Maurice Gazan : Les résultantes psychologiques du fonctionnement nerveux

| Catégories : Gazan Maurice | Mots-clés : , , ,

L’Univers entier est la réponse de nos organes sensoriels et de nos techniques, à une réalité extérieure qui nous est inconnue et que nous ne connaîtrons probablement jamais. Les ondes électromagnétiques, qui expriment un coucher de soleil au physicien, ne sont pas plus objectives que les brillantes couleurs perçues par le peintre. Les sentiments esthétiques engendrés par ces couleurs et la mesure des ondes qui les composent, sont deux aspects de nous-mêmes ; dans la première position nous sommes caractérisés par un état émotif, dont toute intellectualité est absente; dans la seconde, par un état intellectuel, dont toute émotivité est exclue. Il intervient dans ces deux aspects non seulement les relations entre nous et les phénomènes, mais aussi les rapports des phénomènes entre eux. L’ensemble de nos réactions intérieures envers ces phénomènes ou conditions extérieures s’établit et est possible seulement par la haute différenciation de notre système nerveux. Il semble bien que le système nerveux est le système organique et fonctionnel le plus important de l’homme, on serait tenté de dire qu’il est « l’homme lui-même ».


Richard M. Bucke : Conscience cosmique

| Catégories : Bucke Richard M. | Mots-clés : ,

La Conscience Cosmique est une forme de conscience plus élevée que celle possédée par l’homme ordinaire. Celle-ci est appelée Conscience personnelle ou encore Soi-Conscience. L’être, avant d’atteindre cette conscience personnelle, a passé par un degré que nous appellerons la simple conscience, les animaux supérieurs, ainsi que les enfants pendant les premières années de leur vie ne possèdent que la simple conscience.


Serge Brisy : L'Évolution ou le Grand Jeu de la Vie

| Catégories : Brisy Serge | Mots-clés :

Pour comprendre la profondeur du soi, ou mieux, pour y atteindre, il faut mettre en mouvement, non l’action en soi du pendule de la Vie, mais la compréhension subtile de ce mouvement : soi, non-soi, action qui les relie, ou balancement régulier du pendule, avec assimilation et rejet de certaines connaissances et, par le rythme même de la vie du pendule, le cercle toujours élargi qui se dessine en soi-même et qui parfait la sagesse, l’expérience et la compréhension.


Rolande Biès : Le Mystère de la Conjonction

| Catégories : Biès Rolande | Mots-clés : , , ,

Le mariage entre le conscient et l’inconscient produit un choc qui ébranle, certes, mais qui entre en contact avec les ténèbres de la profondeur. Nous sommes alors non face à face (guerre, angoisse), mais reliés à nous-mêmes, car l’inconscient «n’est ni bon ni mauvais, mais bon et mauvais»; il est la mère de toutes les possibilités, et nous avons besoin de lui pour «embrasser toutes les parties du monde, toute l’étendue possible de la conscience». Il nous faudra donc, sans cesse, monter vers le ciel et descendre en enfer pour rencontrer notre centre/équilibre; c’est dans cet incessant mouvement que nous trouverons notre unité. L’émotion (le feu) purifiera et fera fondre nos opposés. Les étapes de ce processus sont des prises de conscience dues aux conflits qui mènent à la mort d’une partie de nous-même devenue inutile.


Dr Swami Karmananda Sarasvati : La puissance du mantra

| Catégories : Swami Karmananda Sarasvati | Mots-clés : ,

Le fruit de la pratique persévérante et régulière du mantra est l’obtention d’Ajapa Japa, état dans lequel la conscience purifiée s’exprime spontanément par le mantra, dans les états de veille, de sommeil et de rêve. Le mantra n’est alors plus jamais absent du champ de la conscience, non seulement pendant la méditation, mais même au milieu des activités journalières, des rêves et du sommeil profond. Dans cet état de conscience suprême, toutes les activités de la vie deviennent méditation et les barrières conventionnelles entre veille, rêve ou sommeil profond se dissolvent, pour laisser place à la perception consciente d’un état unifié, basé sur le mantra lui-même. Telle est la puissance du mantra.


Jean Delmanoir : Usage positiviste des religions

| Catégories : Delmanoir Jean | Mots-clés : ,

Où trouver l’art d’utiliser pour le mieux cet instant qui passe ? Qui me donnera la réponse à l’éternelle question ? Que faire pour que cet acte soit parfait, harmonieux en plein accord avec les puissances cosmiques qui mènent le monde ? Ce n’est certes pas la morale qui me répondra. C’est l’expérience humaine qui doit me donner la solution. Où trouver l’expérience humaine ? Dans les religions — Pourquoi ? Parce que les religions ont donné à l’homme des règles pratiques et détaillées. Des codes — Serons-nous victimes de ces codes ? Non parce qu’il n’y a pas de religion au-dessus de la Vérité et que celui qui veut la servitude envers un code abdique le pouvoir créateur de l’esprit humain.


Daniel Ram : « L'Arbre de la Vie » et le Chemin de la Délivrance

| Catégories : Ram Daniel | Mots-clés : ,

Le principal sujet de conflit pour les spiritualistes est l’opposition apparente des conceptions orientales et occidentales. Mais, et c’est le sujet de cette causerie, le fondement ésotérique de toutes les conceptions philosophiques et religieuses est le même, en Orient comme en Occident. Une seule et même tradition exprime sous des vocables différents, une même vérité symbolique qui, de plus, s’avère en parfaite concordance avec les conclusions de la science la plus moderne.


Hem Day : Gérard de Lacaze Duthiers ou l'artistocratie en action

| Catégories : Day Hem | Mots-clés : ,

Cet individu ne fait partie d’aucune classe, d’aucune catégorie sociale, d’aucun clan. Il cesse d’appartenir au milieu dans lequel il est né. C’est un être à part. L’ensemble de ces individus libres, forme en face de l’humanité esclave, l’artistocratie. Les artistocrates viennent de tous les points de l’horizon, ils se reconnaissent aussitôt, car ils ont fait l’effort nécessaire pour être eux-mêmes. Préjugés, traditions, enseignements, ne sont pas parvenus à les déformer.


Aimé Michel : Zut au zizi ou la sexualité dépassée

| Catégories : Michel Aimé | Mots-clés : ,

La sexualité animale (qui fut celle de l’ancêtre de l’homme) est bien différente de la nôtre. L’homme, a-t-on dit, est le seul animal capable de boire sans soif et de faire l’amour hors de saison. Presque toutes les calamités dont il souffre viennent de là. Et c’est là l’objection que soulève la théorie des deux cerveaux de Mac Lean et de Koestler. Les tragédies archétypiques de notre espèce, telles, par exemple, qu’on les trouve dans Racine, ne doivent rien à notre cerveau reptilien. Le cerveau reptilien d’Hermione, d’Oreste, de Pyrrhus et d’Andromaque se soucie peu du problème insoluble des amours triangulaires. Il ne se soucie que du soulagement de la glande, auquel tous ces héros malheureux atteindraient sur-le-champ, s’ils avaient la sagesse du reptile. Quant au cerveau supérieur voué aux opérations intellectuelles, en quoi le soulagement de la glande devrait-il l’intéresser ?


le Dr Paul Chauchard : De l'animal à l'homme

| Catégories : Chauchard Paul | Mots-clés : ,

Dès le départ, avant même le système nerveux, la sensibilité et la réactivité du vivant sont source de psychisme individualisé, donc de conscience, une bioconscience inconsciente au plein sens humain qu’on peut qualifier de préconscience et de préspiritualité. Tout ce qui s’épanouira au plan supérieur chez l’homme a une base biologique et existe en germe dès le niveau le plus élémentaire du vivant en dehors de tout anthropomorphisme. Et ce niveau élémentaire se retrouve chez l’homme où il est la base élémentaire et inconsciente de sa conscience.