Y a-t-il des lieux inspirés? On se rappelle la colline inspirée de Barrès. Dans une conversation avec le cardinal Daniélou deux ans avant sa mort, celui-ci me déclara y croire avec une conviction certaine, malheureusement, nous ne pûmes approfondir. Le problème est un peu en rapport avec celui de la géographie des religions et des sanctuaires. On a vu une étude classique de Richer : Géographie sacrée de la Grèce, sur la distribution des temples grecs en fonction de l’emplacement des étoiles. Mais si cette perspective pouvait nous faire comprendre une influence cosmique en rapport avec les ondes cosmiques, cela n’est pas une réduction mais un effort d’explication.
Catégorie : D
Roland de Miller : L'écologie une science devenue une culture
L’écologique doit s’ancrer dans le plus vrai, le plus profond de la personne individuelle, du corps social et de la vie quotidienne, de la manière la plus concrète et la plus spontanée. De plus en plus de personnes venues d’horizons variés entreprennent de faire cette démarche de mutants. Les militants piétinent et les écologistes sont agaçants quand ils oublient les sources et les fondements de la pensée écologique, libertaire et non-violente.
André Dumas : Qu'y a-t-il derrière notre personnalité apparente?

Ce qu’on appelle le « Subconscient » n’est pas constitué seulement par une zone « passive » de notre personnalité, obéissant aux suggestions, enregistrant les impressions et conservant les souvenirs. D’une zone « active », créatrice, surgissent des inspirations d’ordre intellectuel, des éclairs de génie, qui s’imposent au savant et au philosophe comme à l’artiste et à l’écrivain. On en a souvent cité de nombreux exemples.
Solange de Mailly-Nesle : L'astrologie réhabilitée
Quand un astrologue étudie un thème de naissance, il traduit en langage actualisé, l’équation symbolique que lui donnent les rapports planétaires. Il exprime en termes concrets la mythologie planétaire qui vit dans l’individu et dont la carte de naissance est le reflet. Le symbole exprime de façon imagée l’intuition que l’homme a du réel. Les anciens avaient supposé certains « ordres » dans l’univers allant des infiniment petits jusqu’aux planètes ; ils avaient établi des lois d’harmonie au sein des systèmes qui partaient d’un phénomène terrestre observable jusqu’à la planète englobant de façon analogique toute une chaîne de correspondances…
Jean Delmanoir : Valeur éducative de la Poésie
Si nous remontons aux origines, nous trouvons l’étroite association de la musique, de la danse et de la poésie, et nous sommes portés à penser que le rythme est la forme naturelle dans laquelle se coule l’émotion. Le rythme est en effet un des principaux aspects de la vie, et l’émotion religieuse s’exprime généralement en vers dans des hymnes, des chants et des rites soumis à des rythmes bien définis. Pensons aux hymnes védiques, bibliques, pleins d’une poésie grandiose et qui constituent des œuvres littéraires de valeur.
Hildegarde de Bingen une gnostique du XIIe siècle
Peut-être n’est-ce pas sans raison profonde que des œuvres, des figures, oubliées depuis des siècles, réapparaissent en nos jours. Comme si le besoin, la faim, de l’être faisait ressurgir providentiellement la nourriture dont il a besoin. Des étonnantes figures du Moyen-âge occidental Hildegarde de Bingen n’est pas la moindre. Hildegarde, abbesse de Rupertsberg, vécut de 1098 à 1179, elle revêtit l’habit religieux vers 1116. Dès sa plus tendre enfance elle eut d’étranges visions et, vers 1141, elle écrivit à St Bernard de Clairvaux pour le consulter au sujet de ses visions persistantes
Alain De Benoist : Contre la fin de l'histoire ou comment ne pas en sortir
Cette idée de la fin de l’histoire semble à certains une « nouveauté ». Elle est, en fait, aussi vieille que l’humanité — aussi vieille, du moins, qu’une partie de l’humanité. La conjoncture peut la rendre plus ou moins palpitante, mais elle ne la crée pas. La science n’a rien à voir non plus à l’affaire. La question de la fin du monde, comme celle de ses origines, n’est malheureusement pas de celles que la science nous permet de résoudre. Les théories actuelles — le big bang et les autres — relèvent de la spéculation philosophique plus que d’une véritable théorie de la connaissance ; elles sont d’ailleurs discutées et démenties dès l’instant qu’elles sont émises. En fait, l’idée d’une fin de l’histoire, liée à celle d’un début du monde, est le fruit d’une mentalité particulière ; d’une mentalité qui a besoin, pour accepter le monde, de le doter d’une finalité et d’une nécessité interne à lui-même : il faut que le monde ait un début et une fin, faute de quoi — pensée « insupportable » — il n’aurait pas de sens.
Jacques De Marquette : Vers l'unité suprême - A travers les ascèses successives
Toutes les idées, toutes les théories sont utiles au moment où elles sont nouvelles et elles le sont pour tous les êtres qui n’y étaient pas encore arrivés. Mais elles deviennent dangereuses et néfastes Lorsqu’en s’y cramponnant on s’interdit de pousser plus avant dans la marche à la lumière. Ceci s’applique en particulier aux idées religieuses et aux visions de l’Univers qu’elles nous proposent.
Jacques de Marquette : Respectons et aimons la divine richesse de la vie
Cette nécessité de rester sur ses gardes pour échapper à la tentation des jugements hâtifs basés sur la simplicité superficielle, appauvrissante et destructrice du Réel, déjà évidente dans le domaine des recherches scientifiques dirigées vers un secteur particulier de l’univers, devient encore beaucoup plus impérieuse si on a en vue le domaine de la morale, c’est-à-dire de l’adaptation de nos actions aux lois des trois mondes si différents sur lesquels nous sommes appelés à agir.
René Dubos : Médecines traditionnelles et médecine de demain
Un Prix Nobel, biochimiste extrêmement célèbre avait étudié la chimie des sucres. Il découvrit avec son équipe de chercheurs que leurs cobayes avaient une chimie du sucre tout à fait différente selon les saisons et cela, dans les mêmes conditions et aux mêmes températures. Lorsqu’un jour, j’ai demandé à ce chercheur pourquoi il n’avait pas continué ce travail, il me répondit : « ce que nous voulions comprendre, c’étaient certains mécanismes chimiques »…