Miléna Salvini : Le kalarippayat art noble venu de l’inde

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Toujours d’après les experts, le Karatédo, Judo et autres « arts » japonais auraient pour origine le grand art du Kalarippayat. Celui-ci aurait été introduit par les moines bouddhistes dans les autres parties de l’Asie où il aurait, par la suite, évolué vers les techniques que nous connaissons.


Christian Tissier : Aïkido voie de l'harmonie et de l'énergie

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Aïkido, terme généralement traduit par « Voie de l’Harmonie » se compose en japonais de trois idéogrammes. Si le premier, aï, qui signifie union ou bien rencontre, a un contenu sémantique relativement pauvre, il n’en va pas de même pour les deux autres dont l’un « ki » est intraduisible, et l’autre « dô », est le mot clé de toute la philosophie extrême-orientale.


Michel Martin : Karaté-do voie à mains nues

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Le KARATÉ-DO, lui, est devenu en France le Karaté — tout court… — Il a perdu son DO… et n’est plus hélas maintenant, la plupart du temps, qu’un moyen de développer la violence, d’affirmer sa puissance et sa domination ou d’assouvir des instincts mercantiles…


Jean Chevalier : Déchiffrer les nouveaux philosophes

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Ce pessimisme historique conduirait au nihilisme s’il n’était contrebalancé par une éthique, née de ce pessimisme même, qui ne se contente pas de rejeter le pouvoir, mais le dénonce, le débusque, le combat par la parole. Ce n’est pas non plus anarchie. C’est l’instauration d’une parole libératrice au cœur des citadelles de l’autorité, une dissonance criante dans la fausse harmonie des contraintes. Le logos stoïcien était un principe d’ordre dans un monde chaotique, le logos de la nouvelle philosophie est un principe de contestation dans un monde trop ordonné.



Alain De Benoist : Retour a Nietzsche, relire Zarathoustra

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Pour comprendre la conception de l’histoire que nous propose Nietzsche, il faut la mettre en parallèle avec l’idée d’une perspective quadridimensionnelle — dont nous sommes redevables à la conception relativiste de l’univers physique. Alors que dans l’Antiquité, les instants étaient encore vus comme des points se succédant sur une ligne, chez Nietzsche, le devenir est conçu comme un ensemble de moments dont chacun forme comme une sphère à l’intérieur d’une « supersphère quadridimensionnelle » (une dimension spatiale, trois dimensions temporelles), en sorte que chaque moment occupe le centre par rapport aux autres.


Aimé Michel : Les « nouveaux » philosophes entre le goulag et la ciguë

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Mais peut-être faudrait-il se demander ce que c’est qu’une idée ? Feynman, le physicien théoricien, affirme que c’est ce qu’il y a de moins cher, qu’on en fait en science une consommation énorme, qu’il faut en essayer mille pour en trouver une qui serve, et encore, pour un temps. Bien entendu, on jette au rebut les 999 autres, qui sont souvent très belles, très compliquées, et sur lesquelles un homme et généralement plusieurs ont médité des années durant. On se rappelle aussi Lorenz disant qu’en se levant chaque matin il commence, comme d’autres font leur gymnastique, par défenestrer ses deux ou trois dernières idées favorites…


Jean Chevalier : L'Europe a-t-elle une âme ?

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On se demande aujourd’hui si l’Europe a jamais existé ou si, présumée existante, elle pourrait subsister. Son caractère spécifique est remis en question. Alors, que veut-on dire quand on parle de l’Europe ? Quel type d’unité est affublé de ce nom? Sur quoi se fonde-t-elle ? Mythe ou réalité, ou les deux à la fois, oscillant entre des périodes d’essor et de décadence ?


Enem : Arsène (conte philosophique)

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Quand par exemple, je vois une mouche attrapée par une araignée, le désir de la sauver s’élève en moi en même temps qu’un dilemme : si je laisse faire, la mouche meurt ; si je sauve la mouche, en admettant que ce soit possible, c’est l’araignée qui risque de mourir. Que faire ? On peut se poser la question. Il y a, semble-t-il, un grand, un immense ordonnancement dans les choses de la nature dont nous ne comprenons rien et où il apparaît nettement que naître et mourir sont comme des détails courants et sans le sens dramatique que nous leur donnons. Pourquoi ? Que se cache-t-il derrière cet écran que nous n’arrivons pas à percer ?


Louis Pauwels : Etat de conscience et la possession de soi

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Toutes les traditions spirituelles disent la même chose : qu’il faudrait avoir la puce à l’oreille et se réveiller. « Éveille-toi, dormeur, éveille-toi ! » Il faut aller contre cette nature lâcheuse qui ne nous a qu’ébauchés. Contre cette nature endormeuse qui nous rend contents de si peu. « Veiller est tout. » Il faut, avec une volonté de démiurge, essayer de changer d’état. Alors se dévoile le sens de la parole sibylline selon laquelle « être, c’est être différent ».