme », qu’on le veuille ou non, à un Réel cosmique ?


L'imaginal et l'homme de lumière de Michel Random

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Tout homme libéré, qu’il soit un saint chrétien ou sage traditionnel est toujours représenté, entouré d’une auréole. C’est pour signifier que le corps apparent se confond avec le corps de lumière. Les astres et les étoiles deviennent alors les luminaires symboliques de ce corps. Cela signifie que l’homme possède non plus la connaissance des sens, ou la connaissance de l’intellect, ou de celle même de l’esprit spirituel, cela signifie que l’homme a perdu le voile de ce qui est séparé, il possède la lecture réelle des choses, il en perçoit la nature profonde, il est désormais hors de toute souffrance, et même au-delà de tout sentiment…


monsieur Kahlenberg : Le judaïsme

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[…] la religion juive est constituée par une série d’expériences religieuses, qu’on appelle tantôt révélation, tantôt inspiration et dont le contenu se trouve consigné dans la Bible et tout spécialement dans la Tora, les Cinq livres de Moïse. Sur ce fond divin, qui renferme les bases de la foi et de la loi, est venue se greffer la tradition orale qui se trouve dans le Talmud, dont l’origine remonte vers le Ve siècle avant l’ère chrétienne. Or, qui dit religion juive aujourd’hui, ne doit jamais oublier cette association indissoluble que représente depuis vingt-cinq siècles dans le Judaïsme la Tora avec le Talmud.


Vintila Horia : Sur l’imminence de la découverte d’un langage anagogique

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Le langage scientifique n’est donc pas capable de se confondre avec la réalité, mais seulement de la dire, en laissant à la poésie la tâche d’aller plus loin (plus haut, anagogiquement). […] Le discours rationnel serait donc condamné à traiter des choses qui n’ont aucune relation avec la signification de la vie, et à se limiter au monde des faits, tandis que ce serait au langage poétique d’aller de l’avant, jusqu’au fond du monde des valeurs, là où la morale se confond avec l’esthétique, le beau avec l’éthique, sous une lumière que Platon avait déjà pressentie.


Yves Christen : L'orgasme cérébral créateur d'idées

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POURQUOI pense-t-on ? Ce genre de question admet, on s’en doute, outre un grand aveu d’ignorance, toutes sortes de réponses. Celle que je désire exposer ici tient en peu de mots : on pense pour se faire plaisir. Je dirais même : on vit pour se faire plaisir. A la base de toutes les activités des êtres vivants, prend place une tendance à rechercher la gratification. Une aspiration — non au bonheur qui est un mot abstrait choisi pour recouvrir une aspiration idéologique plus qu’une réalité vécue — mais au plaisir.