La logique de l'énergie entretien avec Stéphane Lupasco

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Donc j’ai créé une logique à trois termes qui tient compte des phénomènes énergétiques. C’est la logique-même de l’énergie. Le premier terme de ma logique est notre logique classique sur laquelle nous vivons encore et où nous avons une actualisation de l’identité, du non contradictoire. Mais cette actualisation n’est pas rigoureuse. A est actualisé et non-A est potentialisé sans qu’il soit réduit complètement. Le deuxième terme est une logique inverse, où s’actualise progressivement le non-A, c’est-à-dire l’hétérogène et se potentialise l’homogène : c’est la matière vivante. Nous avons enfin un troisième terme où nous assistons à une semi-potentialisation et une semi-actualisation de deux termes contradictoires et antagonistes c’est le psychique et le microphysique à la fois.


Jacques Londe : L'angoisse et la foi dans les upanishads

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Ceci rend compte, déjà, d’un aspect de notre situation dans le monde, où nous voyons que tout ce qui peut être tourné vers l’amour correspond à un sens de la plénitude, et où l’être qui est « en face », devient, dans l’amour, identique à soi-même. L’union réalise la plénitude qui est l’essence du premier homme, du « c’est moi ». C’est un retour, mais un retour qui sera condamné à l’avance, puisque cette plénitude est appelée à être brisée à nouveau, par le fait même que la vie n’est pas fixée, figée. Celui qui aura connu une succession d’états de plénitude provisoire sous toutes les formes que l’on voudra concevoir, s’il admet que ces états sont suivis de déchirement lorsque cette plénitude n’est plus atteinte, celui-là aura sur la vie, une vue synoptique. Elle lui montrera que l’homme dans le monde est nécessairement recouvert par une tension d’angoisse.


Colloque sur la réincarnation, animé par Monseigneur Germain, Dagpo Rimpoché, Swami Shraddhananda Giri et présenté par Nadia Proisy

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Je pose la question : admettons que cela soit vrai, qu’il y ait une conscience différente du corps et des sens, est-ce que cette conscience naît en même temps que le corps ? On n’a pas encore résolu le problème, il y a différents avis contradictoires. Mais on peut envisager qu’elle est née en même temps, différente, mais née en même temps. C’est là qu’on a découvert que ce n’était pas possible et que cette entité existait avant la naissance du corps. Si elle n’existait pas avant, si elle n’existait pas après, on se trouverait devant une énorme injustice, parce que, dans cette vie, on voit des gens qui font les pires choses et qui ne sont pas punis. Ils vivent parfois jusqu’à 95 ans, tout en ayant rendu d’autres vies vraiment impossibles. Rien ne leur est arrivé à eu: Qu’est-ce que cela veut dire ?


Konrad Lorenz : Les grandes étapes de ma carrière scientifique

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Cinq étapes marquent mon histoire scientifique. J’ai abordé la théorie de l’évolution grâce au livre de Bölsche et de Selma Lagerlöf ; j’ai appliqué la méthode comparative au comportement avec l’aide d’Hochstetter, je me suis lancé dans l’éthologie, poussé par Bülher, tandis que le violoniste du quatuor d’Heidelberg me permettait d’aller plus avant dans la découverte de Kant ; puis je découvris la science des névroses par l’intermédiaire de la psychiatrie. Dans ma quatre-vingt unième année j’achève un ouvrage : La Destruction de l’humanité et ce que l’on pourrait faire pour l’éviter. Il constitue la somme de ces cinq étapes.


Shri Anirvan : La sainte communion de Purusha et Prakriti

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POUR la plupart des gens la vie ordinaire est vécue sous une impulsion aveugle, comme un sommeil profond ou sous l’influence d’un narcotique. Bien que non dépourvu d’une sorte de but, ce mode de vie n’a ni hauteur, ni profondeur. Quelques uns seulement s’éveillent. Souffrant d’être inadéquats ils deviennent sensibles et regardent autour d’eux, désirant ardemment une vie qui transcenderait les besoins physiques habituels, les impulsions vitales et les associations mentales; ils s’absorbent finalement dans une nouvelle interrogation. Dorénavant commence le voyage de l’homme vers la plénitude de la vie dans le secret de son cœur et dans l’indépendance infinie de son âme.


Roger Sperry : L'hémisphère gauche parle, l'hémisphère droit pense

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Du fait de ces nouvelles données, la conscience trouve enfin une raison d’être scientifique. On peut dire que non seulement la neurophysiologie du cerveau détermine les effets mentaux, mais aussi que les opérations mentales contrôlent à leur tour les phénomènes neurophysiologiques par l’intermédiaire de leurs propriétés d’organisation supérieure. Cela est conforme au principe universel suivant lequel c’est le tout qui détermine le destin de ses parties.


John Eccles : Plus j'étudie le cerveau, moins je suis matérialiste

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Nous considérons comme allant de soi le fait que notre esprit agisse sur notre cerveau pour lui commander un mouvement voulu. La plupart des philosophes, des psychologues, et des neurophysiologistes rejettent pourtant cette évidence de bon sens. Ils affirment de manière dogmatique que ne faisant pas partie du monde matériel les événements mentaux comme la pensée et la préparation d’une action ne peuvent causer de changements nulle part dans le monde.


Jacques de La Rocheterie et l’apport de Jung à la psychologie

Pour Freud, la prise de conscience se fait par le processus de cause à effet: «Je suis comme cela parce que»… C’est pourquoi les freudiens ne peuvent plus prendre de patients au-dessus de quarante ans. Les souvenirs sont trop lointains et le conditionnement de la partie de l’existence déjà vécue bien installée de manière rigide. Pour Adler, le travail analytique est principalement finaliste mais cette finalité ne dépasse par l’insertion dans la vie sociale et la diminution des complexes d’infériorité ou de puissance troublant l’individu. Quant à Jung, il tient compte, bien entendu du passé de l’Analysant par l’anamnèse et les rêves de l’Inconscient personnel. Il tient donc compte du processus de cause à effet mais il est également finaliste du fait des rêves de l’Inconscient qui guident le rêveur tout au long de son Evolution.


Reynold Welvaert : L'effort et le non-effort

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Rien n’est possible sans exercices, sans efforts et sans directives, telle est la conception courante que l’on a de la méditation. Ce point de vue correspond à des habitudes de penser et d’agir transmises de générations en générations. Il amène l’homme à imiter à se discipliner spirituellement suivant un modèle (proposé ou imposé) afin de réaliser un état de bonheur permanent.


Jean-Louis Siémons : Réflexions sur la bhakti-dévotion selon la Gita

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Dans la parabole de l’Enfant Prodigue, l’homme (qui est karmiquement un auto-exilé : il s’est éloigné du foyer du Père, pour « jouir » de son héritage), le malheureux démuni « se souvient du Père ». Il se met en route et, dès lors, « à tous moments se souvient du Père ». Il n’est plus seul dans son exil : il garde le Père « présent dans sa conscience »…