Frédéric Lionel : Le serpent de feu

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En Inde, le serpent est Kundalini, tout à la fois force, dynamisme vital, destruction suprême et résurrection. Kundalini, l’énergie lovée sur elle-même, est le Serpent de Feu endormi. Le serpent éveillé dans l’harmonie des forces créatives conduit à l’enfantement, et cela à tous les niveaux. Kundalini éveillé par volonté ou par accident est la force destructrice et dévastatrice.


Frédéric Lionel : Bien des choses sont à déchiffrer en ce monde

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Tant que l’homme croit mériter les faveurs du Ciel, tant qu’il s’enorgueillit de qualités, souvent imaginaires, tant qu’il se complaît dans le rôle de victime, il ne passe pas. N’oubliez pas que c’est votre mental, votre intellect qui déterminent vos actions et que ces actions réagissent sur votre intellect, commandant en cascade un mécanisme conduisant de réaction en réaction, d’affrontement en affrontement, à ce que vous ressentez comme absurde.



Frédéric Lionel : La nature est la servante du mage

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La magie est aussi vieille que le monde. Appelée science des sciences, elle constituait, jadis, le dernier échelon de l’Initiation sacerdotale en Egypte et en Grèce. A ce niveau, elle représentait la manifestation active de la spiritualité vraie. L’une des expressions de la magie blanche, sous sa forme la plus pure, fait de l’alchimie l’ « Art royal » que même l’Église ne condamna jamais, tout au moins officiellement.


Annik de Souzenelle : L’arbre de vie 4: Le triangle inférieur

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Le bonheur que réclament les hommes lorsqu’ils réclament la liberté est en réalité celle des licences, le bonheur extérieur. On ne peut trouver ce bonheur que dans son être profond. Notre drame c’est de toujours tout projeter à l’extérieur au lieu de chercher à l’intérieur. Les bonheurs que nous trouvons à l’extérieur nous aliènent, car nous en devenons esclaves.


Gabriel Monod-Herzen : Éducation et développement

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A tout changement intérieur correspond un changement extérieur, de ce qui nous entoure. Une attitude différente de notre part détermine autour de nous des réactions différentes et peu à peu les choses changent. Et cela peut aller beaucoup plus loin qu’on ne le pense. Nous ensemençons constamment notre milieu, les gens qui nous entourent et nous recevons certainement beaucoup de choses que nous ne connaissons pas et qui retournent vers nous. Nous croyons que cela est dû aux événements extérieurs, quand en réalité nous avons fortement contribué à les faire ce qu’ils sont.


Maud Cousin : Le sommeil, les sons et la digestion

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Steiner avait aussi une conception tripartite de l’homme : le pôle neurosensoriel, relativement immobile, la tête ; un pôle de volonté essentiellement mobile qui comprend les membres et la digestion, et un pôle intermédiaire, la partie rythmique, le cœur et les poumons. C’est cette partie qui harmonise le système de commande et le système réactionnel d’action dont fait partie la digestion. Le métabolisme est indispensable à l’action. Cette notion tripartite se retrouve dans tout l’organisme, car tout est dans tout, avec toutefois une prédominance de mobilité ou d’immobilité.


J. A. CACACÉ : DE L'OECUMÉNISME ET DU VÉRITABLE SENS DES MOTS

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Œcuménisme a voulu dire beaucoup de choses depuis son origine. C’est un mot grec qui au début avait une signification toute autre que celle qu’on lui donne actuellement. Si on prend un dictionnaire grec ancien on peut en avoir une traduction. On s’en étonnerait, on penserait qu’il y a erreur, que celui qui a fait imprimer ce dictionnaire s’est trompé. Pas du tout, c’est le mot qui a changé de sens, qui a évolué, qui a pris des nuances différentes et qui, petit à petit s’est transformé complètement.


Sentir intensément la Vie, c’est la comprendre Par Reynold Welvaert

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La plupart des personnes sont conditionnées par des impulsions venant du milieu, ont des pensées conformes à certaines traditions. Elles ne réfléchissent, que très rarement aux causes de leurs actions et au sens de leur existence. Mais les revers de leur inaction, de leur paix illusoire viennent les secouer, alors leur égoïsme s’éveille, la crise s’allume, alors l’esprit de compétition et de lutte s’enflamme. Elles se laissent guider par des impulsions égocentriques, se contentent d’un examen superficiel d’une difficulté et préfèrent contourner ou éviter les obstacles, ne cherchant jamais à agir fondamentalement, elles recherchent l’évasion par des systèmes, des croyances en des « Maîtres » et en des « Instructeurs ». Leur existence n’en est pas plus riche, elle est comme le geai paré des plumes du paon.


B. L. Atreya : La divinisation de l'homme

D’après Vasishtha, il n’existe aucune voie de Réalisation du Soi hormis la Connaissance. « L’ascétisme, les pèlerinages, la distribution des aumônes, les sacrifices, les bains dans les rivières sacrées, l’étude des Ecritures, l’accomplissement des devoirs rituels, etc., tout cela n’est d’aucun usage ». C’est par la seule connaissance que l’individu peut réaliser sa propre Déité. La Connaissance est le seul moyen qui fait apparaître la Conscience du divin. « Bhakti », la dévotion à un Dieu personnel ou à un Maître, n’est aucunement requise et ne sert pas à grand-chose pour réaliser le Soi. Vasishtha croit inébranlablement qu’il ne faut compter que sur soi-même. Il affirme avec force : « On est soi-même son propre ami, ou bien son propre ennemi. Aucun palliatif ne peut être envisagé si l’on n’est pas l’artisan de son propre salut ». « Ce que l’on n’atteint pas soi-même, par un effort personnel et persistant, ne peut être atteint par nul autre procédé dans aucun des trois mondes ». « Le Dieu vrai que l’on doit adorer, c’est le Soi que l’on possède. Il n’est aucun besoin d’adorer tout autre dieu ». « Ceux qui abandonnent le dieu qui réside en leur propre cœur et vont à d’autres dieux sont comparables à ceux qui jettent les pierres précieuses qu’ils ont en main pour rechercher les verroteries ».