le Dr. C. Gattegno : Pour une éducation de la conscience mondiale

| Catégories : Education, Gattegno Caleb | Mots-clés :

Éclairées par cette conscience mondiale, les éducations du passé, à tour de rôle universalistes, actives, analytiques, sociales, deviendront enrichies de l’humaine affectivité, l’ÉDUCATION HUMAINE, la seule ayant droit de cité maintenant et la seule qui ne forme pas les barbares modernes, exclusivistes de toute dénomination, la seule qui cadre avec l’émergence de l’homme dans l’Univers spatio-temporel plein d’humanité.


Roger Farney : Quelques considérations sur le Langage, l’Art et la Pensée

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Mais la pensée ne se divise pas, ses éléments ne s’évanouissent pas; ils concourent tous à son évolution continue et se consultent encore en se mêlant pour se féconder mutuellement. Or les concepts accumulés ne se reconnaîtraient pas sans la mémoire, et la mémoire ne les retient que par le mot qui offre son symbole à l’idée à laquelle il permet de survivre. Le mathématicien qui pense en dehors de la réalité apparente et qui dénude les concepts à mesure qu’il les rationalise, économise son effort en un langage concentré que le philosophe essaye d’imiter, sans pouvoir éviter les définitions que la précision risque au contraire de prolonger au delà du champ permis à l’entendement. Il lui faudra pourtant les emporter avec lui avant de s’engager dans une méditation préparée, où les mots s’élargiront progressivement pour libérer la pensée pure dont ils auront été les auxiliaires nécessaires.


Le mandat céleste de l'homme primordial, un entretien avec Jean Hani

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Le roi doit, sur un autre plan que l’autorité spirituelle, mais en accord avec elle, aider l’homme à réaliser sa destinée la plus haute. Et ceci va très loin : il s’agit, en principe tout au moins pour tous, et, à coup sûr, pour une élite, de permettre aux membres de la communauté d’atteindre l’état d’«homme parfait», c’est-à-dire, en somme, de récupérer, autant que faire se peut, l’état de l’homme primitif. Le sens final de la royauté, c’est ce qu’on peut appeler la «royauté intérieure» : l’homme est appelé à retrouver, je le répète, l’état primitif, dans lequel il était, par la volonté divine : «roi de la création», «roi du monde», appelé à régner sur le monde mais en régnant d’abord sur lui-même; c’est ce que l’on peut appeler son «mandat céleste».


Pensées de Krishnamurti

| Catégories : Krishnamurti J. | Mots-clés : ,

Si nous comprenons que le processus de la pensée ne commence que lorsque le moi devient important, et que le moi n’est important que lorsqu’il désire se sauvegarder, nous verrons que nous passons la plus grande partie de notre vie à nous sauvegarder.


Maurice Lambilliotte : Je, devant la Vie et la Mort...

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S’il y a une absurdité Plutôt humiliante pour l’homme, n’est-ce pas l’importance démesurée qu’il accorde à sa mort? Tout autant l’imagination qui, par compensation à un état difficilement supportable, lui fait se créer les chances, ou les possibilités d’une survie. D’une survie en tant qu’humain, d’une survie reliée à l’état humain que pourtant la mort abolit. Ici, c’est vraiment le viscéral qui empiète sur le sens commun et sur la raison. La peur de la mort, autre que réflexe physique, instinct de conservation, est proprement le témoignage d’un stade infantile de l’homme. Il n’y a pas plus de plausibilité de la survie ultérieure d’un organisme, même s’il se dit supérieur, qu’il ne peut y en avoir pour le végétal ou pour l’insecte. J’irai même plus loin, au risque de décevoir certains, ou de paraître abdiquer de gaîté de cœur, un état de vie, une manifestation qui me fait ce que je suis. L’humanité elle-même, l’espèce humaine, même si sa durée historique est incomparablement plus grande que celle d’une existence individuelle, ne comporte en soi nulle assurance d’être plus qu’une manifestation de vie organique supérieure, même capable d’évolution exhaustive individuelle et collective.


Jean Herbert : Chants bauls

| Catégories : Herbert Jean | Mots-clés :

Les Bauls du Bengale sont des « fous de Dieu », dont la discipline spirituelle fait une large part au chant et à la danse. Ils cherchent « Celui qui est dans le cœur », le Dieu qu’ils appellent Manermânush et qui est tout amour.


le Docteur Maud Cousin : Homéopathie et acupuncture

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Le principe même de l’homéopathie est basé sur cette loi des similitudes : si une substance donne un trouble à quelqu’un de sain qui la prend, cette même substance, à faible dose, est capable de supprimer ces mêmes troubles chez quelqu’un qui présente les symptômes en question. Par exemple la quinine à forte dose est capable de donner de la fièvre et des maux d’estomac, mais si on a une crise de paludisme et qu’on en prend de petites doses, on guérit.


Henri Mangin : Surréalisme et Spiritualité

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Pour en revenir aux surréalistes, ce qui semble étrange c’est qu’après avoir « ouvert les vannes toutes grandes au flot du rêve » et avoir cru « à la primauté de l’esprit sur la matière », ils se soient ralliés aux doctrines matérialistes les plus orthodoxes, qu’ils aient aboutit « du moins théoriquement à un matérialisme de révolution dans les choses mêmes ».


Richard Danier : André Breton et l'hermétisme alchimique

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Breton possédait une solide connaissance de l’alchimie : Flamel, Maïer, Fludd, Paracelse, Fulcanelli et son disciple Canseliet lui furent familiers. Outre cette connaissance, Breton, on n’en peut douter, a été conquis par certains aspects de l’alchimie, qui ont renforcés l’attrait que cette dernière pouvait exercer sur son système de pensée. Un surréaliste ne peut en effet que se sentir attiré par un courant d’idées en lutte contre l’Eglise, la pensée officielle et l’esprit scientifique.


Jean-Émile Piron : Les paradis: Conte Bouddhique

| Catégories : Piron Jean-Émile

C’est un songe incohérent : des hommes et des femmes cherchaient à tout prix à se distinguer les uns des autres par les mœurs, le langage et les vêtements. Comme c’était le souci de tous, personne n’y parvenait et c’était une fatigue sans nom que cette recherche obstinée…